Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1906 30 juin 1906
Description : 1906/06/30 (A6,N60). 1906/06/30 (A6,N60).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378380d
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1172-1203. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 164
174 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No GO - -JUIN 190&
15 à 30 tiges de lni50 de hauteur, tandis que,
dans un champ laissé à titre d'expérience,
sans sarclage, la partie ainsi abandonnée ne
produisit que 3 à 5 tiges par souche ; la par-
celle désherbée du même champ (parcelle
de contrôle) en donna de 10 à 15. L'on voit
ainsi qu'il est de toute nécessité de tenir les
champs de ramie tout à fait propres, malgré
les frais assez élevés qu'impose cet entre-
tien, attendu que ce travail ne peut être fait
qu'à la main, par crainte d'endommager les
souches et les jeunes pousses.
Dans des champs âgés de 3 ans, cultivés
avec soin, aucun signe d'épuisement ne
s'est encore manifesté; cependant, il semble
que la partie supérieure des souches a ten-
dance à se lignifier ce qui gênerait le déve-
loppement des nouvelles tiges. Pour l'éviter
on a l'intention d'enlever cette partie
ligneuse chaque année, afin de rajeu"
ni? les plantes. L'expérience seule pourra
montrer si l'idée est bonne. *
La ramie étant une culture très épuisante,
la question des engrais mérite d'être étudiée
avec grand soin; les cultures faites sans en-
grais ne donnent que des récoltes médio-
cres. De bons résultats furent obtenus par
l'emploi de déchets (« seeth ») d'indigo.
Il est admis que les déchets de la ramie
même, telles que les feuilles, l'écorce et le
bois, constituent un engrais parfaitement
suffisant pour restituer au sol ce que la ré-
colte lui a enlevé. Mais, jusqu'à ce jour, le
contrôle n'a pu en être fait par le syndicat,
attendu que la défibration n'a été faite nulle
part encore d'une manière suivie. Toute-
fois à Dalsing Serai, un engrais formé de
débris de ramie décomposés, fut appliqué
sur des champs d'essais et les résultats obte-
nus furent des meilleurs ; la quantité d'en-
grais à employer par acre ii'a-pas encore été
déterminée. A Dalsing Serai et à Mookta-
pore où 60 et 40 acres sont respectivement
en plein rapport, il y a de toute façon une
quantité suffisante de débris fermentés qui
vont être .employés comme engrais. De plus
les feuilles, séparées des tiges au moment
de la récolte, sont laissées sur le sol, formant
ainsi unecouverture fort profitable aux sou-
ches de ramie et constituent également un
engrais.
La ramie est très exigeante au point
de vue de l'humidité : elle demande
beaucoup d'eau pour bien se développer,
mais cette eau ne doit pas persister trop
longtemps dans le sol : la pourriture des
racines serait alors à redouter ; la triste
expérience en fut faite dans certaines plan-
tations établies dans des bas-fonds où des
champs entiers, plusieurs centaines d'acres,
furent détruits en septembre dernier à la
suite de pluies abondantes. La ramie veut
une somme annuelle de pluies d'au moins
45 pouces (lm15) ; c'est ainsi que la culture
dût être abandonnée dans 2 exploitations où
la somme des pluies ne dépassa pas 35 pou-
ces (0m90.) La culture ne fut donc poursui-
vie que dans 7 exploitations représentant
une superficie de 3.100 acres dont 1.950
acres étaient déjà plantés en février 1906 ;
les 1.150 acres restants seront plantés, li-
sons-nous, à la prochaine saison des pluies..
Il est très important de récolter les tiges à
point : Coupées trop tôt, elles donnent une
fibre très fine mais trop peu abondante :
coupées trop tard, la décortication en est
plus difficile et la fibre produite est cas-
sante. Le meilleur moment, ditM. KARPELÈS
est lorsque la base de la tige prend une cou-
leur brunâtre sur une hauteur de 10
pouces (011125).
Les tiges doivent être travaillées immédia-
tement après avoir été coupées; en effet la
décortication se fait beaucoup plus facile-
ment si l'on opère dans les 12 heures qui sui-
vent la coupe. Lorsqu'elles sont sèches,
l'opération est plus difficile et le rendement
en fibre est inférieur, Si l'on est forcé de
différer la décortication, les tiges, après
avoir été effeuillées, sont réunies par petits
paquets de 30 à 40 et conservées dans l'eau
où elles peuvent séjourner 18 heures sans.
s'altérer.
