Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1911 31 août 1911
Description : 1911/08/31 (A11,N122). 1911/08/31 (A11,N122).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383840b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N° 122 — Août 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 253
Cactus sans épines et destruction
- des épines.
Nous avons déjà entretenu nos lecleurs
des cactus sans épines spécialement cul-
tivés pour l'alimentation du bétail, ainsi
que de divers procédés de destruction des
épines, par flambage ou déchiquetage et
par fermentation.
• De nouvelles variétés sans épines ont
été .sélectionnées par les producteurs, en
même temps que des appareils de flambage
ont été mis au point par les constructeurs.
Parmi les variétés sans épines, qui offrent
certainement l'avantage de supprimer tout
traitement avant de les offrir au bétail,
nous pouvons aujourd'hui citer les variétés
sélectionnées par L. BURBÀN-K, en Californie,
sous les noms de Monterey, Chico et Ana-
ccmtha. Les deux premières sont principa-
lement cultivées-comme fourrage, la troi-
sième pour son fruit. Enfin, la Station
expérimentale de Saint-Domingue parle
aussi, d'essais sur la variété Marin, qui
appartiendrait au même groupe. Suivant
les producteurs, les cactus de Burbank
donneraient, en bon terrain de 1.200 à
1.500 t. de raquettes pour l'alimentation
des bestiaux, ou, cultivées pour le fruit,
de 500 à 600" t. de fruits et 300 à 400 t. de
raquettes. Dans les plusTnauvais terrains,
le rendement atteindrait encore, sans une
goutte d'eau pendant la végétation, de 50 à
100 tonnes de matière verte par hectare.
La reproduction par boutures donne des
feuilles nouvelles au bout dé deux mois de
plantation, et la plante atteint son complet
développement au bout de trois ans. On
- cite un exemplaire qui aurait atteint au
bout de trois ans le poids de 225 kg.
Les chiffres de rendement donnés par la
? Station expérimentale de Saint-Domingue
montrent qu'une plantation de 32 hectares
i permet de nourrir.pendant six mois jusqu'à
l 800 têtes de bétail.
Tous ces chiffres laissent la marge à une
> certaine exagération commerciale -pour
f présenter quand même un très grand inté-
l rêt pour les régions arides. Nous serions
désireux de savoir quels résultats ils don-
neraient dans certaines de nos colonies où
le manq ue de fourrage pendant la plus
grande partie de l'année est le plus grand
obstacle à l'introduction du bétail, et par
suite' aux progrès de l'agriculture.
A côté de ces variétés cultivées, il peut
être intéressant d'utiliser les peuplements
naturels, qui eux ne sont pas dépourvus
d'épines; aussi réunissons-nous dans la
même note ce qui a trait à l'introduction
de variétés inermes, et au traitement des
variétés épineuses. Il s'agit en l'espèce
d'une- sorte de torche portative à essence,
qui permet de parcourir de grandes éten-
dues en opérant rapidement, pour mettre
à la disposition d'un troupeau important
de grandes quantités de cactus immédiate-
ment utilisables. Le récipient d'essence est
fixé soit à la ceinture, soit sur le dos de
l'opérateur, et iL est muni d'une pompe
donnant une pression d'air d'environ 1 kg. ;
un tube flexible relie le réservoir à l'aju-
tage d'un pulvérisateur fixé à, l'extrémité -
d'un long tube muni d'une poignée servant
à le diriger. La flamme brûle à l'extrémité
du pulvérisateur, dans une sorte de cylindre
en .tôle qui concentre la flamme tout en
maintenant à une température élevée un
tube spirale en nickel placé contre les
parois internes de ce cylindre. La ma-
nœuvre est simple et consiste seulement à
promener la flamme sur les raquettes de
cactus, la finesse des épines suffisant à
rendre leur combustion presque .instan-
tanée au contact de la flamme ou même de
la température élevée qui règne-autour du
manchon en tôle. Le poids total de l'appa-
reil est de 8 kg., tout compris, et sa dépense
insignifiante. Il est hors de doute que cet
appareil ne soit infiniment plus pratique
que les torches employées précédemment
dans nombre de fermes, et qu'il puisse
rendre de grands services partout où la
présence des épines dans les peuplements
de cactus a jusqu'ici fait hésiter les proprié-
taires à tenter des essais d'alimentation,
faute de machines réellement efficaces.
