Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1911 30 avril 1911
Description : 1911/04/30 (A11,N118). 1911/04/30 (A11,N118).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383836f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No 118 - AVRIL 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 125
n'empêche pas les élèves qui viennent lui
1 dèmander leur instruction d'y trouver tout
f ce dont ils ont besoin pour se documenter.
f F. M.
!IJ¡
Un progrès dans la coagulation mécanique
du latex de Ficus elastica.
i C'est de Java que nous vient la réalisa-
tion de ce progrès, car les lecteurs du
« J. d'A. T. » savent que la colonie hollan-
daise -est, jusqu'à ces toutes dernières
années,, restée fidèle à la plus vieille essence
caoutchoutifère asiatique : c'est seulement
-en 1910 que sont arrivées à l'âge d'exploi-
tation les premières cultures d'Hévéa du
sud-ouest de Java. On n'a pas oublié non
plus les grands repeuplements en Ficus
: elastica effectués dans l'île par le service
forestier, il y a 10 ans. Nous croyons donc
utile de revenir sur un résultat vieux de
- plusieurs mois (1) parce que, semble-t-il,
on n'a pas assez attiré l'attention sur le
perfectionnement apporté et sur l'intérêt
qu'il pourrait présenter pour d'autres latex.
La coagulation du latex dé- F. elastica
est relativement peu facile. On a essayé
bien des moyens ; aucun n'a donné des
: résultats parfaits. La plupart des planteurs
s'en tiennent à la coagulation mécanique
par battage avec une spatule en bois. Mais
la coagulation par ce moyen est d'ordi-
- naire fort longue, surtout lorsque le latex
- est très dilué, et elle exige, par conséquent,
beaucoup de main-d'œuvre. M. WEIJS nous
signale que dans une exploitation, on est
^arrivé à rendre la coagulation du latex,
même très aqueux, beaucoup plus rapide,
- en « amorçant » la coagulation. A cet
effet, chaque jour on prend dans la récolte
une petite quantité, un litre au plus, du
latex le plus épais. On le coagule rapide-
ment avec une spatuie en bois, non pas en
battant, mais en tournant assez vite. Une
fois ce coagulum obtenu, il suffit de verser
dans le même récipient du latex, même
très dilué, pour avoir une coagulation qui
(1) W. WEIJS : « Cultuur gids », 15 juin 1910.
s'opère en quinze minutes au plus, alors
que par battage simple, il faudrait des
heures. En un mot, le premier caillot de
gomme a « amorcé » le phénomène de la
coagulation.
L'intérêt de ce résultat, dont l'explica-
tion scientifique peut se concevoir, ne
nous semble pas cantonné à Java et au
Ficus elastica. Il ressort de ce procédé que,
dans la coagulation des latex, malgré les
succès obtenus pour un certain nombre
d'entre eux par les moyens chimiques, sur
lesquels toute l'attention s'est portée, il ne
faut pas négliger les moyens mécaniques
ou physiques. Ceux-ci ont l'avantage .de
n'introduire dans le latex aucun élément
étranger, ce qui donne le maximum de
chances pour que le caoutchouc résultant
possède ses propriétés caractéristiques na-
turelles. Aussi avons-nous vu M. P - OLssoN
SEFFER préconiser un moyen mécanique, à
l'exclusion de tout autre, pour coaguler le
latex de Castilloa elastica. Mais il y a, en
outre, le latex très difficilement coagu-
lable de Funtumiâ elastica, pour lequel
on peut dire que les agents chimiques
n'ont donné que des déboires. On n'a pas
- oublié l'essai de procédés physiques (dia-
lyse, filtration, dilution et soutirage), par
M. FICKENDEY, procédés que nous avons
exposés ici. Peut-être arriverait-on à un
meilleur résultat pratique par « l'amor-
çage » comme pour le Ficus elastica. Il
faudrait pour cela que soit inexacte l'opi-
nion du Dr FICKENDEY, que la difficulté de
coagulation est due à la présence, dans ce
latex, de corps anticoagulants et il fau-
drait, en outre, dans la pratique, que la
main-d'œuvre ne soit pas un obstacle.
V. CAYLA,
Ingénieur agronome.
cftj
La culture du bananier au Surinam.