La fibre gardant 30 de gomme, sèche
mal sous le climat du Bengale. Le Syndicat
s'est vu obligé de faire construire à Paris
et d'installer dans chaque exploitation des
appareils spéciaux pour le séchage arti-
15 à 30 tiges de lni50 de hauteur, tandis que,
dans un champ laissé à titre d'expérience,
sans sarclage, la partie ainsi abandonnée ne
produisit que 3 à 5 tiges par souche ; la par-
celle désherbée du même champ (parcelle
de contrôle) en donna de 10 à 15. L'on voit
ainsi qu'il est de toute nécessité de tenir les
champs de ramie tout à fait propres, malgré
les frais assez élevés qu'impose cet entre-
tien, attendu que ce travail ne peut être fait
qu'à la main, par crainte d'endommager les
souches et les jeunes pousses.
Dans des champs âgés de 3 ans, cultivés
avec soin, aucun signe d'épuisement ne
s'est encore manifesté; cependant, il semble
que la partie supérieure des souches a ten-
dance à se lignifier ce qui gênerait le déve-
loppement des nouvelles tiges. Pour l'éviter
on a l'intention d'enlever cette partie
ligneuse chaque année, afin de rajeu"
ni? les plantes. L'expérience seule pourra
montrer si l'idée est bonne. *
La ramie étant une culture très épuisante,
la question des engrais mérite d'être étudiée
avec grand soin; les cultures faites sans en-
grais ne donnent que des récoltes médio-
cres. De bons résultats furent obtenus par
l'emploi de déchets (« seeth ») d'indigo.
Il est admis que les déchets de la ramie
même, telles que les feuilles, l'écorce et le
bois, constituent un engrais parfaitement
suffisant pour restituer au sol ce que la ré-
colte lui a enlevé. Mais, jusqu'à ce jour, le
contrôle n'a pu en être fait par le syndicat,
attendu que la défibration n'a été faite nulle
part encore d'une manière suivie. Toute-
fois à Dalsing Serai, un engrais formé de
débris de ramie décomposés, fut appliqué
sur des champs d'essais et les résultats obte-
nus furent des meilleurs ; la quantité d'en-
grais à employer par acre ii'a-pas encore été
déterminée. A Dalsing Serai et à Mookta-
pore où 60 et 40 acres sont respectivement
en plein rapport, il y a de toute façon une
quantité suffisante de débris fermentés qui
vont être .employés comme engrais. De plus
les feuilles, séparées des tiges au moment
de la récolte, sont laissées sur le sol, formant
ainsi unecouverture fort profitable aux sou-
ches de ramie et constituent également un
engrais.
La ramie est très exigeante au point
de vue de l'humidité : elle demande
beaucoup d'eau pour bien se développer,
mais cette eau ne doit pas persister trop
longtemps dans le sol : la pourriture des
racines serait alors à redouter ; la triste
expérience en fut faite dans certaines plan-
tations établies dans des bas-fonds où des
champs entiers, plusieurs centaines d'acres,
furent détruits en septembre dernier à la
suite de pluies abondantes. La ramie veut
une somme annuelle de pluies d'au moins
45 pouces (lm15) ; c'est ainsi que la culture
dût être abandonnée dans 2 exploitations où
la somme des pluies ne dépassa pas 35 pou-
ces (0m90.) La culture ne fut donc poursui-
vie que dans 7 exploitations représentant
une superficie de 3.100 acres dont 1.950
acres étaient déjà plantés en février 1906 ;
les 1.150 acres restants seront plantés, li-
sons-nous, à la prochaine saison des pluies..
Il est très important de récolter les tiges à
point : Coupées trop tôt, elles donnent une
fibre très fine mais trop peu abondante :
coupées trop tard, la décortication en est
plus difficile et la fibre produite est cas-
sante. Le meilleur moment, ditM. KARPELÈS
est lorsque la base de la tige prend une cou-
leur brunâtre sur une hauteur de 10
pouces (011125).
Les tiges doivent être travaillées immédia-
tement après avoir été coupées; en effet la
décortication se fait beaucoup plus facile-
ment si l'on opère dans les 12 heures qui sui-
vent la coupe. Lorsqu'elles sont sèches,
l'opération est plus difficile et le rendement
en fibre est inférieur, Si l'on est forcé de
différer la décortication, les tiges, après
avoir été effeuillées, sont réunies par petits
paquets de 30 à 40 et conservées dans l'eau
où elles peuvent séjourner 18 heures sans.
s'altérer.
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mal sous le climat du Bengale. Le Syndicat
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