Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1906 30 avril 1906
Description : 1906/04/30 (A6,N58). 1906/04/30 (A6,N58).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378378b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- G. DE PREAUDET: Bulletin mensuel du sucre (Ne paraît pas ce mois)
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 121
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 123
N958 — AVRIL 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 105
» dessiccation du cacao sans crainte de tor-
» réfaction ».
MM. J. GORDON & Co, ont ajouté, dans
une correspondance récente que nous avons
eue avec eux, qu'une réduction dans la vi-
tesse de rotation du cylindre permettait de
ne pas briser une seule fève pendant l'opé-
ration, et que le doublage en bois du cylin-
dre éliminait complètement toute crainte
de noircissement des fèves. Ils ont de plus,
disent-ils, placé des séchoirs dans des ré-
gions où fonctionnent déjà des séchoirs de
systèmes différents, — bâtiments ou ma-
chines. Pour notre part, nous y voyons
l'avantage d'essais comparatifs dont les ré-
sultats ne manqueront pas d'être connus un
jour, et dont l'intérêt sera d'autant plus
grand qu'ils porteront sur une période peut-
être longue, ou qu'ils n'auront pas été con-
duits en vue d'un essai comparatif.
Nous ne pouvons enfin passer sous si-
lence la note publiée par notre aimable
confrère de Londres « Tropical Life », note
ayant trait au même suj et, mais à un autre
point de vue. Rappelons que le Directeur
de cette revue est M. HAROLD HAMEL SMITH,
planteur et négociant en cacaos:
« Il est temps, dit en substance notre
» confrère, d'abandonner cette pratique
» d'expédier en Europe des mélanges de
» cacao et d'argile, pour donner à des cacaos
» inférieurs l'apparence des meilleurs ca-
» caos terrés du Vénézuéla. En présence du
» prix de transport de l'argile, et des en-
» nuis que cela donne au fabricant, on ne
» peut que s'étonner que cette pratique de
» « terrer » les cacaos, ait subsisté si Ipng-
» temps.
» Nous avons vu dernièrement des fèves
» provenant des propriétés du général FON-
» SECA, à Ocumare; ces fèves, séchées dans
» un appareil Guardiola avaient un aspect
» brillant ei propre, étaient d'un rouge pâle,
» très saines; si on peut obtenir de pareils
» produits sans mêler de la terre plus ou
» moins propre à des fèves encore humides,
» il semble que c'est de l'aberration d'atta-
» cher encore de l'intérêt à la présence
» d'une couche de saleté sur le cacao. »
*
* *
Ne quittons pas la question des séchoirs
sans mentionner un dispositif très particu-
lier, probablement établi sur place, — d'ail-
leurs breveté, — fonctionnant dans une
plantation de Trinidad :
D'après l' « Agricultural News » (3 juin
1905), il consiste essentiellement en un
plancher circulaire de 8m50 de diamètre,
perforé, sur lequel on place le cacao sortant
des chambres de fermentation. Au centre
se trouve un axe' vertical portant 4 bras ho-
rizontaux faisant un tour en 10 minutes ;
chacun des bras porte six corps de charrue,
qui remuent constamment les fèves. L'air,
réchauffé à 650 par son passage à travers
200 mètres de tuyaux autour desquels cir-
cule la vapeur d'échappement d'un moteur,
est envoyé par un puissant ventilateur à
travers le plancher perforé. — Cette ma-
chine qui ne manque certes pas d'origi-
nalité, sèche, lisons-nous, de 12 à 15 sacs
de cacao en 30 ou 36 heures, et coûte de
£ 300 à £ 400.
F. M.
Le Camphrier en Indo-Chine
Stations naturelles, principalement celles du Tonkin. - Annam. Cochinchine. —
Formes (variétés?). — Conseils pour une culture éventuelle. — Rendements. —
Analyses des produits. — L'exploitation du camphrier dans le Quang-Tcheou-Wan.
D'après M. C. CRÉVOST
Le camphrier a déjà fait l'objet de notes
importantes dans le « J. d'A. T. » de 1901-
1902. C'est d'abord l'intéressante discussion
sur les camphriers d'Algérie et de Cali-
fornie à laquelle ont pris part MM. TRABUT,
RIVIÈRE et E. W. HILGARD, dans les nos 2, 3,
» dessiccation du cacao sans crainte de tor-
» réfaction ».
