Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1911 30 juin 1911
Description : 1911/06/30 (A11,N120). 1911/06/30 (A11,N120).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838388
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No 120 — JUIN 1911 - JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 189
complexe. Et nous- sommes certain que
l'heureuse institution de ce bureau n'est
que le premier pas vers une orientation
plus scientifique dans toutes les opérations
relatives au caoutchouc.
Le bureau donne tous renseignements
complémentaires; son adresse est 81 Oude
Delft, à Delft, Hollande.
A propos du coton algérien.
Si le coton algérien a ses adversaires, il
a aussi ses partisans, et, comme nous
l'avons dit,, le « J. d'A: T. », s'il accueille
toutes les opinions, n'entend en épouser
aucune. Tout en respectant la foi de ceux
qui n'ont [pas craint de dépenser sans
compter leur temps et leur peine à la réus-
site de cette œuvre, nous avons accueilli
avec reconnaissance l'opinion de M. CH.
RIVIÈRE, en raison de sa profonde compé-
tence pour tout ce qui concerne l'Algérie
et les cultures de ce pays. Nous estimons
qu'il ne peut y avoir que des. avantages
pour tous à connaître les deux côtés de la
question. -
Dans cet ordre d'idées, nous publions
- ci-dessous les chiffres, qui nous sont com- *
muniqués par M. CH. BRUNEL, Président de
la Société coopérative cotonnière d'Or-
léansville, auteur de l'ouvrage que nous
rappelions dans notre n° 119. Si les
chiffres ne concordent pas exactement
avec ceux de notre savant collaborateur,
c'est que dans un cas il s'agit de statis-
tiques officielles (probablement d'ex poî,la-
tionl), et, dans l'autre, des comptes d'une
affaire privée, dont ne peuvent tenir exac-
tement compte les bureaux du Gouverne-
ment Général. Nous donnons d'ailleurs ces
chiffres sans aucun commentaire, et sim-
plement pour concourir, dans la mesure
.de nos moyens, à la solution de cette
question controversée.
« L'usine d'Orléansville a reçu, en 1910,
161.964 kg. de coton à égrener, ayant
donné 49.946 kg. de fibre, 826 kg. de
scarto et 106.248 kg. de graines. Le prix
moyen de vente du kilo de coton est res-
sorti à 2 fr. 431, donnant un - total de
122.390 fr. de recette totale. Les chiffres
de 1909 avaient été de 72.018 fr. de re-
cette, et ceux de 1908 de 42.203 fr. Il est
certain que ces chiffres dénotent une pro-
duction non négligeable, sans préjudice
des autres éléments pouvant influer sur
le succès ou l'échec de cette culture en
Algérie. -
Il nous semble qu'en pareille matière,
c'est l'avenir qui nous dira si oui ou non il
est intéressant de poursuivre les essais de
coton dans l'Afrique du Nord, car il est
fort possible que des faits économiques
viennent, au moment où on s'y attendra
le moins, influeF sur les autres facteurs,
en diminuant la valeur des uns et en aug-
mentant celle des autres. Pour nous, tou- -
jours désireux de contribuer a l-'élucidation
complète d'une question agricole, nous
serons toujours heureux d'apporter, à
l'appui des deux thèses, les points nou-
veaux qui nous seront fournis, si, bien
entendu, ils le sont sous la forme impartiale
et scientifique qu'affectent ceux que nous
avons pu publier jusqu'à ce jour.
SGTNIRMGFC *
L'exportation du Soja.
Depuis l'article que nous avons consacré
aux produits du Soja, la faveur dont jouit
cette légumineuse ne s'est pas ralentie. Au
début de l'année, l'huile de Soja était
encore l'objet de nombreuses demandes,
en raison de la hausse de l'huile de lin ; le
port de Hull en a exporté en 1910 un total
de 113.372 barils, laissant encore en stock
au'31 décembre 21.000 tonnes de graines à
traiter. Un arrêt s'étant produit dans les
arrivages, par suite de la peste en Mand-
ch ourie, qui arrêtait les expéditions, la
demande n'aura fait que provoquer une
hausse marquée. Le produit n'est donepas,
à l'heure actuelle, en mauvaise posture.