Quant aux cactus sans épines, il est
Cactus sans épines et destruction
- des épines.
Nous avons déjà entretenu nos lecleurs
des cactus sans épines spécialement cul-
tivés pour l'alimentation du bétail, ainsi
que de divers procédés de destruction des
épines, par flambage ou déchiquetage et
par fermentation.
• De nouvelles variétés sans épines ont
été .sélectionnées par les producteurs, en
même temps que des appareils de flambage
ont été mis au point par les constructeurs.
Parmi les variétés sans épines, qui offrent
certainement l'avantage de supprimer tout
traitement avant de les offrir au bétail,
nous pouvons aujourd'hui citer les variétés
sélectionnées par L. BURBÀN-K, en Californie,
sous les noms de Monterey, Chico et Ana-
ccmtha. Les deux premières sont principa-
lement cultivées-comme fourrage, la troi-
sième pour son fruit. Enfin, la Station
expérimentale de Saint-Domingue parle
aussi, d'essais sur la variété Marin, qui
appartiendrait au même groupe. Suivant
les producteurs, les cactus de Burbank
donneraient, en bon terrain de 1.200 à
1.500 t. de raquettes pour l'alimentation
des bestiaux, ou, cultivées pour le fruit,
de 500 à 600" t. de fruits et 300 à 400 t. de
raquettes. Dans les plusTnauvais terrains,
le rendement atteindrait encore, sans une
goutte d'eau pendant la végétation, de 50 à
100 tonnes de matière verte par hectare.
La reproduction par boutures donne des
feuilles nouvelles au bout dé deux mois de
plantation, et la plante atteint son complet
développement au bout de trois ans. On
- cite un exemplaire qui aurait atteint au
bout de trois ans le poids de 225 kg.
Les chiffres de rendement donnés par la
? Station expérimentale de Saint-Domingue
montrent qu'une plantation de 32 hectares
i permet de nourrir.pendant six mois jusqu'à
l 800 têtes de bétail.
Tous ces chiffres laissent la marge à une
> certaine exagération commerciale -pour
f présenter quand même un très grand inté-
l rêt pour les régions arides. Nous serions
désireux de savoir quels résultats ils don-
neraient dans certaines de nos colonies où
le manq ue de fourrage pendant la plus
grande partie de l'année est le plus grand
obstacle à l'introduction du bétail, et par
suite' aux progrès de l'agriculture.
A côté de ces variétés cultivées, il peut
être intéressant d'utiliser les peuplements
naturels, qui eux ne sont pas dépourvus
d'épines; aussi réunissons-nous dans la
même note ce qui a trait à l'introduction
de variétés inermes, et au traitement des
variétés épineuses. Il s'agit en l'espèce
d'une- sorte de torche portative à essence,
qui permet de parcourir de grandes éten-
dues en opérant rapidement, pour mettre
à la disposition d'un troupeau important
de grandes quantités de cactus immédiate-
ment utilisables. Le récipient d'essence est
fixé soit à la ceinture, soit sur le dos de
l'opérateur, et iL est muni d'une pompe
donnant une pression d'air d'environ 1 kg. ;
un tube flexible relie le réservoir à l'aju-
tage d'un pulvérisateur fixé à, l'extrémité -
d'un long tube muni d'une poignée servant
à le diriger. La flamme brûle à l'extrémité
du pulvérisateur, dans une sorte de cylindre
en .tôle qui concentre la flamme tout en
maintenant à une température élevée un
tube spirale en nickel placé contre les
parois internes de ce cylindre. La ma-
nœuvre est simple et consiste seulement à
promener la flamme sur les raquettes de
cactus, la finesse des épines suffisant à
rendre leur combustion presque .instan-
tanée au contact de la flamme ou même de
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reil est de 8 kg., tout compris, et sa dépense
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appareil ne soit infiniment plus pratique
que les torches employées précédemment
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présence des épines dans les peuplements
de cactus a jusqu'ici fait hésiter les proprié-
taires à tenter des essais d'alimentation,
faute de machines réellement efficaces.
Quant aux cactus sans épines, il est
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