Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1933 01 septembre 1933
Description : 1933/09/01 (A22,N189)-1933/09/30. 1933/09/01 (A22,N189)-1933/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381314h
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
80 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Les plantations indigènes étant de très faible étendue, il devient
impossible de demander à chaque indigène d'acheter les machines
appropriées pour la préparation de leur café. Leur coût est d'ail-
leurs prohibitif pour un planteur qui ne produit que quelques
centaines de kilogrammes de café et c'est le cas de nombreux
indigènes.
Aussi, la seule méthode qui nous parait pratique, est de créer,
dans les principaux centres producteurs des usines coopératives,
capables de traiter le café des planteurs, et dirigées au début par
le personnel européen du service de propagande.
| C'est ce que le gouvernement de la colonie a entrepris depuis
une année, et déjà une usine fonctionne dans un centre important
de production.
Les indigènes ont reconnu la supériorité des machines pour la
préparation et si l'administration continue ses efforts, dans ce
sens, pendant plusieurs années, il est certain, que les cafés exportés
seront beaucoup plus uniformes.
Cependant, même avec les usines coopératives, il sera impos-
sible de traiter tous les cafés provenant des plantations indigènes ;
certains villages sont souvent très éloignés et les transports trop
difficiles.
Aussi, pour que ces cafés puissent être également exportés en
lots homogènes, il est absolument indispensable qu'ils soient
traités une seconde fois, et classés, avant l'embarquement, dans
des usines installées dans les ports. La standardisation ne pourra
être utile que lorsque ces usines centrales seront installées.
Enfin, un meilleur entretien des plantations indigènes est une
seconde amélioration aussi importante à réaliser.
Trop de caféières sont abandonnées ou ne sont point sarclées
en temps voulu. Les herbes recouvrent souvent les caféiers qui,
dans cet état, ne peuvent produire que des grains mal nourris
ou trop petits.
La généralité des plantations indigènes sont insuffisamment
ombragées et il faudra, progressivement, convaincre les planteurs
par des exemples, de l'utilité de l'ombrage.
Les petits grains, si nombreux certaines années, sont, en grande
partie, le résultat d'une mauvaise culture; étant très dépréciés
sur les marchés européens il faut, dans l'intérêt de tous les plan-
Les plantations indigènes étant de très faible étendue, il devient
impossible de demander à chaque indigène d'acheter les machines
appropriées pour la préparation de leur café. Leur coût est d'ail-
leurs prohibitif pour un planteur qui ne produit que quelques
centaines de kilogrammes de café et c'est le cas de nombreux
indigènes.
Aussi, la seule méthode qui nous parait pratique, est de créer,
dans les principaux centres producteurs des usines coopératives,
capables de traiter le café des planteurs, et dirigées au début par
le personnel européen du service de propagande.
| C'est ce que le gouvernement de la colonie a entrepris depuis
une année, et déjà une usine fonctionne dans un centre important
de production.
Les indigènes ont reconnu la supériorité des machines pour la
préparation et si l'administration continue ses efforts, dans ce
sens, pendant plusieurs années, il est certain, que les cafés exportés
seront beaucoup plus uniformes.
Cependant, même avec les usines coopératives, il sera impos-
sible de traiter tous les cafés provenant des plantations indigènes ;
certains villages sont souvent très éloignés et les transports trop
difficiles.
Aussi, pour que ces cafés puissent être également exportés en
lots homogènes, il est absolument indispensable qu'ils soient
traités une seconde fois, et classés, avant l'embarquement, dans
des usines installées dans les ports. La standardisation ne pourra
être utile que lorsque ces usines centrales seront installées.
Enfin, un meilleur entretien des plantations indigènes est une
seconde amélioration aussi importante à réaliser.
Trop de caféières sont abandonnées ou ne sont point sarclées
en temps voulu. Les herbes recouvrent souvent les caféiers qui,
dans cet état, ne peuvent produire que des grains mal nourris
ou trop petits.
La généralité des plantations indigènes sont insuffisamment
ombragées et il faudra, progressivement, convaincre les planteurs
par des exemples, de l'utilité de l'ombrage.
Les petits grains, si nombreux certaines années, sont, en grande
partie, le résultat d'une mauvaise culture; étant très dépréciés
sur les marchés européens il faut, dans l'intérêt de tous les plan-
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