Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1911 31 août 1911
Description : 1911/08/31 (A11,N122). 1911/08/31 (A11,N122).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383840b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
254 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° :122 - AouT :1911
certain que partout où l'on plantera, il
sera préférable de planter des variétés
inermes, mais il ne faut pas non plus né-
gliger les peuplements naturels qui cons-
tituent une source de richesses, et c'est
dans ce cas que l'appareil à flambér trou-
vera heureusement son application.
F. M.
La culture des ananas.
Les bénéfices que laisse la culture des
ananas paraissent différer considérable-
ment, suivant les pays où il est possible de
les écouler, et suivant que l'on peut les
vendre à l'état frais ou seulement pour la
fabrication des conserves.
Les chiffres ci-dessous donnés par la
« Philipine Agricultural Review » pré-
cisent d'une façon intéressante la question.
Ils se rapportent à des cultures faites dans
le district de la Lagune, près de San Juan,
qui représentent la moyenne de celles de
l'île, en vue de l'exportation des fruits
frais à New York.
é
Terrain. 625 fr.
Défrichage et préparation du sol. 150 » •
10.000 rejets. 200 » »
Plantation. 75 »
Soins jusqu'au moment de la
récolte 150 »
Engrais (1 tonne) 225 Il
Récolte. 121 »
Emballage de 300 harasses, pa-
piers, claires-voies, clous, etc. 300 Il î
Transport au navire 150 Il
Fret sur New-York 463 »
Total. 2.459 fr.
Recettes pour 300 harasses d'ana-
nas à8fr. pièce. 2.400 »
18.00d rejets. 150 » -1
Valeur des plantes dans le sol 225 »
Valeur de l'acre de terre 750 » 9
Total. 3.525 fr.
Benéfice. 1.066 fr. -
Cela représente près de 2.500 fr. par
hectare, c'est évidemment très beau, mais
il faut tabler sur ce que les ananas seront
toujours vendus à ce prix; or, il ne faut pas
oublier que l'on considère actuellement ce
chiffre comme très élevé aux Canaries où
il a cours depuis quelque temps, et non
susceptible de se maintenir indéfiniment.
De plus, ce calcul ne compte sur aucun
déchet, ce qui pourtant serait prudent
dans un devis d'exploitation. Enfin, il ne
prévoit pas la possibilité d'être obligé de
vendre accidentellement une partie de la
récolte à l'usine de conserves, ce qui peut
arriver. E. B.
«S~&~-e~
Laques végétales de l'Extrême Orient.
En dehors des laques obtenues en partant
du Stick laque, dont nous avons déjà
parlé ici à diverses reprises, on fait usag e
dans tout l'Extrême Orient de laques et
vernis extraits de végétaux divers, d'arbres
principalement. Les plus répandus sont
tirés de deux arbres de la famille des
Anacardiacées, le Rhus vernicifera et le
Melanorrhoea usitata; sur ces deux arbres
et les vernis qui en sont extraits, le
« Bulletin de l'Imperial Institute » nous a
donné des renseignements détaillés, dont
nous tirons les quelques notes ci-dessous :
En Chine et au Japon, on n'emploie que
le vernis tiré du Rhus vernicifera, spontané
en Chine, d'où il a été introduit beaucoup
plus tard au Japon, en même temps que
l'art des laqueurs. Cet arbre pousse à l'état
sauvage dans les bois, et on le cultive aussi
parfois en bordure des champs; il est
abondant dans le Centre et l'Est de la
Chine, plus rare dans les régions occiden-
tales ; il croît principalement à une altitude
de 13 à 1.400 m., mais on le rencontre
depuis 1.000 jusqu'à plus de 2.000 m.
On ne commence à exploiter le vernis
que lorsque l'arbre a atteint un diamètre
de 15 cm. et les saignées continuent
jusqu'à l'âge de 50 ou 60 ans ; on commence
à saigner en juin ou tout au début de
juillet, époque à laquelle les fleurs s'ou-
vrent, et on continue pendant tout l'été.
On procède par incisions obliques de
10 à 30 cm. de longueur et de 2 cm. 1/2
de largeur, qui intéressent toute l'éeaisseur
de l'écorce ; on récolte la sève dans des
tubes de bambou ou dans des coquilles.
