Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1911 31 mai 1911
Description : 1911/05/31 (A11,N119). 1911/05/31 (A11,N119).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383837v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No 119 - NIAI 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 157
cation. Cet échantillon est très beau, et ne
le cède en rien à ceux que nous avons vus
de M. Textilis défibré à la main. Le débit
est, nous écrit-on, de 100 kg. de fibre
par journée de 10 heures. Si on se rappelle
que celle machine estdu prix de945 francs,
et que son poids est très réduit, on con-
viendra que les planteurs des Philippines
peuvent revenir de leur obstination pre-
mière, qui voulait que la machine fût por-
tative par deux hommes, tout en pouvant
débiter autantque les machines du Yucatan
débitent de feuilles d'agave. La machine
Faure réalise un juste milieu de nature à
satisfaire les exigences raisonnables.
Le caoutchouc et la Gutta
dans les colonies allemandes en 1909-1910.
- « Gummi-Zcitung » nous a donné récem-
ment, d'après l'Office Colonial de l'Empire,
les statistiques du caoutchouc dans les
colonies allemandes en 1909-1910 avec
quelques renseignements complémentaires
sur cette production. L'extension métho-
dique et continue des cultures se poursuit
et si toutes les colonies n'exportent pas
encore, du moins on prévoit prochaine-
ment la possibilité d'une exportation.
C'est l'Afrique Orientale allemande qui,
à ce point de vue, vient en tête des colonies
de l'empire. En un an, il s'y est créé plus
de 20 plantations nouvelles. Les 385 plan-
tations comptent 16.278 hectares (augmen-
tation dans l'année de 3.600 hectares) avec
14.462.000 arbres, sur lesquels sont en
rapport 3.740 hectaresavec3.498.000 arbres
pour la plupart Manihot Glaziowii. En
1909, les exportations ont presque triplé
de valeur sur 1908 : elles comprennent
218.468 kg. de c. de plantation et 208.835
kg. de c. de cueillette. D'après les rensei-
gnements joints, le caoutchouc est bien
préparé dans la colonie : on le lave à la
calandre, on le trempe dans une solution de
Purub et on le presse. Quelques planteurs
seulement se servent dur Purub pour
coaguler ; les autres emploient toujours le
jus de Sisal, l'acide carbolique et le jus de
Citrus. On estime le rapport net moyen-
d'un arbre à 30 pf., lorsque la gomme
brute vaut 4 Mk. la livre.
Au Kamerun, où la surface plantée est
quatre fois moindre (4.049 hectares), on
trouve surtout du Funtumia (3.005 hec-
tares) et de Y Hevea (988 hectares). Seuls,
23 hectares de Funtumia sont en rapport.
Pour la première fois en 1909 la colonie a
exporté de la Gutta (125 kg. pour 60 Mk.).
Le Togo n'a que 20.000 Manihot en
rapport (sur 132.500 arbres); en outre,
17 hectares de Funtumia et un peu d'Hevea
et de Ficus. Il a exporté 136.786 kg. de
caoutchouc d'avril 1909 à -avril 1910.
En 1910, la Nouvelle-Guinée avait en
rapport 295 hectares (85.500 arbres) , des
Ficus pour la moitié, des Funtumapour
plus d'un tiers et le reste en Hevea. Il y a
17 plantations noirvelles et 350 hectares
nouvellement plantés. La missionSchlech-
ter a rapporté quelques milliers de kg. de
Gutta des forêts vierges.
A Samoa, on ne trouve que des Hevea
(430.4DO arbres) et des Casiilloa (36.000
arbres). La colonie n'exporte pas de caout-
chouc, bien qu'on indique 14.000 arbres en
rapport. Les saignées auraient donné de
bons résultats sur Hevea et Castilloa.
Notons enfin que le caoutchouc des
colonies allemandes a son écoulement en
Allemagne pour la presque totalité.
Y. CAYLA.
"S'$
Un nouveau périodique, le « Pomona Journal
of Economie Botany ».
Nous sommes heureux de signaler à nos -
lecteurs l'apparition d'un nouveau confrère,
le « Poinona Journal of Economie Botany »,
qui sera spécialement consacré à l'horticul-
ture subtropicale. Il paraîtra tous les trois
mois, par les soins du Département de
Biologie du Pomona College de Californie,
que dirige M. A. J. CooK.
