Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1911 31 octobre 1911
Description : 1911/10/31 (A11,N124). 1911/10/31 (A11,N124).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838425
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N° 12 4 — OCT. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 291
à Edangada, qui se développa rapidement
en quelques années. En 1893, près de
100.000 graines furent données aux plan-
teurs de Ceylan, et tous les ans successive-
ment un certain nombre croissant de
graines fut distribué. En mars 1898,
750 acres étaient déjà plantés dans les dis-
tricts de Kalutara et de la vallée Kelani.
Ceylan fut donc le berceau de la culture
de l'Hévéa en Extrême-Orient. Le tableau
suivant donne une idée de la production
progressive de cette île, qui tient encore la
tête parmi les producteurs du caoutchouc
de plantation.
ACRES PRODUCTION
ANNÉE plantés en tonnes
1900 1.750 »
1901 2.500 »
1902 4.500 »
1903. 7.500 18,7
1904. 11.000 34,5
1905. 40.000 75,2
1906 100.000 146,3
1907 ., 150.000 248,3
1908 ,,175.000 407,2
1909 180.000 666 ,3
1910 184.000 1.601,3
f
i Les autres pays orientaux suivirent
promptement les traces de Ceylan, et parmi
ces derniers on peut citer les Etats Fédérés
: Malais, les Straits Settlements, les îles de,
Java et de Sumatra, Bornéo, la Cochin-
chine, etc., qui ont industrialisé la culture
f de l'Hévéa.
•. Chacune de ces contrées productrices fit
; montre de ses plus beaux échantillons de
; gomme en pains, crêpes, biscuits ou blocs,
> simplement coagulés, centrifugés, ou quel-
: quefois enfumés.
Tous ces échantillons représentent une
production industrielle solidement orga-
nisée; la main d œuvre peu coûteuse, très
maniable, dirigée avec intelligence, a
donné des résultats de début merveilleux
qui ne pourront que s'améliorer encore
dans l'avenir, aussi bien pour la qualité
que pour la production économique.
Les Straits Settlements et les États Ma-
lais, dans une maison malaise construite
avec des matériaux indigènes servant de.
stand, montraient, comme à Ceylan, des
lots d'échantillons, imporiants par leur qua-
lité et leur quantité, en crêpes et en cakes,
en blocs et en feuilles. Le Ramboug (pro-
duits du Ficus) en feuille fumée, variété de
gomme intéressante se trouvait à côté des
blocs ambrés d'Hévéa, et faisait valoir ces
derniers tout en se faisant apprécier en
même temps.
Les Indes (sud de la péninsule) expo-
saient des crêpes de Céara et d'Hévéa (de
4 ans 1/2); des photographies, des tableaux
indiquaient la situation des plus prospères
des plantations de cette partie de l'empire
colonial britannique.
Les colonies africaines ne restaient pas
en arrière. Le « British East Alrica Protec-
torate» avait apporté des types de gomme
obtenus des plantations de Ceara avec des
spécimens de caoutchouc de Landolphia et
de Mascarenàasia. L' « Unganda Protecto-
rate » à son tour exposait des biscuits et
des crêpes obtenus de Jfanihot, de Flln-
tumia, de Landolphia, etc. Quelques échan-
tillons de latex et de graines, de fruits et
de fleurs de Funtumia complétaient celte
exposition. La Gold Coast, elle, se faisait
valoir par une collection d'échantillons
provenant d'Hevea de plantation, de Ma-
nihot, de Ficlls, de Landolphia préparés
par divers procédés.
Les colonies des Antilles, Guyane an-
glaise, Trinidad, Tobago, Jamaïque, West-
India, exposaient tout ce que ces contrées
pouvaient produire en gomme extraite
d'Hevea guyanensis, de Sapium, de Cas-
tilloa, de Balata, poussant naturellement
dans ces terres privilégiées.
L'Angleterre, par ses nombreuses co-
lonies, tenait le premier rang pour la
variété de ses échantillons provenant du
monde entier intertropical. La puissance
de ses moyens financiers et industriels en
a fait le marché mondial de la gomme
et le grand pourvoyeur de l'industrie du
caoutchouc comme matière première caout-
chouc.
j
Section Hollandaise.
