Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1906 31 mai 1906
Description : 1906/05/31 (A6,N59). 1906/05/31 (A6,N59).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378379r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1160=1178 . Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 133
142 1 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 59 - MAI 1906
Les passages suivants touchent plus direc-
tement aux points litigieux soulevés par
M. LAURENT :
Au Sylhet, peu de fibres est obtenu des
plants de 3 ans, les feuilles coupées ayant à
peine 1 mètre de long; 200 kg. au maximum
de fibre par hectare.
L'année suivante, par contre, on peut
compter sur un rendement de 500 kilos de
fibres à l'hectare, quantité qui sera doublée
dans la cinquième année de la plantation,
époque à laquelle la plante a atteint son
entière maturité. A partir de ce moment,
jusqu'à ce qu'elle fasse sa hampe, une
plante adulte rapportera de 24 à 30 feuilles
par an. La proportion de fibre par rapport
au poids de la feuille varie beaucoup sui-
vant les endroits de la plantation et suivant
les pieds d'agaves. Dans l'Inde, cette pro-
portion arrive à être de 3 V3 à 4 o/0. Dans
le Yucatan, c'est à peu près la même chose,
bien que parfois des lots de feuilles de
sisal y donnent l'énorme rendement de
6 V2 °/o-
Dans le Yucatan, le terme de la vie de
l'A. rifpda est de 14 à 15 ans et même 20
ans sur quelques propriétés. Cela paraît
dépendre de l'individualité de la plante (la
sélection serait à essayer !), mais surtout de
la nature du sol.
A Allvnugger (Sylhet) on a pu amener des
sisals à émettre leur hampe dans l'espace
de 4 ans, au moyen d'engrais [lesquels ?]
et en plaçant les plantes dans les meilleures
conditions possibles de développement. La
durée moyenne, dans le Sylhet, paraît
devoir être de 10 à 12 années.
On prétend, en Amérique, que des
coupes régulières et judicieuses des feuil-
les tendent à prolonger la vie de la plante,
mais que l'excès de coupe la diminue et
amène la hampe prématurément. Nous
sommes enclins à le croire.
Sir D. MORRIS, l'éminent Commissaire
Impérial de l'Agriculture des Antilles An-
glaises, pense que si des drageons sont
laissés autour de la plante-mère, celle-ci
produira des feuilles plus courtes et en
moins grande quantité mais qu'elle fleu-
rira moins hâtivement.
Si la hampe est coupée dès qu'elle sort, la
plante donnera encore sa pleine quotité de
feuilles, et celles-ci mûriront normalement,
mais si la hampe reste, les feuilles seront
inutilisables. En conséquence il faut la cou-
per dès son apparition, à moins que ses
bulbilles soient recherchées et que l'on
préfère sacrifier l'un à l'autre.
Sève et Vin de Dattier
Les deux emplois de la sève du dattier.— Extraction du lagmi. Moyens de prolonger sa
conservation. — La fermentation du vin de palme.
Not'j de M. le D1' A. LOIR. — Liste des palmiers exploités pour leur sève.
Les renseignements que M. le Dr A. LOIR
donne sur la sève sucrée (lagmi) et le vin de
palme tirés du tronc du dattier intéresseront
bien des coloniaux ; car un grand nombre de
palmiers d'espèces diverses, d'un bout à l'autre
de la zone tropicale, sont exploités dans des
conditions plus ou moins analogues. Qu'il
nous suffise de rappeler à ce titre :
Le palmier à huile de l'Afrique occiden-
tale; les Raphia dont une espèce a même
reçu le nom de vinifera; le cocotier; — l'A-
renga qui comprend une espèce saccharifera;
— le palmyra de Ceylan (Borassus flabellifer),
une forme de la même espèce est largement
répandue aussi en Afrique ; — l'atapp (Nipa)
qui fournit les toitures des maisons dans une
partie notable de l'Asie tropicale et jusque
dans le Queensland; — les Attalca (A. Co-
liune et autres) de l'Amérique tropicale dont
les noix et l'huile ont été l'objet d'un certain
nombre de notes dans ce journal ; — le kitul
de Ceylan qui a été également l'objet d'une
controverse dans le « J. d'A. T. »; — le
Mauritia flexuosa, palmier réputé par son
port majestueux, largement répandu dans les
Antilles et dans l'Amérique du Sud; — enfin.