Le premier numéro de cette publication,
.que nous avons entre les mains, nous donne
cation. Cet échantillon est très beau, et ne
le cède en rien à ceux que nous avons vus
de M. Textilis défibré à la main. Le débit
est, nous écrit-on, de 100 kg. de fibre
par journée de 10 heures. Si on se rappelle
que celle machine estdu prix de945 francs,
et que son poids est très réduit, on con-
viendra que les planteurs des Philippines
peuvent revenir de leur obstination pre-
mière, qui voulait que la machine fût por-
tative par deux hommes, tout en pouvant
débiter autantque les machines du Yucatan
débitent de feuilles d'agave. La machine
Faure réalise un juste milieu de nature à
satisfaire les exigences raisonnables.
Le caoutchouc et la Gutta
dans les colonies allemandes en 1909-1910.
- « Gummi-Zcitung » nous a donné récem-
ment, d'après l'Office Colonial de l'Empire,
les statistiques du caoutchouc dans les
colonies allemandes en 1909-1910 avec
quelques renseignements complémentaires
sur cette production. L'extension métho-
dique et continue des cultures se poursuit
et si toutes les colonies n'exportent pas
encore, du moins on prévoit prochaine-
ment la possibilité d'une exportation.
C'est l'Afrique Orientale allemande qui,
à ce point de vue, vient en tête des colonies
de l'empire. En un an, il s'y est créé plus
de 20 plantations nouvelles. Les 385 plan-
tations comptent 16.278 hectares (augmen-
tation dans l'année de 3.600 hectares) avec
14.462.000 arbres, sur lesquels sont en
rapport 3.740 hectaresavec3.498.000 arbres
pour la plupart Manihot Glaziowii. En
1909, les exportations ont presque triplé
de valeur sur 1908 : elles comprennent
218.468 kg. de c. de plantation et 208.835
kg. de c. de cueillette. D'après les rensei-
gnements joints, le caoutchouc est bien
préparé dans la colonie : on le lave à la
calandre, on le trempe dans une solution de
Purub et on le presse. Quelques planteurs
seulement se servent dur Purub pour
coaguler ; les autres emploient toujours le
jus de Sisal, l'acide carbolique et le jus de
Citrus. On estime le rapport net moyen-
d'un arbre à 30 pf., lorsque la gomme
brute vaut 4 Mk. la livre.
Au Kamerun, où la surface plantée est
quatre fois moindre (4.049 hectares), on
trouve surtout du Funtumia (3.005 hec-
tares) et de Y Hevea (988 hectares). Seuls,
23 hectares de Funtumia sont en rapport.
Pour la première fois en 1909 la colonie a
exporté de la Gutta (125 kg. pour 60 Mk.).
Le Togo n'a que 20.000 Manihot en
rapport (sur 132.500 arbres); en outre,
17 hectares de Funtumia et un peu d'Hevea
et de Ficus. Il a exporté 136.786 kg. de
caoutchouc d'avril 1909 à -avril 1910.
En 1910, la Nouvelle-Guinée avait en
rapport 295 hectares (85.500 arbres) , des
Ficus pour la moitié, des Funtumapour
plus d'un tiers et le reste en Hevea. Il y a
17 plantations noirvelles et 350 hectares
nouvellement plantés. La missionSchlech-
ter a rapporté quelques milliers de kg. de
Gutta des forêts vierges.
A Samoa, on ne trouve que des Hevea
(430.4DO arbres) et des Casiilloa (36.000
arbres). La colonie n'exporte pas de caout-
chouc, bien qu'on indique 14.000 arbres en
rapport. Les saignées auraient donné de
bons résultats sur Hevea et Castilloa.
Notons enfin que le caoutchouc des
colonies allemandes a son écoulement en
Allemagne pour la presque totalité.
Y. CAYLA.
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Nous sommes heureux de signaler à nos -
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le « Poinona Journal of Economie Botany »,
qui sera spécialement consacré à l'horticul-
ture subtropicale. Il paraîtra tous les trois
mois, par les soins du Département de
Biologie du Pomona College de Californie,
que dirige M. A. J. CooK.
Le premier numéro de cette publication,
.que nous avons entre les mains, nous donne
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