Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1933 01 octobre 1933
Description : 1933/10/01 (A22,N190)-1933/10/31. 1933/10/01 (A22,N190)-1933/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381315x
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
106 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
méthodique pouvant permettre des déductions au point de vue
de leur utilisation rationnelle. La Guadeloupe n'a fourni aucun
renseignement.
En Indochine on peut utiliser des phosphates locaux. Il est
en outre introduit environ 5.ooo tonnes d'engrais divers, ce qui
est peu d'ailleurs.
Pour résumer, on peut dire que, dans tous les territoires colo-
niaux, la question des engrais à incorporer au sol en vue du relè-
vement des rendements des cultures s'est posée. Il ne pouvait
en être autrement, car nos récoltes sont très inférieures à celles
d'autres régions : riz Indochine, moyenne 15 à 20 quintaux;
Siam et Birmanie, 20 à 25 quintaux; Japon, 33 quintaux;
Italie, âo à â5 quintaux; Arachides : Sénégal, 800 kilogrammes;
Etats-Unis, 2.5oo à 3.ooo kilogrammes; Coton : Afrique, 60 kilo-
grammes; Etats-Unis, 120 à 150 kilogrammes; et
Mais on peut ajouter aussi que cette question a été résolue
empiriquement et n'a jamais été systématiquement étudiée. Les
seuls travaux méthodiques connus sont ceux, trop peu nombreux
malheureusement, exécutés par M. BONNEFOY à Madagascar.
IMPUISSANCE DE LA PLANTE À UTILISER LES ÉLÉMENTS DU SOL.
Dans certains cas et notamment chez les planteurs de cannes qui
ont intensifié leurs cultures, on a admis le principe de propor-
tionnalité entre les éléments exportés par la culture et la formule
d'engrais à employer. Il en est ainsi dans la culture aux Hawaï.
Cela se défend et les rendements obtenus le démontrent, mais,
dans ce cas, le potentiel latent du sol n'est pas mis en activité,
il n'y a que restitution simple comme le ferait une fumure orga-
nique avec cette différence cependant que dans la dernière les
éléments peuvent être plus assimilables que dans la première.
Il n'est d'ailleurs pas sûr que la plante utilise au maximum les
éléments ainsi rapportés.
En voici un exemple tiré de l'emploi des engrais minéraux par
une société privée et sur la canne à sucre.
Le Potentiel pH == 7,3 est celui qui a été reconnu le meilleur
pour le développement de cette graminée. Dans le cas envisagé,
la valeur du pH n'est pas indiquée, mais il est signalé qu'il n'y
méthodique pouvant permettre des déductions au point de vue
de leur utilisation rationnelle. La Guadeloupe n'a fourni aucun
renseignement.
En Indochine on peut utiliser des phosphates locaux. Il est
en outre introduit environ 5.ooo tonnes d'engrais divers, ce qui
est peu d'ailleurs.
Pour résumer, on peut dire que, dans tous les territoires colo-
niaux, la question des engrais à incorporer au sol en vue du relè-
vement des rendements des cultures s'est posée. Il ne pouvait
en être autrement, car nos récoltes sont très inférieures à celles
d'autres régions : riz Indochine, moyenne 15 à 20 quintaux;
Siam et Birmanie, 20 à 25 quintaux; Japon, 33 quintaux;
Italie, âo à â5 quintaux; Arachides : Sénégal, 800 kilogrammes;
Etats-Unis, 2.5oo à 3.ooo kilogrammes; Coton : Afrique, 60 kilo-
grammes; Etats-Unis, 120 à 150 kilogrammes; et
Mais on peut ajouter aussi que cette question a été résolue
empiriquement et n'a jamais été systématiquement étudiée. Les
seuls travaux méthodiques connus sont ceux, trop peu nombreux
malheureusement, exécutés par M. BONNEFOY à Madagascar.
IMPUISSANCE DE LA PLANTE À UTILISER LES ÉLÉMENTS DU SOL.
Dans certains cas et notamment chez les planteurs de cannes qui
ont intensifié leurs cultures, on a admis le principe de propor-
tionnalité entre les éléments exportés par la culture et la formule
d'engrais à employer. Il en est ainsi dans la culture aux Hawaï.
Cela se défend et les rendements obtenus le démontrent, mais,
dans ce cas, le potentiel latent du sol n'est pas mis en activité,
il n'y a que restitution simple comme le ferait une fumure orga-
nique avec cette différence cependant que dans la dernière les
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Il n'est d'ailleurs pas sûr que la plante utilise au maximum les
éléments ainsi rapportés.
En voici un exemple tiré de l'emploi des engrais minéraux par
une société privée et sur la canne à sucre.
Le Potentiel pH == 7,3 est celui qui a été reconnu le meilleur
pour le développement de cette graminée. Dans le cas envisagé,
la valeur du pH n'est pas indiquée, mais il est signalé qu'il n'y
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