Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1911 31 juillet 1911
Description : 1911/07/31 (A11,N121). 1911/07/31 (A11,N121).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383839p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No 121 - JUILLET 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - 221 *
du cacaoyer, qui a causé de sérieux dégâts
à certaines plantations de Ceylan, était
transmissible à l'Hévéa, et qu'il en résultait
un danger réel pour cette dernière essence,
fréquemment interplantée de cacaoyers?
L'emploi des brise-vents n'en comporte
pas moins des avantages indiscutables
pour un certain nombre de cultures à
entreprendre dans les endroits dépourvus
de toute protection naturelle et exposés
aux vents. "Ajoutons encore qu'ils dimi-
nuent l'érosion du sol dans les terrains en
pente, qu'ils tempèrent l'action néfaste des
vents froids et secs, qu'ils favorisent la
reproduction des oiseaux, enfin, s'il s'agit
de Légumineuses améliorantes, qu'ils en-
richissent le sol d'une notable proportion
d'azote emprunté à l'atmosphère.
- '-- O. L.
Construction d'un silo en clayonnages.
Nous sommes heureux de pouvoir
mettre sous les yeux de nos lecteurs deux
photographies de la construction d'un silo
en claies de bambou, dont pourront s'ins-
pirer pour la conservation de leurs four-
rages tous ceux qui disposent de cette pré-
cieuse plante. Ces photographies (fig. 34
et 35) que nous reproduisons d'après notre
confrère « l'Agricultural Journal of India »
sont accompagnées dans le numéro de
janvier 1911 d'une description dont nous
tirons les passages suivants, ayant trait
tout à la fois à l'édification du silo et aux
qualités qu'on doit rechercher dans une
semblable opération.
En raison du rôle joué par le poids dans
la compression des matières ensilées, on
doit rechercher pour les silos la forme
élevée au lieu de la forme basse et large
souvent adoptée. La forme ronde, de son
côté, se prête mieux au nettoyage que la
forme carrée, en même temps qu'elle s'al-
lie-mieux aux conditions de bon marché
èt au remplissage régulier. Plus grande
est la profondeur du s.ilo, plus vite est
atteint dans la masso le degré de tempé-
rature où l'action des bacilles de Ja fer-
mentation s'arrête faute d'air. Il résulte
de divers essais faits en Amérique que la
meilleure hauteur à adopter est celle de
12 mètres, avec possibilité de descendre
à 10 ou même 8, mais sans qu'une hau-
teur voisine de 6 mètres ait jamais donné
de bons résultats.
1 C'es 1 en apprenant les résultats qu'avaient
donnés aux États-Unis les silos de forme
ronde que l'auteur de l'article, M. BERNARD
COVENTRY, Inspecteur général de l'Agri-
culture aux Indes, tenta d'en édifier un
en se servant des matériaux les moins
coûteux dont il disposait, et il arriva au
silo dont nous donnons ci-contre deux
vues prises au cours de la construction.
Les dimensions adoptées sont 8 mètres
de hauteur sur 5 de diamètre. Les parois
sont formées de tiges de bambou enfon-
cées en terre et reliées par des tiges plus
minces et des bambous refendus, tressés
comme un clayonnage. Le tout monte
jusqu'à 8 mètres du sol. A cette hauteur,
quatre madriers iaits de demi-troncs de
palmier fendus en deux furent plantés en
terre sur une hauteur de lm,80, et solide-
ment reliés au clayonnage par des liens
solides pour assurer la rigidité de l'en-
semble. Puis vint le toit, fait de la même
manière et recouvert de chaume, qui n'of-
frit pas de difficultés spéciales. Enfin, les
claies furent recouvertes d'un enduit de
boue et de plâtre, intérieurement et exté-
rieurement.
Dans les parois, deux fenêtres furent
ménagées, et leur mise en place vaut la
peine qu'on s'y arrête. On confectionna
pour chacune deux cadres de la dimension
voulue, semblables, et qui furent placés
l'un en dehors, l'autre en dedans du -
clayonnage ; un jeu de boulons .les réunit
en assurant le serrage sur le clayonnage;
les brins de bambou restant à l'intérieur
de l'espace délimité par le cadre furent
sciés, et on obtint ainsi des fenêtres ne -'-
laissant rien à désirer ; on mastiqua les
joints et. pour les fermer, on eut recours à
un volet de bois plein, placé à l'intérieur
du silo, un peu plus grand que le cadre,
du cacaoyer, qui a causé de sérieux dégâts
à certaines plantations de Ceylan, était
transmissible à l'Hévéa, et qu'il en résultait
un danger réel pour cette dernière essence,
fréquemment interplantée de cacaoyers?
