Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1906 31 mars 1906
Description : 1906/03/31 (A6,N57). 1906/03/31 (A6,N57).
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Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 87
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- .......... Page(s) .......... 92
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1093=1111. Principaux sujets traités:
- Arachide. Vanille. Gomme arabique. Coton. Caoutchouc. Palmier à huile. Riz. Poivre. Santal. Coleus comestibles. - Cultures et produits des Colonies françaises, de l'Argentine, du Brésil, de Porto-Rico, de l'Afrique anglaise (occidentale, orientale, Transwaal). - Domestication du zèbre. - Exploitation des agaves dans l'Inde. - Les matières premières de la caoutchouterie (Manuel du fabricant). - L'Hevea en Extrême - Orient (Johnson). - Manuel du chimiste de sucrerie. - La sucrerie mondiale (Paasche). Dendrologie (Hortus Vilmoreanus). - Périodicité foliaire des arbres tropicaux (Wrigth). - Sériciculture
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 74
78 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 57 — MARS 1906
Le cacaoyer introduit à Madagascar pro-
duit des cabosses de moyenne grosseur,
rouges quelquefois, mais très rarement
jaunes, présentant 10 sillons, dont 5 plus
profonds qui viennent finir au point d'atta-
che du pédoncule. C'est un fruit à 5 côtes
nettement accusées, dont chaque côte pré-
sente une dépression longitudinale dans sa
partie médiane.
La cabosse, verruqueuse, présente d'as-
sez grosses tubérosités ; elle est terminée
par une pointe légèrement recourbée et elle
ne présente pas d'étranglement près du pé-
doncule. Elle ressemble beaucoup à la ca-
bosse du cacao qui d'après PREUSS, serait le.
Vl'¡d Criollo.
Elle est de grosseur moyenne, sa longueur
varie entre 16 et 20 centimètres; 'et sa lar-
geur entre 6 et 9. Elle renferme de 30 à 35
graines peu serrées, noyées dans une pulpe
peu aqueuse et peu abondante. Ces graines,
dont la longueur varie entre 1 cm. 1/2 et
2 centimètres, sont remarquablement ren-
flées, de sorte que leur coupe transversale
pst presque circulaire. Sur la coupe, l'em-
bryon est blanc pur, et sa saveur, à l'état
frais, est très peu amère.
Lorsqu'elles ont été préparées, ces grai-
nes sont très souvent renflées, recouvertes
d'une pellicule rouge clair, très fine et non
adhérente. L'embryon est brun clair, de con-
sistance moyenne : il a un goût fin et pres-
qu'aucune trace d'amertume.
C'est, certainement, une forme très voi-
sine du Criollo du Vénézuéla. Ses produits
sont, du reste, fort appréciés. M. CHANTEPIE
a fait expertiser le cacao qu'il récolte à
Madagascar; les experts de Bordeaux n'ont
pas hésité à le classer parmi les meilleures
sortes.
Les planteurs de la Côte Est, qui vendent
en France, réalisent toujours, à des prix
très élevés, dépassant souvent 110 francs les
50 kilos.(1)
Le cacaoyer cultivé à Madagascar a, pro-
bablement, été introduit de la Réunion, et
(l)Ce prix comprend, évidemment, la majoration par le
ait de la détaxe coloniale. — N. n. L. H.
il semble certain que cette île l'a reçu de
Ceylan tant les fruits du cacaoyer de Mada-
gascar ressemblent à ceux du OLD RED
CEYLON.
Cette dernière forme serait, d'après M. JU-
MELLE, issue du Criollo du Vénézuéla, pri-
mitivement introduit à Ceylan.
Quoi qu'il en soit, la variété malgache
de cacao présente des caractères de stabi-
lité presque parfaits. Dans toutes les plan-
tations de la Côte Est, dont les arbres pro-
viennent d'une source unique, on cherche-
rait en vain deux formes de cabosses. C'est
à peine si les tendances à varier du cacaoyer
de Madagascar s'accusent, de place en
place, par l'apparition dans les semis, de
quelques rares sujets produisant des cabossés
mûrissant à jaune. Encore faut-il consta-
ter que si la couleur a changé, la forme
est restée absolument identique à celle des
cabosses qui ont fourni les graines.
On peut dire que le cacaoyer malgache
constitue une race parfaitement fixée puis-
qu'il se reproduit par semis, sans variation
sensible.
Cette race, à mon sens, a des qualités
suffisantes pour être assimilée au meilleur
Criollo.
.Le mot FORASTERO, à Trinidad, sert à
désigner une foule de formes de qualité
inférieure au Criollo. Les fèves de ces for-
mes sont plus plates, et la coupe de l'em-
bryon est d'un violet très foncé.
On peut, il est vrai, admettre que le
milieu suffit pour changer les caractères
et la qualité d'une forme donnée de cacao.
