Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1897-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1897 05 octobre 1897
Description : 1897/10/05 (A1,N5,T1). 1897/10/05 (A1,N5,T1).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381461h
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
VARIÉTÉS 175
LA CULTURE DE LA CANNE A SUCRE
ET LA SUCRERIE EN ÉGYPTE (Fin.)
Examinons maintenant les procédés de fabrication de la Daïra Sanieh en
prenant comme exemple l'usine de Rodah, qui est la plus belle sinon la plus
importante des usines de cette puissante administration.
Lematériel de ces usines a été fourni à Ismaïl Pacha par la maison Cail, de Paris.
La fabrication du sucre comprend sept opérations (i) :
1° Extraction; 2° défécation simple; 3° filtration des jus sur noir animal et
des écumes dans des filtres-presses; 4° évaporation ; 5° filtration; 60 cuite en
grains;.7° turbinage.
Les cannes sont amenées à l'usine au moyen de 6 locomotives de 25 tonnes
en ordre de marche et de 250 wagons pouvant être chargés de 5,000 kg. de
Fig. 1. — Un champ de cannes à sucre en Egypte.
cannes. Pendant la journée les cannes sont jetées sur les élévateurs, et on en
fait, en outre, des tas énormes qui sont la nuit jetés à leur tour sur les élévateurs.
Extraction. — Les cannes sont amenées par Jes élévateurs dans deux pre-
miers moulins (diamètre des cylindres, 99 centimètres; longueur 2 mètres ;
puissance de la machine, 50 chevaux; vitesse du cylindre, 1 tour 60 à la
minute; vitesse de la machine, 28 tours). A la sortie du premier moulin la
bagasse est imbibée d'eau bouillante, puis est repressée dans un second moulin
identique au premier. A-la sortie du second moulin, la bagasse est envoyée au
champ de bagasse où elle sèche pendant 8 à 10 jours avant d'être brûlée dans
les générateurs. A l'usine de Rodah il y a 22 générateurs tubulaires de
100 chevaux chacun. On marche avec 16 à 17 générateurs dont trois ou quatre
seulement consomment toute la bagasse. Les autres sont chauffés avec du
(1) Cette étude sur la fabrication même a été publiée par l'auteur dans les Annales
de la science agronomique.,
LA CULTURE DE LA CANNE A SUCRE
ET LA SUCRERIE EN ÉGYPTE (Fin.)
Examinons maintenant les procédés de fabrication de la Daïra Sanieh en
prenant comme exemple l'usine de Rodah, qui est la plus belle sinon la plus
importante des usines de cette puissante administration.
Lematériel de ces usines a été fourni à Ismaïl Pacha par la maison Cail, de Paris.
La fabrication du sucre comprend sept opérations (i) :
1° Extraction; 2° défécation simple; 3° filtration des jus sur noir animal et
des écumes dans des filtres-presses; 4° évaporation ; 5° filtration; 60 cuite en
grains;.7° turbinage.
Les cannes sont amenées à l'usine au moyen de 6 locomotives de 25 tonnes
en ordre de marche et de 250 wagons pouvant être chargés de 5,000 kg. de
Fig. 1. — Un champ de cannes à sucre en Egypte.
cannes. Pendant la journée les cannes sont jetées sur les élévateurs, et on en
fait, en outre, des tas énormes qui sont la nuit jetés à leur tour sur les élévateurs.
Extraction. — Les cannes sont amenées par Jes élévateurs dans deux pre-
miers moulins (diamètre des cylindres, 99 centimètres; longueur 2 mètres ;
puissance de la machine, 50 chevaux; vitesse du cylindre, 1 tour 60 à la
minute; vitesse de la machine, 28 tours). A la sortie du premier moulin la
bagasse est imbibée d'eau bouillante, puis est repressée dans un second moulin
identique au premier. A-la sortie du second moulin, la bagasse est envoyée au
champ de bagasse où elle sèche pendant 8 à 10 jours avant d'être brûlée dans
les générateurs. A l'usine de Rodah il y a 22 générateurs tubulaires de
100 chevaux chacun. On marche avec 16 à 17 générateurs dont trois ou quatre
seulement consomment toute la bagasse. Les autres sont chauffés avec du
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