MM. J. GORDON & Co, ont ajouté, dans
une correspondance récente que nous avons
eue avec eux, qu'une réduction dans la vi-
tesse de rotation du cylindre permettait de
ne pas briser une seule fève pendant l'opé-
ration, et que le doublage en bois du cylin-
dre éliminait complètement toute crainte
de noircissement des fèves. Ils ont de plus,
disent-ils, placé des séchoirs dans des ré-
gions où fonctionnent déjà des séchoirs de
systèmes différents, — bâtiments ou ma-
chines. Pour notre part, nous y voyons
l'avantage d'essais comparatifs dont les ré-
sultats ne manqueront pas d'être connus un
jour, et dont l'intérêt sera d'autant plus
grand qu'ils porteront sur une période peut-
être longue, ou qu'ils n'auront pas été con-
duits en vue d'un essai comparatif.
Nous ne pouvons enfin passer sous si-
lence la note publiée par notre aimable
confrère de Londres « Tropical Life », note
ayant trait au même suj et, mais à un autre
point de vue. Rappelons que le Directeur
de cette revue est M. HAROLD HAMEL SMITH,
planteur et négociant en cacaos:
« Il est temps, dit en substance notre
» confrère, d'abandonner cette pratique
» d'expédier en Europe des mélanges de
» cacao et d'argile, pour donner à des cacaos
» inférieurs l'apparence des meilleurs ca-
» caos terrés du Vénézuéla. En présence du
» prix de transport de l'argile, et des en-
» nuis que cela donne au fabricant, on ne
» peut que s'étonner que cette pratique de
» « terrer » les cacaos, ait subsisté si Ipng-
» temps.
» Nous avons vu dernièrement des fèves
» provenant des propriétés du général FON-
» SECA, à Ocumare; ces fèves, séchées dans
» un appareil Guardiola avaient un aspect
» brillant ei propre, étaient d'un rouge pâle,
» très saines; si on peut obtenir de pareils
» produits sans mêler de la terre plus ou
» moins propre à des fèves encore humides,
» il semble que c'est de l'aberration d'atta-
» cher encore de l'intérêt à la présence
» d'une couche de saleté sur le cacao. »
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Ne quittons pas la question des séchoirs
sans mentionner un dispositif très particu-
lier, probablement établi sur place, — d'ail-
leurs breveté, — fonctionnant dans une
plantation de Trinidad :
D'après l' « Agricultural News » (3 juin
1905), il consiste essentiellement en un
plancher circulaire de 8m50 de diamètre,
perforé, sur lequel on place le cacao sortant
des chambres de fermentation. Au centre
se trouve un axe' vertical portant 4 bras ho-
rizontaux faisant un tour en 10 minutes ;
chacun des bras porte six corps de charrue,
qui remuent constamment les fèves. L'air,
réchauffé à 650 par son passage à travers
200 mètres de tuyaux autour desquels cir-
cule la vapeur d'échappement d'un moteur,
est envoyé par un puissant ventilateur à
travers le plancher perforé. — Cette ma-
chine qui ne manque certes pas d'origi-
nalité, sèche, lisons-nous, de 12 à 15 sacs
de cacao en 30 ou 36 heures, et coûte de
£ 300 à £ 400.
F. M.
Le Camphrier en Indo-Chine
Stations naturelles, principalement celles du Tonkin. - Annam. Cochinchine. —
Formes (variétés?). — Conseils pour une culture éventuelle. — Rendements. —
Analyses des produits. — L'exploitation du camphrier dans le Quang-Tcheou-Wan.
D'après M. C. CRÉVOST
Le camphrier a déjà fait l'objet de notes
importantes dans le « J. d'A. T. » de 1901-
1902. C'est d'abord l'intéressante discussion
sur les camphriers d'Algérie et de Cali-
fornie à laquelle ont pris part MM. TRABUT,
RIVIÈRE et E. W. HILGARD, dans les nos 2, 3,
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