Rien pourtant n'est changé dans les condi-
tions générales de son utilisation - et des
concurrences qu'il peut avoir à subir. La
suppression de la culture de l'opium au
complexe. Et nous- sommes certain que
l'heureuse institution de ce bureau n'est
que le premier pas vers une orientation
plus scientifique dans toutes les opérations
relatives au caoutchouc.
Le bureau donne tous renseignements
complémentaires; son adresse est 81 Oude
Delft, à Delft, Hollande.
A propos du coton algérien.
Si le coton algérien a ses adversaires, il
a aussi ses partisans, et, comme nous
l'avons dit,, le « J. d'A: T. », s'il accueille
toutes les opinions, n'entend en épouser
aucune. Tout en respectant la foi de ceux
qui n'ont [pas craint de dépenser sans
compter leur temps et leur peine à la réus-
site de cette œuvre, nous avons accueilli
avec reconnaissance l'opinion de M. CH.
RIVIÈRE, en raison de sa profonde compé-
tence pour tout ce qui concerne l'Algérie
et les cultures de ce pays. Nous estimons
qu'il ne peut y avoir que des. avantages
pour tous à connaître les deux côtés de la
question. -
Dans cet ordre d'idées, nous publions
- ci-dessous les chiffres, qui nous sont com- *
muniqués par M. CH. BRUNEL, Président de
la Société coopérative cotonnière d'Or-
léansville, auteur de l'ouvrage que nous
rappelions dans notre n° 119. Si les
chiffres ne concordent pas exactement
avec ceux de notre savant collaborateur,
c'est que dans un cas il s'agit de statis-
tiques officielles (probablement d'ex poî,la-
tionl), et, dans l'autre, des comptes d'une
affaire privée, dont ne peuvent tenir exac-
tement compte les bureaux du Gouverne-
ment Général. Nous donnons d'ailleurs ces
chiffres sans aucun commentaire, et sim-
plement pour concourir, dans la mesure
.de nos moyens, à la solution de cette
question controversée.
« L'usine d'Orléansville a reçu, en 1910,
161.964 kg. de coton à égrener, ayant
donné 49.946 kg. de fibre, 826 kg. de
scarto et 106.248 kg. de graines. Le prix
moyen de vente du kilo de coton est res-
sorti à 2 fr. 431, donnant un - total de
122.390 fr. de recette totale. Les chiffres
de 1909 avaient été de 72.018 fr. de re-
cette, et ceux de 1908 de 42.203 fr. Il est
certain que ces chiffres dénotent une pro-
duction non négligeable, sans préjudice
des autres éléments pouvant influer sur
le succès ou l'échec de cette culture en
Algérie. -
Il nous semble qu'en pareille matière,
c'est l'avenir qui nous dira si oui ou non il
est intéressant de poursuivre les essais de
coton dans l'Afrique du Nord, car il est
fort possible que des faits économiques
viennent, au moment où on s'y attendra
le moins, influeF sur les autres facteurs,
en diminuant la valeur des uns et en aug-
mentant celle des autres. Pour nous, tou- -
jours désireux de contribuer a l-'élucidation
complète d'une question agricole, nous
serons toujours heureux d'apporter, à
l'appui des deux thèses, les points nou-
veaux qui nous seront fournis, si, bien
entendu, ils le sont sous la forme impartiale
et scientifique qu'affectent ceux que nous
avons pu publier jusqu'à ce jour.
SGTNIRMGFC *
L'exportation du Soja.
Depuis l'article que nous avons consacré
aux produits du Soja, la faveur dont jouit
cette légumineuse ne s'est pas ralentie. Au
début de l'année, l'huile de Soja était
encore l'objet de nombreuses demandes,
en raison de la hausse de l'huile de lin ; le
port de Hull en a exporté en 1910 un total
de 113.372 barils, laissant encore en stock
au'31 décembre 21.000 tonnes de graines à
traiter. Un arrêt s'étant produit dans les
arrivages, par suite de la peste en Mand-
ch ourie, qui arrêtait les expéditions, la
demande n'aura fait que provoquer une
hausse marquée. Le produit n'est donepas,
à l'heure actuelle, en mauvaise posture.
Rien pourtant n'est changé dans les condi-
tions générales de son utilisation - et des
concurrences qu'il peut avoir à subir. La
suppression de la culture de l'opium au
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