Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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32 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1911-05-31

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 31 mai 1911 31 mai 1911

Description : 1911/05/31 (A11,N119). 1911/05/31 (A11,N119).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383837v

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/01/2013

N° 119 — MAI 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 15

peu si l'on considère qu'elles sont de
nouveau prônées et encouragées depuis
une dizaine d'années.

Or, quels sont les chiffres fournis par
les, statistiques du Gouvernement général
de l'Algérie pour les quatre dernières
années?

Coton égrené.

QUtNJtUX VALKUR

Années 1907 350 65.000 fr.

— 1908. 354 45.000 »
— 1909. 403 44.000 »
— 1910. 270 29.000 »

Ces chiffres sont suggestifs. D'une part,
récolte insignifiante et réduction très
sensible de son poids en 1910. D'autre
part, diminution successive de la valeur
du produit qui pour l'an dernier ne présente
que le chiffre minime de vingt-neuf mille
francs.

Il faut ajouter que le coton n'a aucun
emploi local, et que les données de l'expor-

tation établissent seules la situation très
inférieure sinon à peu près nulle de cette
production.

Tous commentaires seraient superflus ;
cependant, il convient de rappeler qu'il y a
un demi-siècle, la production cotonnière
en Algérie, si artificielle qu'elle fût, était
trente fois plus considérable que main-
tenant, sans pour cela avoir constitué une
valeur bien importante. -
On peut conclure qu'il faut des indi-
cations plus sérieuses que des espérances
pour affirmer que la culture du cotonnier
donnera en Algérie de réels résultats.

Si cette culture annuelle, qui n'offre
aucune difficulté de pratique, reste depuis
des années dans un tel état stationnaire,
sinon de décroissance, il est sage d'en
rechercher la véritable cause, et sur ce
point, j'ai donné mon opinion.

Ch. RIVIÈRE.

La destruction des Rats dans les Plantations
Examen des divers procédés de destruction essayés dans les pays à climat tropical.

Mangoustes. et autres carnivores, poisons divers, virus contagieux.

Par M. O. LABROY.

Plusieurs notes, publiées dans les nos 27,
61, 68 et 97 du « J. d'A. T. », ont montré
l'importance considérable des dégâts occa-
sionnés par les rats à certaines cultures
tropicales; elles indiquaient en même
temps les principaux moyens de destruc-
tion auxquels ont eu recours les planteurs
pour se débarrasser de ces terribles ron-
geurs. Parmi ces procédés de destruction,
rappelons notamment l'utilisation en quel-
ques localités des Antilles ainsi qu'à Mau-
rice, de la mangouste, l'emploi des virus
contagieux et plus spécialement du virus
DUiYSZ, des vapeurs de sulfure de carbone,
et toute la série des poisons et des pièges.

Les demandes de divers abonnés du
« J. d'A. T. », plus que jamais éprouvés
par les rats, nous ont incité à exposer,

dans une note aussi succincte que possible,
les résultats obtenus récemment par cer-
tains services d'Agriculture, qui ont pro-
cédé à d'intéressantes expériences de déra-
tisation. Si ces résultats sont encore néga-
tifs pour la plupart, ils témoignent, du
moins, d'un sérieux effort et d'un vif désir
d'aboutir; ils montrent en même temps
l'orientation nouvelle des recherches ac-
tuellement en cours.

UTILISATION DES MANGOUSTES. — Les opi-
nions demeurent très contradictoires en
ce qui concerne les services rendus par
cette sorte de belette, introduite de l'Inde
à Trinidad, Barbades, Sainte-Lucie, Porto-
Rico, la Jamaïque et quelques autres points
des Antilles. On affirme généralement que
les mangoustes détruisent une énorme

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