Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1900 05 septembre 1900
Description : 1900/09/05 (A4,N60,T7). 1900/09/05 (A4,N60,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783649
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
528 REVUE DES CULTURES COLONIALES
« Trente ans après, des Capucins réussirent à introduire dans l'île une nou-
velle variété, le Forasiero, plus rustique quoique inférieure; c'est là l'origine du
cacao aujourd'hui cultivé à Trinidad.
« Le Criollo est caractérisé par la finesse de la peau de la cabosse, une fève
arrondie et pâle à la section. Les feuilles sont petites, comparées à celles des
cacaoyers Forastero; l'arbre même est moins vigoureux et moins luxuriant; il ne
produit pas des récoltes aussi régulières et abondantes que les variétés du type
Forastero et celles du type Calabacillo.»
« Les plus aplaties des fèves sont celles du type Calabacillo; celles des variétés
Forastero sont intermédiaires à cet égard entre les Calabacillo et les fèves rondes
des Criollo ; ces dernières sont souvent légèrement pointues.
« La fève du Nicaragua est la plus grande fève de cacao que je connaisse; elle
est de qualité supérieure dont seuls en approchent les plus beaux et les plus par-
fumés des Criollo ou Caracas.
« Vers les deux extrémités on trouve des fèves rondes dans presque toutes les
cabosses sans distinction de variétés; toutefois, dans les Calabacillo la propor-
tion de fèves rondes est très faible ; elle augmente à mesure que les caractères
de la cabosse même se rapprochent de ceux du type Criollo. Dans le type Cala-
bacillo, la cabosse est petite, arrondie, lisse, la fève plate et amère ; c'est la cacao
qui exige le plus de soins pour pouvoir être vendu : sa fermentation prend, d'ail-
leurs, deux fois plus de temps que celle des cacaos Criollo. Mais l'arbre offre la
croissance la plus vigoureuse et le plus de rusticité; il s'accommode de sols trop
pauvres pour réussir à y faire pousser les cacaoyers fins.
« Dans les races les plus recherchées des cacaos du Venezuela et de Trinidad,
les fèves sont caractérisées par une bosselure latérale.
« Les Forastero sont des arbres vigoureux aussi; les variétés de cette classe con-
viennent à la plupart des sols où on peut raisonnablement désirer faire du cacao.
Par sa variété « Amelonado » (tant la rouge que la jaune), le type Forastero
touche au type Calabacillo; d'une manière générale, le type Forastero apparaît
comme un vaste et multiforme raccord entre les types Criollo et Calabacillo.Dans
la règle, la peau des Forastero est épaisse; par la forme, ils rappellent en général
les Criollo : c'est, en particulier, le cas de la variété Cundeamor verugosa (-tant de
la rouge que de la jaune); mais, sur le même arbre, il peut arriver de trouver
des cabosses à peine distinctes du Criollo et d'autres qui sont absolument du
Calabacillo; ainsi, le-type Forastero englobe une très grande variété de formes.
« La greffe de types supérieurs sur de vigoureux Calabacillo donnerait de
grandes chances de pouvoir réussir même sur des sols pauvres avec du Criollo. »
« La plupart des cacaoyères de Trinidad présentent un mélange de variétés et
de types dans lequel il est difficile de se reconnaître. La faute en est princi-
palement à la pratique de plantation à forfait, courante dans l'île. J'admets que
l'entrepreneur ait commencé par employer la graine qui lui aura été fournie par
le propriétaire et que je suppose de race à peu près uniforme ; mais des vides se
produisent: pour les combler, l'entrepreneur donnera fatalement la préférence à
des sujets plus vigoureux et à croissance plus rapide ; dans certains endroits, il
aura replanté deux et trois fois sans résultats, alors il se décide et, plutôt que
de perdre un arbre dans son compte, il y mettra carrément du Calabacillo.