L'emploi des brise-vents n'en comporte
pas moins des avantages indiscutables
pour un certain nombre de cultures à
entreprendre dans les endroits dépourvus
de toute protection naturelle et exposés
aux vents. "Ajoutons encore qu'ils dimi-
nuent l'érosion du sol dans les terrains en
pente, qu'ils tempèrent l'action néfaste des
vents froids et secs, qu'ils favorisent la
reproduction des oiseaux, enfin, s'il s'agit
de Légumineuses améliorantes, qu'ils en-
richissent le sol d'une notable proportion
d'azote emprunté à l'atmosphère.
- '-- O. L.
Construction d'un silo en clayonnages.
Nous sommes heureux de pouvoir
mettre sous les yeux de nos lecteurs deux
photographies de la construction d'un silo
en claies de bambou, dont pourront s'ins-
pirer pour la conservation de leurs four-
rages tous ceux qui disposent de cette pré-
cieuse plante. Ces photographies (fig. 34
et 35) que nous reproduisons d'après notre
confrère « l'Agricultural Journal of India »
sont accompagnées dans le numéro de
janvier 1911 d'une description dont nous
tirons les passages suivants, ayant trait
tout à la fois à l'édification du silo et aux
qualités qu'on doit rechercher dans une
semblable opération.
En raison du rôle joué par le poids dans
la compression des matières ensilées, on
doit rechercher pour les silos la forme
élevée au lieu de la forme basse et large
souvent adoptée. La forme ronde, de son
côté, se prête mieux au nettoyage que la
forme carrée, en même temps qu'elle s'al-
lie-mieux aux conditions de bon marché
èt au remplissage régulier. Plus grande
est la profondeur du s.ilo, plus vite est
atteint dans la masso le degré de tempé-
rature où l'action des bacilles de Ja fer-
mentation s'arrête faute d'air. Il résulte
de divers essais faits en Amérique que la
meilleure hauteur à adopter est celle de
12 mètres, avec possibilité de descendre
à 10 ou même 8, mais sans qu'une hau-
teur voisine de 6 mètres ait jamais donné
de bons résultats.
1 C'es 1 en apprenant les résultats qu'avaient
donnés aux États-Unis les silos de forme
ronde que l'auteur de l'article, M. BERNARD
COVENTRY, Inspecteur général de l'Agri-
culture aux Indes, tenta d'en édifier un
en se servant des matériaux les moins
coûteux dont il disposait, et il arriva au
silo dont nous donnons ci-contre deux
vues prises au cours de la construction.
Les dimensions adoptées sont 8 mètres
de hauteur sur 5 de diamètre. Les parois
sont formées de tiges de bambou enfon-
cées en terre et reliées par des tiges plus
minces et des bambous refendus, tressés
comme un clayonnage. Le tout monte
jusqu'à 8 mètres du sol. A cette hauteur,
quatre madriers iaits de demi-troncs de
palmier fendus en deux furent plantés en
terre sur une hauteur de lm,80, et solide-
ment reliés au clayonnage par des liens
solides pour assurer la rigidité de l'en-
semble. Puis vint le toit, fait de la même
manière et recouvert de chaume, qui n'of-
frit pas de difficultés spéciales. Enfin, les
claies furent recouvertes d'un enduit de
boue et de plâtre, intérieurement et exté-
rieurement.
Dans les parois, deux fenêtres furent
ménagées, et leur mise en place vaut la
peine qu'on s'y arrête. On confectionna
pour chacune deux cadres de la dimension
voulue, semblables, et qui furent placés
l'un en dehors, l'autre en dedans du -
clayonnage ; un jeu de boulons .les réunit
en assurant le serrage sur le clayonnage;
les brins de bambou restant à l'intérieur
de l'espace délimité par le cadre furent
sciés, et on obtint ainsi des fenêtres ne -'-
laissant rien à désirer ; on mastiqua les
joints et. pour les fermer, on eut recours à
un volet de bois plein, placé à l'intérieur
du silo, un peu plus grand que le cadre,
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