Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1911 31 juillet 1911
Description : 1911/07/31 (A11,N121). 1911/07/31 (A11,N121).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383839p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
2*2 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N» 12-1 — JUILLET 1911
et tiré vers l'extérieur par un lien double
passant sur un bâton et tourné plusieurs
fois sur lui-même pour assurer la tension
du tout. Une fois le silo rempli, la pres-
sion du fourrage suffit du reste à parfaire
l'étanchéité de-cette fermeture. Un pareil
silo peut être rempli quelques jours après
la mise en place de l'enduit.
Le prix de revient du silo décrit fut de
Fig. 34. — Silo en bambou. Début de la construction.
166 roupies (environ 300 fr.) dont la moi-
tié pour la main-d'œuvre et la moitié pour
les matériaux. La capacité, sur les don-
nées ci dessus, est de 150 mètres cubes,
qui peuvent être entièrement utilisés si
l'on prend soin de remplir le silo lorsque
la première charge s'est affaissée. Pour
un fourrage ensilé pesant 250 kg. envi-
ron au mètre cube, cela représente une
capacité de près de 40 tonnes de four-
rage.
L'auteur indique en terminant quelques
perfectionnements pouvant être apportés
à la construction d'un semblable silo ; il
cite par exemple la substitution d'un toit
en tôle ondulée au toit de chaume, l'éta-
blissement des clayonnages sur une fon-
dation en briques, etc. Mais tel qu'il est,
et d'une durée évidemment restreinte, le
silo en clayonnages de bambou peut rendre
de grands services dans les contrées où
Fig. 35. — Silo en bambou. Clayonnagë achevé.
le climat exerce une action destructive
rapide, et où on n'a pas, par conséquent,
intérêt à édifier des constructions coûteuses,
ainsi que dans les pays où le cultivateur,
ne disposant pas de capitaux imporlants,
ne peut immobiliser de grosses sommes
dans des constructions. A ce titre, le silo
nous paraît de nature à rendre des ser-
vices appréciés en Indo-Chine et dans
divers pays tropicaux. Sa dill'usion pour-
rait aussi répandre la pratique de l'ensi-
lage, appréciable partout où une saison
et tiré vers l'extérieur par un lien double
passant sur un bâton et tourné plusieurs
fois sur lui-même pour assurer la tension
du tout. Une fois le silo rempli, la pres-
sion du fourrage suffit du reste à parfaire
l'étanchéité de-cette fermeture. Un pareil
silo peut être rempli quelques jours après
la mise en place de l'enduit.
Le prix de revient du silo décrit fut de
Fig. 34. — Silo en bambou. Début de la construction.
166 roupies (environ 300 fr.) dont la moi-
tié pour la main-d'œuvre et la moitié pour
les matériaux. La capacité, sur les don-
nées ci dessus, est de 150 mètres cubes,
qui peuvent être entièrement utilisés si
l'on prend soin de remplir le silo lorsque
la première charge s'est affaissée. Pour
un fourrage ensilé pesant 250 kg. envi-
ron au mètre cube, cela représente une
capacité de près de 40 tonnes de four-
rage.
L'auteur indique en terminant quelques
perfectionnements pouvant être apportés
à la construction d'un semblable silo ; il
cite par exemple la substitution d'un toit
en tôle ondulée au toit de chaume, l'éta-
blissement des clayonnages sur une fon-
dation en briques, etc. Mais tel qu'il est,
et d'une durée évidemment restreinte, le
silo en clayonnages de bambou peut rendre
de grands services dans les contrées où
Fig. 35. — Silo en bambou. Clayonnagë achevé.
le climat exerce une action destructive
rapide, et où on n'a pas, par conséquent,
intérêt à édifier des constructions coûteuses,
ainsi que dans les pays où le cultivateur,
ne disposant pas de capitaux imporlants,
ne peut immobiliser de grosses sommes
dans des constructions. A ce titre, le silo
nous paraît de nature à rendre des ser-
vices appréciés en Indo-Chine et dans
divers pays tropicaux. Sa dill'usion pour-
rait aussi répandre la pratique de l'ensi-
lage, appréciable partout où une saison
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