« Dimension des feuilles : les feuilles du type Criollo varient de 5 à 12 pouces
(127 à 305 mm.) de long sur 2 à 4 pouces (51 à 101 mm.) de large. C'est le Foras-
tero qui a les feuilles les plus grandes; j'en ai mesuré quelques-uns au Jardin
« Trente ans après, des Capucins réussirent à introduire dans l'île une nou-
velle variété, le Forasiero, plus rustique quoique inférieure; c'est là l'origine du
cacao aujourd'hui cultivé à Trinidad.
« Le Criollo est caractérisé par la finesse de la peau de la cabosse, une fève
arrondie et pâle à la section. Les feuilles sont petites, comparées à celles des
cacaoyers Forastero; l'arbre même est moins vigoureux et moins luxuriant; il ne
produit pas des récoltes aussi régulières et abondantes que les variétés du type
Forastero et celles du type Calabacillo.»
« Les plus aplaties des fèves sont celles du type Calabacillo; celles des variétés
Forastero sont intermédiaires à cet égard entre les Calabacillo et les fèves rondes
des Criollo ; ces dernières sont souvent légèrement pointues.
« La fève du Nicaragua est la plus grande fève de cacao que je connaisse; elle
est de qualité supérieure dont seuls en approchent les plus beaux et les plus par-
fumés des Criollo ou Caracas.
« Vers les deux extrémités on trouve des fèves rondes dans presque toutes les
cabosses sans distinction de variétés; toutefois, dans les Calabacillo la propor-
tion de fèves rondes est très faible ; elle augmente à mesure que les caractères
de la cabosse même se rapprochent de ceux du type Criollo. Dans le type Cala-
bacillo, la cabosse est petite, arrondie, lisse, la fève plate et amère ; c'est la cacao
qui exige le plus de soins pour pouvoir être vendu : sa fermentation prend, d'ail-
leurs, deux fois plus de temps que celle des cacaos Criollo. Mais l'arbre offre la
croissance la plus vigoureuse et le plus de rusticité; il s'accommode de sols trop
pauvres pour réussir à y faire pousser les cacaoyers fins.
« Dans les races les plus recherchées des cacaos du Venezuela et de Trinidad,
les fèves sont caractérisées par une bosselure latérale.
« Les Forastero sont des arbres vigoureux aussi; les variétés de cette classe con-
viennent à la plupart des sols où on peut raisonnablement désirer faire du cacao.
Par sa variété « Amelonado » (tant la rouge que la jaune), le type Forastero
touche au type Calabacillo; d'une manière générale, le type Forastero apparaît
comme un vaste et multiforme raccord entre les types Criollo et Calabacillo.Dans
la règle, la peau des Forastero est épaisse; par la forme, ils rappellent en général
les Criollo : c'est, en particulier, le cas de la variété Cundeamor verugosa (-tant de
la rouge que de la jaune); mais, sur le même arbre, il peut arriver de trouver
des cabosses à peine distinctes du Criollo et d'autres qui sont absolument du
Calabacillo; ainsi, le-type Forastero englobe une très grande variété de formes.
« La greffe de types supérieurs sur de vigoureux Calabacillo donnerait de
grandes chances de pouvoir réussir même sur des sols pauvres avec du Criollo. »
« La plupart des cacaoyères de Trinidad présentent un mélange de variétés et
de types dans lequel il est difficile de se reconnaître. La faute en est princi-
palement à la pratique de plantation à forfait, courante dans l'île. J'admets que
l'entrepreneur ait commencé par employer la graine qui lui aura été fournie par
le propriétaire et que je suppose de race à peu près uniforme ; mais des vides se
produisent: pour les combler, l'entrepreneur donnera fatalement la préférence à
des sujets plus vigoureux et à croissance plus rapide ; dans certains endroits, il
aura replanté deux et trois fois sans résultats, alors il se décide et, plutôt que
de perdre un arbre dans son compte, il y mettra carrément du Calabacillo.
« Dimension des feuilles : les feuilles du type Criollo varient de 5 à 12 pouces
(127 à 305 mm.) de long sur 2 à 4 pouces (51 à 101 mm.) de large. C'est le Foras-
tero qui a les feuilles les plus grandes; j'en ai mesuré quelques-uns au Jardin
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