PREUSS rapporte à ce suj et, de précieuses
observations : cet auteur dit, dans son livre
Le Cacao, que le cacao de Trinidad intro-
duit au Vénézuéla s'améliore et fournit des
produits supérieurs à ceux qu'il donne dans
la Colonie anglaise. D'après lui le cacao de
Guayaquil, le plus réputé du monde, provient
d'un arbre dont les cabosses rappellent
beaucoup l'AMELONADO de Trinidad. L'Ame-
lonado est une forme très secondaire de
l'île anglaise.
A la Guyane hollandaise,. la confusion
qui règne dans la classification des varié-
Le cacaoyer introduit à Madagascar pro-
duit des cabosses de moyenne grosseur,
rouges quelquefois, mais très rarement
jaunes, présentant 10 sillons, dont 5 plus
profonds qui viennent finir au point d'atta-
che du pédoncule. C'est un fruit à 5 côtes
nettement accusées, dont chaque côte pré-
sente une dépression longitudinale dans sa
partie médiane.
La cabosse, verruqueuse, présente d'as-
sez grosses tubérosités ; elle est terminée
par une pointe légèrement recourbée et elle
ne présente pas d'étranglement près du pé-
doncule. Elle ressemble beaucoup à la ca-
bosse du cacao qui d'après PREUSS, serait le.
Vl'¡d Criollo.
Elle est de grosseur moyenne, sa longueur
varie entre 16 et 20 centimètres; 'et sa lar-
geur entre 6 et 9. Elle renferme de 30 à 35
graines peu serrées, noyées dans une pulpe
peu aqueuse et peu abondante. Ces graines,
dont la longueur varie entre 1 cm. 1/2 et
2 centimètres, sont remarquablement ren-
flées, de sorte que leur coupe transversale
pst presque circulaire. Sur la coupe, l'em-
bryon est blanc pur, et sa saveur, à l'état
frais, est très peu amère.
Lorsqu'elles ont été préparées, ces grai-
nes sont très souvent renflées, recouvertes
d'une pellicule rouge clair, très fine et non
adhérente. L'embryon est brun clair, de con-
sistance moyenne : il a un goût fin et pres-
qu'aucune trace d'amertume.
C'est, certainement, une forme très voi-
sine du Criollo du Vénézuéla. Ses produits
sont, du reste, fort appréciés. M. CHANTEPIE
a fait expertiser le cacao qu'il récolte à
Madagascar; les experts de Bordeaux n'ont
pas hésité à le classer parmi les meilleures
sortes.
Les planteurs de la Côte Est, qui vendent
en France, réalisent toujours, à des prix
très élevés, dépassant souvent 110 francs les
50 kilos.(1)
Le cacaoyer cultivé à Madagascar a, pro-
bablement, été introduit de la Réunion, et
(l)Ce prix comprend, évidemment, la majoration par le
ait de la détaxe coloniale. — N. n. L. H.
il semble certain que cette île l'a reçu de
Ceylan tant les fruits du cacaoyer de Mada-
gascar ressemblent à ceux du OLD RED
CEYLON.
Cette dernière forme serait, d'après M. JU-
MELLE, issue du Criollo du Vénézuéla, pri-
mitivement introduit à Ceylan.
Quoi qu'il en soit, la variété malgache
de cacao présente des caractères de stabi-
lité presque parfaits. Dans toutes les plan-
tations de la Côte Est, dont les arbres pro-
viennent d'une source unique, on cherche-
rait en vain deux formes de cabosses. C'est
à peine si les tendances à varier du cacaoyer
de Madagascar s'accusent, de place en
place, par l'apparition dans les semis, de
quelques rares sujets produisant des cabossés
mûrissant à jaune. Encore faut-il consta-
ter que si la couleur a changé, la forme
est restée absolument identique à celle des
cabosses qui ont fourni les graines.
On peut dire que le cacaoyer malgache
constitue une race parfaitement fixée puis-
qu'il se reproduit par semis, sans variation
sensible.
Cette race, à mon sens, a des qualités
suffisantes pour être assimilée au meilleur
Criollo.
.Le mot FORASTERO, à Trinidad, sert à
désigner une foule de formes de qualité
inférieure au Criollo. Les fèves de ces for-
mes sont plus plates, et la coupe de l'em-
bryon est d'un violet très foncé.
On peut, il est vrai, admettre que le
milieu suffit pour changer les caractères
et la qualité d'une forme donnée de cacao.
PREUSS rapporte à ce suj et, de précieuses
observations : cet auteur dit, dans son livre
Le Cacao, que le cacao de Trinidad intro-
duit au Vénézuéla s'améliore et fournit des
produits supérieurs à ceux qu'il donne dans
la Colonie anglaise. D'après lui le cacao de
Guayaquil, le plus réputé du monde, provient
d'un arbre dont les cabosses rappellent
beaucoup l'AMELONADO de Trinidad. L'Ame-
lonado est une forme très secondaire de
l'île anglaise.
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