Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1911 30 septembre 1911
Description : 1911/09/30 (A11,N123). 1911/09/30 (A11,N123).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383841r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
ONZIÈME ANNÉE N° 123 30 SEPTEMBRE 1911
Journal d'Agriculture Tropicale
L'Exploitation des Écorces de Palétuviers
Conditions actuelles. — Prix de revient des écorces. — Valeur du bois. - Fabrication
sur place des extraits tannants.
Par M. E. BAILLAUD.
Depuis le jour où j'exposais dans le
« J. d'A. T. » (n° 34, avril 1904) mes essais
d'exploitation de palétuviers en Guinée
française, essais que je ne crus pas devoir
poursuivre parce que les prix offerts (100
à 110 fr. la tonne) ne parurent pas suffi-
sants pour couvrir les aléas d'une entre-
prise entièrement nouvelle, et dépasser
les prix de revient d'une exploitation
directe qui paraissait seule possible à cette
époque, les débouchés, alors assez aléa-
toires se sont précisés, les travaux de l'Ins-
titut de Fribourg en Saxe ont fini par
porter leurs fruits et un marché très sérieux
s'est établi.
L'exploitation a débuté à la Côte de
Mozambique avec Ibo comme port d'em-
barquement, comme transporteur la D. O. A.
Linie, et Hambourg comme acheteur.
En 1906, les achats commencèrent à
Nossi-Bé, faits par les deux maisons alle-
mandes OSWALD et D. O. A. G. qui payaient
l'écorce 50 à 60 fr. la tonne nue. Les cours
s'établirent à Hambourg entre H0 et
160 fr. la tonne. Ce commerce se généra-
lisa et en 1909 l'exportation de Madagascar
atteignit 15.572. 7i 8 kg. (Les quantités de
1910 ne sont pas encore connues.)
L'exploitation est pratiquée à Mada-
gascar par des équipes dépendant d'Euro-
péens qui ont dû demander au préalable
à l'administration des permis moyennant
paiement d'un droit spécial. Ces permis
ne comportent pas attribution d'un péri-
mètre réservé. Le séchage s'effectue par
simple étendange dans les parties sablon-
neuses des forêts de palétuviers, et il est
à noter qu'il ne pourrait en être de même
en Afrique occidentale, les variétés de
cette région ne se trouvant guère que dans
la vase.
Au début, les plus gros arbres seuls ont
été écorcés, et, bien qu'il soit difficile d'avoir
des données précises sur les variétés qu'ils
représentaient, la teneur moyenne des
écorces obtenues alors était de 42 0/0; elle
est tombée ensuite à 40 0/0/ et maintenant
on considère qu'elle n'est plus que de
38 °/o par suite de l'épuisement dans les
périmètres rapprochés des ports d'embar-
quement des variétés riches et des gros
arbres.
D'après les renseignements fournis par
M. FRENAUD, Membre correspondant de
l'Institut Colonial de Marseille à Ma-
junga (1), le prix moyen en juin 1910 était
de 35 à 60 fr. la tonne, l'emballage en sas
revenait à 7 fr. 50, l'embarquement et les
autres frais à une somme égale, soit environ
70 à 75 fr. comme prix des écorces rendues
à bord. Le prix moyen du fret par la
D.O.A.L. est de 40 fr. les 1.000 kg., et le
(1) « Expansion Coloniale », nQ 3, let août 1910.
Journal d'Agriculture Tropicale
L'Exploitation des Écorces de Palétuviers
Conditions actuelles. — Prix de revient des écorces. — Valeur du bois. - Fabrication
sur place des extraits tannants.
Par M. E. BAILLAUD.
Depuis le jour où j'exposais dans le
« J. d'A. T. » (n° 34, avril 1904) mes essais
d'exploitation de palétuviers en Guinée
française, essais que je ne crus pas devoir
poursuivre parce que les prix offerts (100
à 110 fr. la tonne) ne parurent pas suffi-
sants pour couvrir les aléas d'une entre-
prise entièrement nouvelle, et dépasser
les prix de revient d'une exploitation
directe qui paraissait seule possible à cette
époque, les débouchés, alors assez aléa-
toires se sont précisés, les travaux de l'Ins-
titut de Fribourg en Saxe ont fini par
porter leurs fruits et un marché très sérieux
s'est établi.
L'exploitation a débuté à la Côte de
Mozambique avec Ibo comme port d'em-
barquement, comme transporteur la D. O. A.
Linie, et Hambourg comme acheteur.
En 1906, les achats commencèrent à
Nossi-Bé, faits par les deux maisons alle-
mandes OSWALD et D. O. A. G. qui payaient
l'écorce 50 à 60 fr. la tonne nue. Les cours
s'établirent à Hambourg entre H0 et
160 fr. la tonne. Ce commerce se généra-
lisa et en 1909 l'exportation de Madagascar
atteignit 15.572. 7i 8 kg. (Les quantités de
1910 ne sont pas encore connues.)
L'exploitation est pratiquée à Mada-
gascar par des équipes dépendant d'Euro-
péens qui ont dû demander au préalable
à l'administration des permis moyennant
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mètre réservé. Le séchage s'effectue par
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neuses des forêts de palétuviers, et il est
à noter qu'il ne pourrait en être de même
en Afrique occidentale, les variétés de
cette région ne se trouvant guère que dans
la vase.
Au début, les plus gros arbres seuls ont
été écorcés, et, bien qu'il soit difficile d'avoir
des données précises sur les variétés qu'ils
représentaient, la teneur moyenne des
écorces obtenues alors était de 42 0/0; elle
est tombée ensuite à 40 0/0/ et maintenant
on considère qu'elle n'est plus que de
38 °/o par suite de l'épuisement dans les
périmètres rapprochés des ports d'embar-
quement des variétés riches et des gros
arbres.
D'après les renseignements fournis par
M. FRENAUD, Membre correspondant de
l'Institut Colonial de Marseille à Ma-
junga (1), le prix moyen en juin 1910 était
de 35 à 60 fr. la tonne, l'emballage en sas
revenait à 7 fr. 50, l'embarquement et les
autres frais à une somme égale, soit environ
70 à 75 fr. comme prix des écorces rendues
à bord. Le prix moyen du fret par la
D.O.A.L. est de 40 fr. les 1.000 kg., et le
(1) « Expansion Coloniale », nQ 3, let août 1910.
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