Nous avons indiqué dans notre n° 113
quels étaient les désastres qui, sous forme
de maladies parasilaires, avaient arrêté
l'essor des bananeraies du Surinam. Il y a
peu de temps le Gouvernement avait décidé.
n'empêche pas les élèves qui viennent lui
1 dèmander leur instruction d'y trouver tout
f ce dont ils ont besoin pour se documenter.
f F. M.
!IJ¡
Un progrès dans la coagulation mécanique
du latex de Ficus elastica.
i C'est de Java que nous vient la réalisa-
tion de ce progrès, car les lecteurs du
« J. d'A. T. » savent que la colonie hollan-
daise -est, jusqu'à ces toutes dernières
années,, restée fidèle à la plus vieille essence
caoutchoutifère asiatique : c'est seulement
-en 1910 que sont arrivées à l'âge d'exploi-
tation les premières cultures d'Hévéa du
sud-ouest de Java. On n'a pas oublié non
plus les grands repeuplements en Ficus
: elastica effectués dans l'île par le service
forestier, il y a 10 ans. Nous croyons donc
utile de revenir sur un résultat vieux de
- plusieurs mois (1) parce que, semble-t-il,
on n'a pas assez attiré l'attention sur le
perfectionnement apporté et sur l'intérêt
qu'il pourrait présenter pour d'autres latex.
La coagulation du latex dé- F. elastica
est relativement peu facile. On a essayé
bien des moyens ; aucun n'a donné des
: résultats parfaits. La plupart des planteurs
s'en tiennent à la coagulation mécanique
par battage avec une spatule en bois. Mais
la coagulation par ce moyen est d'ordi-
- naire fort longue, surtout lorsque le latex
- est très dilué, et elle exige, par conséquent,
beaucoup de main-d'œuvre. M. WEIJS nous
signale que dans une exploitation, on est
^arrivé à rendre la coagulation du latex,
même très aqueux, beaucoup plus rapide,
- en « amorçant » la coagulation. A cet
effet, chaque jour on prend dans la récolte
une petite quantité, un litre au plus, du
latex le plus épais. On le coagule rapide-
ment avec une spatuie en bois, non pas en
battant, mais en tournant assez vite. Une
fois ce coagulum obtenu, il suffit de verser
dans le même récipient du latex, même
très dilué, pour avoir une coagulation qui
(1) W. WEIJS : « Cultuur gids », 15 juin 1910.
s'opère en quinze minutes au plus, alors
que par battage simple, il faudrait des
heures. En un mot, le premier caillot de
gomme a « amorcé » le phénomène de la
coagulation.
L'intérêt de ce résultat, dont l'explica-
tion scientifique peut se concevoir, ne
nous semble pas cantonné à Java et au
Ficus elastica. Il ressort de ce procédé que,
dans la coagulation des latex, malgré les
succès obtenus pour un certain nombre
d'entre eux par les moyens chimiques, sur
lesquels toute l'attention s'est portée, il ne
faut pas négliger les moyens mécaniques
ou physiques. Ceux-ci ont l'avantage .de
n'introduire dans le latex aucun élément
étranger, ce qui donne le maximum de
chances pour que le caoutchouc résultant
possède ses propriétés caractéristiques na-
turelles. Aussi avons-nous vu M. P - OLssoN
SEFFER préconiser un moyen mécanique, à
l'exclusion de tout autre, pour coaguler le
latex de Castilloa elastica. Mais il y a, en
outre, le latex très difficilement coagu-
lable de Funtumiâ elastica, pour lequel
on peut dire que les agents chimiques
n'ont donné que des déboires. On n'a pas
- oublié l'essai de procédés physiques (dia-
lyse, filtration, dilution et soutirage), par
M. FICKENDEY, procédés que nous avons
exposés ici. Peut-être arriverait-on à un
meilleur résultat pratique par « l'amor-
çage » comme pour le Ficus elastica. Il
faudrait pour cela que soit inexacte l'opi-
nion du Dr FICKENDEY, que la difficulté de
coagulation est due à la présence, dans ce
latex, de corps anticoagulants et il fau-
drait, en outre, dans la pratique, que la
main-d'œuvre ne soit pas un obstacle.
V. CAYLA,
Ingénieur agronome.
cftj
La culture du bananier au Surinam.
Nous avons indiqué dans notre n° 113
quels étaient les désastres qui, sous forme
de maladies parasilaires, avaient arrêté
l'essor des bananeraies du Surinam. Il y a
peu de temps le Gouvernement avait décidé.
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