Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1906 30 juin 1906
Description : 1906/06/30 (A6,N60). 1906/06/30 (A6,N60).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378380d
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 175
- .......... Page(s) .......... 184
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- .......... Page(s) .......... 186
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- .......... Page(s) .......... 187
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- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
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- .......... Page(s) .......... 192
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1172-1203. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 164
188 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE iI 60 — JUIN 1900
tation directe fournissent à Marseille toujours
de l'huile douce à condition d'être travaillées
comme il convient. Or on sait que ces grai-
nes arrivent décortiquées, tout comme celles
de l'Inde; nous avons même publié, dans les
premiers nos du « J. d'A. T. », tout un dossier
de correspondances à ce sujet.
Nous aimerions connaître l'avis des hui-
liers de Marseille, de Bordeaux, de Delft,
etc., sur la questione; lIe est aussi intéressante
pour le cultivateur que pour le naturaliste. —
N.D.L.R.
*
* #
J'ai eu l'honneur de recevoir épreuve de
mes lettres de janvier et février (nO 58,
p. 109), et si je prends la plume aujourd'hui
c'est pour vous signaler l'erreur que vous
avez commise dans votre Note de la Rédac-
tion au sujet de la qualité défectueuse de
nos huiles. Vous avez raison de dire qu'à
Marseille et ailleurs on fait des huiles bou-
chables avec les arachides, mais je vous
ferai observer qu'à Marseille on fait
également avec nos graines, très riches
en rancidité, une huile qui ne va qu'à la
chaudière du savonnier. Il y a arachides et
arachides.
Ainsi prenez celles du Sénégal en géné-
ral et demandez aux fabricants pourquoi
les Ruflsque se paient sensiblement plus
cher que les Gambie ou bas de cote. Ils
vous répondront qu'avec les Ruflsque ils
ont une huile surfine tandis que les autres
sortes sont loin de l'égaler.
Nos graines contiennent un principe de
rancidité très prononcé et qui ne fait que
se développer pendant la traversée, car elles
sont presque entièrement expédiées après
avoir été décortiquées.
Ce principe dû au climat ou à la nature
du sol existe si bien que nos graines expé-
diées en coques, décortiquées à l'arrivée,
puis triturées, donnent une huile petite bou-
chable qui pendant les chaleurs de l'été
rancit du 28 au 30me jour, et un peu plus
tard pendant l'hiver.
Les 9/10 de notre récolte proviennent de
Semences-Mozambiques ; et tandis que les
Mozambiques reçues à Marseille directe-
tement du Mozambique donnent une huile
excellente, nos expéditions arrivent très
rances.
Les graines du Sénégal, cultivées chez
nous, donnent la première année une huile
parfaite, mais l'année suivante c'est tout
différent.
Notre récolte tire à sa fin; elle aura été en
définitive supérieure à l'estimation du Gou-
vernement anglais : on peut compter que
les quantités expédiées, celles triturées
dans l'Inde et enfin la réserve pour les pro-
chains ensemencements finiront par totali-
ser 200.000 balles.
Les cultivateurs, encouragés par les hauts
prix obtenus, sa préparent à semer large-
ment la prochaine récolte. Il nous faut com-
mencer par avoir les pluies de la mousson de
S.-O. en juillet-août, puisaprès, les pluies de
la mousson de N.-E. Si les circonstances
atmosphériques sont bonnes, 1907 aura une
récolte magnifique.
Non seulement l'huile a été très deman-
dée, mais encore les tourteaux ont marché
de pair. Hambourg n'avait jamais acheté
comme il l'a fait cette année.
A. POCLAIN.
Pondichéry, 25 mai 1906.
Fabrication des Chapeaux dits de Panama
dans l'Equateur et la Colombie.
Les chapeaux, dits de Panama, sont revenus
à la mode (comparer p. 182 de ce n°, chronique
des fibres). A Paris, en particulier, il s'en vend
des quantités formidables. Mais l'article démo-
cratique que débitent nos chapeliers (les « Pa-
namas» les plus chers n'y dépassent pas 20fr.)
n'a qu'un rapport très éloigné avec le vrai
« Panama » qui est un produit de grand luxe,
inabordable pour la foule. Cette marchandise
courante vient de régions tout à fait diffé-
rentes, entre autres, à en juger par les rap-
ports consulaires, — de chez un industriel
français établi à Java et qui a su tirer un
excellent parti du bambou fendu.