Les passages suivants touchent plus direc-
tement aux points litigieux soulevés par
M. LAURENT :
Au Sylhet, peu de fibres est obtenu des
plants de 3 ans, les feuilles coupées ayant à
peine 1 mètre de long; 200 kg. au maximum
de fibre par hectare.
L'année suivante, par contre, on peut
compter sur un rendement de 500 kilos de
fibres à l'hectare, quantité qui sera doublée
dans la cinquième année de la plantation,
époque à laquelle la plante a atteint son
entière maturité. A partir de ce moment,
jusqu'à ce qu'elle fasse sa hampe, une
plante adulte rapportera de 24 à 30 feuilles
par an. La proportion de fibre par rapport
au poids de la feuille varie beaucoup sui-
vant les endroits de la plantation et suivant
les pieds d'agaves. Dans l'Inde, cette pro-
portion arrive à être de 3 V3 à 4 o/0. Dans
le Yucatan, c'est à peu près la même chose,
bien que parfois des lots de feuilles de
sisal y donnent l'énorme rendement de
6 V2 °/o-
Dans le Yucatan, le terme de la vie de
l'A. rifpda est de 14 à 15 ans et même 20
ans sur quelques propriétés. Cela paraît
dépendre de l'individualité de la plante (la
sélection serait à essayer !), mais surtout de
la nature du sol.
A Allvnugger (Sylhet) on a pu amener des
sisals à émettre leur hampe dans l'espace
de 4 ans, au moyen d'engrais [lesquels ?]
et en plaçant les plantes dans les meilleures
conditions possibles de développement. La
durée moyenne, dans le Sylhet, paraît
devoir être de 10 à 12 années.
On prétend, en Amérique, que des
coupes régulières et judicieuses des feuil-
les tendent à prolonger la vie de la plante,
mais que l'excès de coupe la diminue et
amène la hampe prématurément. Nous
sommes enclins à le croire.
Sir D. MORRIS, l'éminent Commissaire
Impérial de l'Agriculture des Antilles An-
glaises, pense que si des drageons sont
laissés autour de la plante-mère, celle-ci
produira des feuilles plus courtes et en
moins grande quantité mais qu'elle fleu-
rira moins hâtivement.
Si la hampe est coupée dès qu'elle sort, la
plante donnera encore sa pleine quotité de
feuilles, et celles-ci mûriront normalement,
mais si la hampe reste, les feuilles seront
inutilisables. En conséquence il faut la cou-
per dès son apparition, à moins que ses
bulbilles soient recherchées et que l'on
préfère sacrifier l'un à l'autre.
Sève et Vin de Dattier
Les deux emplois de la sève du dattier.— Extraction du lagmi. Moyens de prolonger sa
conservation. — La fermentation du vin de palme.
Not'j de M. le D1' A. LOIR. — Liste des palmiers exploités pour leur sève.
Les renseignements que M. le Dr A. LOIR
donne sur la sève sucrée (lagmi) et le vin de
palme tirés du tronc du dattier intéresseront
bien des coloniaux ; car un grand nombre de
palmiers d'espèces diverses, d'un bout à l'autre
de la zone tropicale, sont exploités dans des
conditions plus ou moins analogues. Qu'il
nous suffise de rappeler à ce titre :
Le palmier à huile de l'Afrique occiden-
tale; les Raphia dont une espèce a même
reçu le nom de vinifera; le cocotier; — l'A-
renga qui comprend une espèce saccharifera;
— le palmyra de Ceylan (Borassus flabellifer),
une forme de la même espèce est largement
répandue aussi en Afrique ; — l'atapp (Nipa)
qui fournit les toitures des maisons dans une
partie notable de l'Asie tropicale et jusque
dans le Queensland; — les Attalca (A. Co-
liune et autres) de l'Amérique tropicale dont
les noix et l'huile ont été l'objet d'un certain
nombre de notes dans ce journal ; — le kitul
de Ceylan qui a été également l'objet d'une
controverse dans le « J. d'A. T. »; — le
Mauritia flexuosa, palmier réputé par son
port majestueux, largement répandu dans les
Antilles et dans l'Amérique du Sud; — enfin.
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