Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1906 30 avril 1906
Description : 1906/04/30 (A6,N58). 1906/04/30 (A6,N58).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378378b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- G. DE PREAUDET: Bulletin mensuel du sucre (Ne paraît pas ce mois)
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 121
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 123
110 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 58 - AVRIL 1906
prix qui encourageront la culture àaugmen-
ter encore les ensemencements pour la pro-
chaine campagne.
La récolte a été plus hâtive que l'année
dernière, dans quelques jours, c'est-à-dire
fin janvier, il aura été expédié plus de
500.000 balles, en majeure partie pour Mar-
seille.
*
* *
Pondichéry, 17 février 1906.
Il me semble que nous serions parfaitement
en mesure de concurrencer les huiles de
coton avec nos huiles d'arachides.
En neutralisant ces huiles, on les ren-
drait comestibles et ce jour là notre agri-
culture pourrait prendre encore du dévelop-
pement.
Il s'agit de connaître un procédé simple,
peu coûteux, pour enlever :
1° les acides gras donnant la rancidité;
20 le goût « arachidique » si désagréable.
Parmi vos connaissances scientifiques ne
vous serait-il pas possible d'arriver à ce
desideratum (1) ?
Déjà nous fabriquons, comme Marseille,
le « beurré de coco ». On y arrive par le
procédé des alcalins et en désodorisant
par la vapeur sèche. Ce n'est pas encore la
perfection, mais enfin on s'en contente pour
1; Mais,il nous semble que les huileries de Marseille, de
Bordeaux,de Delft, etc., fabriquent parfaitement de l'huile
d'arachide comme M. POULAIN en désire? — N. D. L. R.
le moment, quoique cependant la vapeur
sèche, à mon avis, énerve l'huile, d'où son
prompt retour à la rancidité.
Jusqu'à présent, notre huile d'arachide
était fabriquée par les moulins en bois que
font tourner, deux bœufs attelés à un long
levier, mais depuis deux ans environ il se
monte des presses mues à bras ou à la va-
peur, suivant l'importance de l'usine. Cette
année la fabrication de l'huile a été recon-
nue si prospère que de nouvelles presses
s'installent un peu partout. C'est cette exten-
sion qui m'a fait songer au parti qu'on
pourrait tirer de la neutralisation de l'huile
appelée, je crois, à concurrencer sérieuse-
ment les huiles de coton américaines.
Notre campagne bat son plein, nous avons
déjà reçu 720.000 balles d'arachides dont
la maj eure partie fcst dirigée sur Marseille,
avec quelques milliers de tonnes pour Trieste,
le Havre, Dunkerque, Anvers, Hambourg.
D'après les estimations du jour, notre
récolte ne serait que de 1.300.000 balles,
comme l'année dernière.
L'huile est en grande demande pour le
Nord de l'Inde où la famine est déclarée;
le Gouvernement anglais a déjà embauché
plus de 150.000 ouvriers pour exécuter des
travaux publics, seul moyen de les sous-
traire à la mort.
A. POULAIN.
La Germination du Jute
Observations et expériences
Par M. LÉON HAUTEFEUILLE
Voilà bien longtemps que nos lecteurs n'ont
vu dans le Journal la signature de M. LÉON
HAUTEFEUILLE; c'est qu'il est retourné au
Tonkin, après une nouvelle tournée d'études
dans l'Inde anglaise. Installé toujours sur la
Rivière Noire, il n'a pas renoncé aux plantes
à fibres, et y cultive, pour les étudier, un choix
considérable de races de jute ; tout'en s'occu-
pant d'une entreprise de raffinage de gomme-
laque, industrie agricole qu'il aura eu le mé-
rite d'introduire le premier en Indo-Chine,
et qui réussit à souhait.
La note que nous publions ci-après, date de
deux ans environ, elle faisait partie d'un rap-
port établi pour MM. SAINT FRÈRES de Paris.
