Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1911 30 septembre 1911
Description : 1911/09/30 (A11,N123). 1911/09/30 (A11,N123).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383841r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
266- JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 123 — SEPT. 1911
chain, entre Marseille et les Canaries. Ce
service sera effectué par deux cargos, spé-
cialement affrétés à cet effet, et qui dou-
bleront -le passage des vapeurs en retour
de l'Amérique- du Sud. Ceux-ci passant
trois fois par mois à Ténériffe ou à Las
Palmas, il s'ensuit que la Société desser-
vira en moyenne cinq fois par mois les
Canaries en retour sur Marseille ; on voit
de suite la facilité accordée aux chargeurs
pour l'embarquement de leurs régimes
dès la cueillette. La durée du voyage, qui
est de quatre à cinq jours par paquebots à
passagers, sera de six à sept jours par
cargos. Le taux de fret sera de 2 fr. par
régime simple, 2 fr. 60 par caisse dôuble7
moins une bonification variable selon la
quantité de régimes transportée dans
l'année, cette bonification étant plus éle-
vée pour les régimes venus par cargos.
Cette initiative de la Société de Trans-
ports Maritimes vient à l'appui de nos
dires en ce qui concerne le développement
du trafic et la sollicitude des Compagnies
de navigation pour ce nouvel élément de
fret, et prouve amplement que le jour où
il y aura chez les producteurs de quoi
justifier l'établissement d'un service spé-
cial, les bonnes volontés ne manqueront
pas chez les transporteurs. F. M.
-- Variabilité du Para de plantation
1
Par M. V. CAYLA.
Au cours d'un récent article, nous avons
eu l'occasion de signaler que, pour garder
la prépondérance sur le marché, quoiqu'il
advienne, le caoutchouc de plantation
devait remplir un certain nombre de con-
ditions : parmi celles-ci une des plus essen-
tielles est l'uniformité dans la qualité du
produit brut. Nous croyons utile de reve-
nir sur cette, question, car, soulevée par
un correspondant de l' « lndia Rubber
Journal », elle a provoqué dans le monde
des planteurs une légitime émotion, et
notre confrère anglais, comprenant de
suite l'intérêt qu'elle présente pour l'avenir
des plantations, a cherché à l'élucider:
Remarquons d'abord qu'il est peu de
produits tropicaux qui soient soumis à des
manipulations plus nombreuses et plus
om plexes que le caoutchouc brut pour
être transformé par le fabricant en obj ets
manufacturés. Le fabricant doit d'abord
déchiqueter et laver le caoutchouc brut tel
que le planteur l'envoie sur le marché;
* puis si le caoutchouc n'est pas destiné à
être employé sous forme de dissolutions,
il est malaxé de façon à former des masses
-auxquelles sont incorporés des produits
divers qu'on peut diviser en trois groupes
principaux : des agents vulcanisants, des
charges minérales, et souvent des factices.
Enfin ces mélanges de caoutchouc sont
vulcanisés. Remarquons encore que, si
cette fabrication est complexe, elle est
aussi purement empirique. Les nombreux
procédés employés par chacun ne-sont que
des tours de main, fruits de l'expérience
ou du hasard, et les nombreuses formulés
de mélanges, dont le secret est jalouse-
ment gardé, sont presque uniquement le
résultat de tâtonnements. V
Mais du fait même de leur complexité
et de leur empirisme, ces procédés dé
fabrication ne sont généralement pas aisé-
ment modifiables. Dans quel sens, en effet, i
modifier un procédé pour changer la ;
marche d'un phénomène dont on ignore le
- mécanisme? On est fatalement ramené à
l'empirisme, c'est-à-dire aux tâtonnements.
Il -en résulte qu'en voulant obtenir un
caoutchouc manufacturé, ayant des qua-
lités déterminées, par un procédé que le
fabricant aura éprouvé être le meilleur,
celui-ci devra partir d'un produit ayan
toujours les mêmes propriétés. Sans doute
chain, entre Marseille et les Canaries. Ce
service sera effectué par deux cargos, spé-
cialement affrétés à cet effet, et qui dou-
bleront -le passage des vapeurs en retour
de l'Amérique- du Sud. Ceux-ci passant
trois fois par mois à Ténériffe ou à Las
Palmas, il s'ensuit que la Société desser-
vira en moyenne cinq fois par mois les
Canaries en retour sur Marseille ; on voit
de suite la facilité accordée aux chargeurs
pour l'embarquement de leurs régimes
dès la cueillette. La durée du voyage, qui
est de quatre à cinq jours par paquebots à
passagers, sera de six à sept jours par
cargos. Le taux de fret sera de 2 fr. par
régime simple, 2 fr. 60 par caisse dôuble7
moins une bonification variable selon la
quantité de régimes transportée dans
l'année, cette bonification étant plus éle-
vée pour les régimes venus par cargos.
Cette initiative de la Société de Trans-
ports Maritimes vient à l'appui de nos
dires en ce qui concerne le développement
du trafic et la sollicitude des Compagnies
de navigation pour ce nouvel élément de
fret, et prouve amplement que le jour où
il y aura chez les producteurs de quoi
justifier l'établissement d'un service spé-
cial, les bonnes volontés ne manqueront
pas chez les transporteurs. F. M.
-- Variabilité du Para de plantation
1
Par M. V. CAYLA.
Au cours d'un récent article, nous avons
eu l'occasion de signaler que, pour garder
la prépondérance sur le marché, quoiqu'il
advienne, le caoutchouc de plantation
devait remplir un certain nombre de con-
ditions : parmi celles-ci une des plus essen-
tielles est l'uniformité dans la qualité du
produit brut. Nous croyons utile de reve-
nir sur cette, question, car, soulevée par
un correspondant de l' « lndia Rubber
Journal », elle a provoqué dans le monde
des planteurs une légitime émotion, et
notre confrère anglais, comprenant de
suite l'intérêt qu'elle présente pour l'avenir
des plantations, a cherché à l'élucider:
Remarquons d'abord qu'il est peu de
produits tropicaux qui soient soumis à des
manipulations plus nombreuses et plus
om plexes que le caoutchouc brut pour
être transformé par le fabricant en obj ets
manufacturés. Le fabricant doit d'abord
déchiqueter et laver le caoutchouc brut tel
que le planteur l'envoie sur le marché;
* puis si le caoutchouc n'est pas destiné à
être employé sous forme de dissolutions,
il est malaxé de façon à former des masses
-auxquelles sont incorporés des produits
divers qu'on peut diviser en trois groupes
principaux : des agents vulcanisants, des
charges minérales, et souvent des factices.
Enfin ces mélanges de caoutchouc sont
vulcanisés. Remarquons encore que, si
cette fabrication est complexe, elle est
aussi purement empirique. Les nombreux
procédés employés par chacun ne-sont que
des tours de main, fruits de l'expérience
ou du hasard, et les nombreuses formulés
de mélanges, dont le secret est jalouse-
ment gardé, sont presque uniquement le
résultat de tâtonnements. V
Mais du fait même de leur complexité
et de leur empirisme, ces procédés dé
fabrication ne sont généralement pas aisé-
ment modifiables. Dans quel sens, en effet, i
modifier un procédé pour changer la ;
marche d'un phénomène dont on ignore le
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l'empirisme, c'est-à-dire aux tâtonnements.
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celui-ci devra partir d'un produit ayan
toujours les mêmes propriétés. Sans doute
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