Rien d'étonnant à ce que le Gouverne-
ment Néerlandais ait pris un intérêt tout
à Edangada, qui se développa rapidement
en quelques années. En 1893, près de
100.000 graines furent données aux plan-
teurs de Ceylan, et tous les ans successive-
ment un certain nombre croissant de
graines fut distribué. En mars 1898,
750 acres étaient déjà plantés dans les dis-
tricts de Kalutara et de la vallée Kelani.
Ceylan fut donc le berceau de la culture
de l'Hévéa en Extrême-Orient. Le tableau
suivant donne une idée de la production
progressive de cette île, qui tient encore la
tête parmi les producteurs du caoutchouc
de plantation.
ACRES PRODUCTION
ANNÉE plantés en tonnes
1900 1.750 »
1901 2.500 »
1902 4.500 »
1903. 7.500 18,7
1904. 11.000 34,5
1905. 40.000 75,2
1906 100.000 146,3
1907 ., 150.000 248,3
1908 ,,175.000 407,2
1909 180.000 666 ,3
1910 184.000 1.601,3
f
i Les autres pays orientaux suivirent
promptement les traces de Ceylan, et parmi
ces derniers on peut citer les Etats Fédérés
: Malais, les Straits Settlements, les îles de,
Java et de Sumatra, Bornéo, la Cochin-
chine, etc., qui ont industrialisé la culture
f de l'Hévéa.
•. Chacune de ces contrées productrices fit
; montre de ses plus beaux échantillons de
; gomme en pains, crêpes, biscuits ou blocs,
> simplement coagulés, centrifugés, ou quel-
: quefois enfumés.
Tous ces échantillons représentent une
production industrielle solidement orga-
nisée; la main d œuvre peu coûteuse, très
maniable, dirigée avec intelligence, a
donné des résultats de début merveilleux
qui ne pourront que s'améliorer encore
dans l'avenir, aussi bien pour la qualité
que pour la production économique.
Les Straits Settlements et les États Ma-
lais, dans une maison malaise construite
avec des matériaux indigènes servant de.
stand, montraient, comme à Ceylan, des
lots d'échantillons, imporiants par leur qua-
lité et leur quantité, en crêpes et en cakes,
en blocs et en feuilles. Le Ramboug (pro-
duits du Ficus) en feuille fumée, variété de
gomme intéressante se trouvait à côté des
blocs ambrés d'Hévéa, et faisait valoir ces
derniers tout en se faisant apprécier en
même temps.
Les Indes (sud de la péninsule) expo-
saient des crêpes de Céara et d'Hévéa (de
4 ans 1/2); des photographies, des tableaux
indiquaient la situation des plus prospères
des plantations de cette partie de l'empire
colonial britannique.
Les colonies africaines ne restaient pas
en arrière. Le « British East Alrica Protec-
torate» avait apporté des types de gomme
obtenus des plantations de Ceara avec des
spécimens de caoutchouc de Landolphia et
de Mascarenàasia. L' « Unganda Protecto-
rate » à son tour exposait des biscuits et
des crêpes obtenus de Jfanihot, de Flln-
tumia, de Landolphia, etc. Quelques échan-
tillons de latex et de graines, de fruits et
de fleurs de Funtumia complétaient celte
exposition. La Gold Coast, elle, se faisait
valoir par une collection d'échantillons
provenant d'Hevea de plantation, de Ma-
nihot, de Ficlls, de Landolphia préparés
par divers procédés.
Les colonies des Antilles, Guyane an-
glaise, Trinidad, Tobago, Jamaïque, West-
India, exposaient tout ce que ces contrées
pouvaient produire en gomme extraite
d'Hevea guyanensis, de Sapium, de Cas-
tilloa, de Balata, poussant naturellement
dans ces terres privilégiées.
L'Angleterre, par ses nombreuses co-
lonies, tenait le premier rang pour la
variété de ses échantillons provenant du
monde entier intertropical. La puissance
de ses moyens financiers et industriels en
a fait le marché mondial de la gomme
et le grand pourvoyeur de l'industrie du
caoutchouc comme matière première caout-
chouc.
j
Section Hollandaise.
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