Le « Panama » d'origine est fait, au con-
traire, avec des feuilles de Carludovica pal-
mata. M. O. LABROY a bien voulu traduire
pour nous, d'après le « Indian Planting and
Gardening », une note sur la fabrication de
tation directe fournissent à Marseille toujours
de l'huile douce à condition d'être travaillées
comme il convient. Or on sait que ces grai-
nes arrivent décortiquées, tout comme celles
de l'Inde; nous avons même publié, dans les
premiers nos du « J. d'A. T. », tout un dossier
de correspondances à ce sujet.
Nous aimerions connaître l'avis des hui-
liers de Marseille, de Bordeaux, de Delft,
etc., sur la questione; lIe est aussi intéressante
pour le cultivateur que pour le naturaliste. —
N.D.L.R.
*
* #
J'ai eu l'honneur de recevoir épreuve de
mes lettres de janvier et février (nO 58,
p. 109), et si je prends la plume aujourd'hui
c'est pour vous signaler l'erreur que vous
avez commise dans votre Note de la Rédac-
tion au sujet de la qualité défectueuse de
nos huiles. Vous avez raison de dire qu'à
Marseille et ailleurs on fait des huiles bou-
chables avec les arachides, mais je vous
ferai observer qu'à Marseille on fait
également avec nos graines, très riches
en rancidité, une huile qui ne va qu'à la
chaudière du savonnier. Il y a arachides et
arachides.
Ainsi prenez celles du Sénégal en géné-
ral et demandez aux fabricants pourquoi
les Ruflsque se paient sensiblement plus
cher que les Gambie ou bas de cote. Ils
vous répondront qu'avec les Ruflsque ils
ont une huile surfine tandis que les autres
sortes sont loin de l'égaler.
Nos graines contiennent un principe de
rancidité très prononcé et qui ne fait que
se développer pendant la traversée, car elles
sont presque entièrement expédiées après
avoir été décortiquées.
Ce principe dû au climat ou à la nature
du sol existe si bien que nos graines expé-
diées en coques, décortiquées à l'arrivée,
puis triturées, donnent une huile petite bou-
chable qui pendant les chaleurs de l'été
rancit du 28 au 30me jour, et un peu plus
tard pendant l'hiver.
Les 9/10 de notre récolte proviennent de
Semences-Mozambiques ; et tandis que les
Mozambiques reçues à Marseille directe-
tement du Mozambique donnent une huile
excellente, nos expéditions arrivent très
rances.
Les graines du Sénégal, cultivées chez
nous, donnent la première année une huile
parfaite, mais l'année suivante c'est tout
différent.
Notre récolte tire à sa fin; elle aura été en
définitive supérieure à l'estimation du Gou-
vernement anglais : on peut compter que
les quantités expédiées, celles triturées
dans l'Inde et enfin la réserve pour les pro-
chains ensemencements finiront par totali-
ser 200.000 balles.
Les cultivateurs, encouragés par les hauts
prix obtenus, sa préparent à semer large-
ment la prochaine récolte. Il nous faut com-
mencer par avoir les pluies de la mousson de
S.-O. en juillet-août, puisaprès, les pluies de
la mousson de N.-E. Si les circonstances
atmosphériques sont bonnes, 1907 aura une
récolte magnifique.
Non seulement l'huile a été très deman-
dée, mais encore les tourteaux ont marché
de pair. Hambourg n'avait jamais acheté
comme il l'a fait cette année.
A. POCLAIN.
Pondichéry, 25 mai 1906.
Fabrication des Chapeaux dits de Panama
dans l'Equateur et la Colombie.
Les chapeaux, dits de Panama, sont revenus
à la mode (comparer p. 182 de ce n°, chronique
des fibres). A Paris, en particulier, il s'en vend
des quantités formidables. Mais l'article démo-
cratique que débitent nos chapeliers (les « Pa-
namas» les plus chers n'y dépassent pas 20fr.)
n'a qu'un rapport très éloigné avec le vrai
« Panama » qui est un produit de grand luxe,
inabordable pour la foule. Cette marchandise
courante vient de régions tout à fait diffé-
rentes, entre autres, à en juger par les rap-
ports consulaires, — de chez un industriel
français établi à Java et qui a su tirer un
excellent parti du bambou fendu.
Le « Panama » d'origine est fait, au con-
traire, avec des feuilles de Carludovica pal-
mata. M. O. LABROY a bien voulu traduire
pour nous, d'après le « Indian Planting and
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