Cette maison a dépensé, comme on sait, de
fortes sommes à inculquer la culture du jute
aux indigènes du Tonkin, ce à quoi elle n'est
d'ailleurs pas arrivée, du moins quant à
une culture commerciale ; comme culture
prix qui encourageront la culture àaugmen-
ter encore les ensemencements pour la pro-
chaine campagne.
La récolte a été plus hâtive que l'année
dernière, dans quelques jours, c'est-à-dire
fin janvier, il aura été expédié plus de
500.000 balles, en majeure partie pour Mar-
seille.
*
* *
Pondichéry, 17 février 1906.
Il me semble que nous serions parfaitement
en mesure de concurrencer les huiles de
coton avec nos huiles d'arachides.
En neutralisant ces huiles, on les ren-
drait comestibles et ce jour là notre agri-
culture pourrait prendre encore du dévelop-
pement.
Il s'agit de connaître un procédé simple,
peu coûteux, pour enlever :
1° les acides gras donnant la rancidité;
20 le goût « arachidique » si désagréable.
Parmi vos connaissances scientifiques ne
vous serait-il pas possible d'arriver à ce
desideratum (1) ?
Déjà nous fabriquons, comme Marseille,
le « beurré de coco ». On y arrive par le
procédé des alcalins et en désodorisant
par la vapeur sèche. Ce n'est pas encore la
perfection, mais enfin on s'en contente pour
1; Mais,il nous semble que les huileries de Marseille, de
Bordeaux,de Delft, etc., fabriquent parfaitement de l'huile
d'arachide comme M. POULAIN en désire? — N. D. L. R.
le moment, quoique cependant la vapeur
sèche, à mon avis, énerve l'huile, d'où son
prompt retour à la rancidité.
Jusqu'à présent, notre huile d'arachide
était fabriquée par les moulins en bois que
font tourner, deux bœufs attelés à un long
levier, mais depuis deux ans environ il se
monte des presses mues à bras ou à la va-
peur, suivant l'importance de l'usine. Cette
année la fabrication de l'huile a été recon-
nue si prospère que de nouvelles presses
s'installent un peu partout. C'est cette exten-
sion qui m'a fait songer au parti qu'on
pourrait tirer de la neutralisation de l'huile
appelée, je crois, à concurrencer sérieuse-
ment les huiles de coton américaines.
Notre campagne bat son plein, nous avons
déjà reçu 720.000 balles d'arachides dont
la maj eure partie fcst dirigée sur Marseille,
avec quelques milliers de tonnes pour Trieste,
le Havre, Dunkerque, Anvers, Hambourg.
D'après les estimations du jour, notre
récolte ne serait que de 1.300.000 balles,
comme l'année dernière.
L'huile est en grande demande pour le
Nord de l'Inde où la famine est déclarée;
le Gouvernement anglais a déjà embauché
plus de 150.000 ouvriers pour exécuter des
travaux publics, seul moyen de les sous-
traire à la mort.
A. POULAIN.
La Germination du Jute
Observations et expériences
Par M. LÉON HAUTEFEUILLE
Voilà bien longtemps que nos lecteurs n'ont
vu dans le Journal la signature de M. LÉON
HAUTEFEUILLE; c'est qu'il est retourné au
Tonkin, après une nouvelle tournée d'études
dans l'Inde anglaise. Installé toujours sur la
Rivière Noire, il n'a pas renoncé aux plantes
à fibres, et y cultive, pour les étudier, un choix
considérable de races de jute ; tout'en s'occu-
pant d'une entreprise de raffinage de gomme-
laque, industrie agricole qu'il aura eu le mé-
rite d'introduire le premier en Indo-Chine,
et qui réussit à souhait.
La note que nous publions ci-après, date de
deux ans environ, elle faisait partie d'un rap-
port établi pour MM. SAINT FRÈRES de Paris.
Cette maison a dépensé, comme on sait, de
fortes sommes à inculquer la culture du jute
aux indigènes du Tonkin, ce à quoi elle n'est
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une culture commerciale ; comme culture
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