On saigne de bonne heure le matin, et on
ramasse le soir le contenu des récipients.
La sève, d'abord d'un blanc verdâtre, passe
certain que partout où l'on plantera, il
sera préférable de planter des variétés
inermes, mais il ne faut pas non plus né-
gliger les peuplements naturels qui cons-
tituent une source de richesses, et c'est
dans ce cas que l'appareil à flambér trou-
vera heureusement son application.
F. M.
La culture des ananas.
Les bénéfices que laisse la culture des
ananas paraissent différer considérable-
ment, suivant les pays où il est possible de
les écouler, et suivant que l'on peut les
vendre à l'état frais ou seulement pour la
fabrication des conserves.
Les chiffres ci-dessous donnés par la
« Philipine Agricultural Review » pré-
cisent d'une façon intéressante la question.
Ils se rapportent à des cultures faites dans
le district de la Lagune, près de San Juan,
qui représentent la moyenne de celles de
l'île, en vue de l'exportation des fruits
frais à New York.
é
Terrain. 625 fr.
Défrichage et préparation du sol. 150 » •
10.000 rejets. 200 » »
Plantation. 75 »
Soins jusqu'au moment de la
récolte 150 »
Engrais (1 tonne) 225 Il
Récolte. 121 »
Emballage de 300 harasses, pa-
piers, claires-voies, clous, etc. 300 Il î
Transport au navire 150 Il
Fret sur New-York 463 »
Total. 2.459 fr.
Recettes pour 300 harasses d'ana-
nas à8fr. pièce. 2.400 »
18.00d rejets. 150 » -1
Valeur des plantes dans le sol 225 »
Valeur de l'acre de terre 750 » 9
Total. 3.525 fr.
Benéfice. 1.066 fr. -
Cela représente près de 2.500 fr. par
hectare, c'est évidemment très beau, mais
il faut tabler sur ce que les ananas seront
toujours vendus à ce prix; or, il ne faut pas
oublier que l'on considère actuellement ce
chiffre comme très élevé aux Canaries où
il a cours depuis quelque temps, et non
susceptible de se maintenir indéfiniment.
De plus, ce calcul ne compte sur aucun
déchet, ce qui pourtant serait prudent
dans un devis d'exploitation. Enfin, il ne
prévoit pas la possibilité d'être obligé de
vendre accidentellement une partie de la
récolte à l'usine de conserves, ce qui peut
arriver. E. B.
«S~&~-e~
Laques végétales de l'Extrême Orient.
En dehors des laques obtenues en partant
du Stick laque, dont nous avons déjà
parlé ici à diverses reprises, on fait usag e
dans tout l'Extrême Orient de laques et
vernis extraits de végétaux divers, d'arbres
principalement. Les plus répandus sont
tirés de deux arbres de la famille des
Anacardiacées, le Rhus vernicifera et le
Melanorrhoea usitata; sur ces deux arbres
et les vernis qui en sont extraits, le
« Bulletin de l'Imperial Institute » nous a
donné des renseignements détaillés, dont
nous tirons les quelques notes ci-dessous :
En Chine et au Japon, on n'emploie que
le vernis tiré du Rhus vernicifera, spontané
en Chine, d'où il a été introduit beaucoup
plus tard au Japon, en même temps que
l'art des laqueurs. Cet arbre pousse à l'état
sauvage dans les bois, et on le cultive aussi
parfois en bordure des champs; il est
abondant dans le Centre et l'Est de la
Chine, plus rare dans les régions occiden-
tales ; il croît principalement à une altitude
de 13 à 1.400 m., mais on le rencontre
depuis 1.000 jusqu'à plus de 2.000 m.
On ne commence à exploiter le vernis
que lorsque l'arbre a atteint un diamètre
de 15 cm. et les saignées continuent
jusqu'à l'âge de 50 ou 60 ans ; on commence
à saigner en juin ou tout au début de
juillet, époque à laquelle les fleurs s'ou-
vrent, et on continue pendant tout l'été.
On procède par incisions obliques de
10 à 30 cm. de longueur et de 2 cm. 1/2
de largeur, qui intéressent toute l'éeaisseur
de l'écorce ; on récolte la sève dans des
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