Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1902 31 mai 1902
Description : 1902/05/31 (A2,N11). 1902/05/31 (A2,N11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377663m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 161
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 156
16o JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 11 MAI 1902
piqûres de la Mouche et périssent en quel-
ques semaines.
La Mouche ne sert que d'agent de trans-
port; le sang qu'elle inocule avec son aiguil-
lon perd sa virulence après 48 heures. Aussi
on remarque que la destruction du gros gi-
bier dans une région est suivie de la dispari-
tion de la maladie de la Mouche, et de la
Mouche elle-même qui suit ces gros mam-
mifères.
En novembre 1896, D. BRUCE a envoyé en
Angleterre un chien inoculé; cet animal a
permis des étudestrès intéressantes du para-
site. MM. LAVERAN et MESNIL, qui ont pu se
procurer du sang parasité, ont de leur côté
poursuivi, à l'Institut Pasteur de Paris, une
étude qu'ils viennent de publier dans les
« Annales de l'Institut Pasteur». Le résultat
de ces travaux est des plus remarquable.
La maladie de la Mouche Tsé tsé est de
même nature que le SURRA de l'Inde et, chose
plus étonnante, que la DOURINE des équidés,
si fréquente dans le Nord de l'Afrique. La
DOURINE ne se transmet que par le coït ; au-
cune mouche n'intervient pour faire l'ino-
culation ; mais le parasite est très semblable,
ainsi que l'a établi l'étude faite à Oran par
MM. BUFFARD et SCHNEIDER.
Comme le fait observer M. LAVERAN, nous
connaissons maintenant, pour les ruminants,
quatre maladies à trypanosomes ayant entre
elles la plus grande ressemblance. Nous
venons d'en nommer trois; la 4e sévit sur les
équidés au Paraguay et y est connue sous
le nom de MAL DE CADERAS (Maladie de la
croupe). Il y a lieu d'espérer que les mé-
thodes qui se montreront efficaces, pour
venir à bout de l'une d'elles seront aussi
efficaces vis-à-vis des autres.
Nous avons signalé, dans notre cahier d'avril,
(p. 116), que le Dr SCHILLING à Lomé (Togo
affirme avoir obtenu de bons résultats contre le
SURRA, au moyen d'une vaccination préventive, et
que, très prochainement, il aura l'occasion d'éten-
dre ses investigations à la maladie de la mouche
Tsé tsé, à la station cotonnière de Tove (Togo) où
cette épizootie détruit tout le bétail qu'on y im-
porte.
L'Asperge d'Europe en pays chauds.-
Faut-il semer ou introduire des griffes?
Dans le n° 4 de ce Journal (p. 127) nous
avons reproduit une note de M. TEISSONNIER
sur la culture de l'asperge à Conakry (Gui-
née Française); il y dit entre autres: « On
peut effectuer des semis d'asperges, mais il
est préférable d'introduire des griffes qui
produisent plus tôt et donnent toujours un
produit supérieur. »
Ce n'est pas l'avis de MM. JAMES CARTER
& Co. En effet, dans leurs « Notes horticoles
pour les Colonies », année 1900, ces Mes-
sieurs écrivent :
« Dans les pays chauds, l'asperge croît
si vite que les pousses n'arrivent pas à
s'épaissir; parfois, elles sont minces
comme du fil de ter.
On réussit mieux en semant; dans la
montagne on pourra d'ailleurs trans-
planter dans la suite, sans le moindre
inconvénient; mais dans les sites très
chauds il faut laisser l'asperge en place,
en prenant soin à ce que la plate-bande soit
saupoudrée de sel et fumée selon les possi-
bilités. Les algues marines constituent
une bonne couverture pour les asperges ».
Quelqu'un serait-il en mesure de nous
donner d'autres renseignements précis sur la
culture de l'asperge en pays tropicaux ?
Projet de syndicats de protection mu-
tuelle des producteurs de vanille de
Tahiti.
Les vanilleries de Tahiti souffrent beaucoup
des vols de vanille. Des planteurs ont proposé,
comme moyen de défense, la constitution de syn-
dicats spéciaux, les associés s'engageant, sous peine
d'amendes, à ne procéder à la cueillette qu'à des
dates arrêtées d'avance, d'un commun accord, et à
mettre des délégués du syndicat à même de con-
trôler toutes les phases de la récolte et de la dessi-
cation. Un projet de statuts a été publié dans le
procès-verbal de la séance du ier septembre 1900
de la Chambre d'Agriculture de Papeete ; il est fort
détaillé et très intéressant; nous en recomman-
dons vivement la lecture. Les auteurs du projet
espèrent que de pareilles associations, en même
temps qu'elles protégeraient les producteurs
contre les voleurs, relèveraient la qualité des pro-
duits et amèneraient l'établissement de côtes spé-
ciales pour la vanille des différents districts.
Nouv. Imp., Pd. LASNIRR. Direct. 37, rue St-Lazare, Paris.
Le Gérant. E. BOIVIN
piqûres de la Mouche et périssent en quel-
ques semaines.
La Mouche ne sert que d'agent de trans-
port; le sang qu'elle inocule avec son aiguil-
lon perd sa virulence après 48 heures. Aussi
on remarque que la destruction du gros gi-
bier dans une région est suivie de la dispari-
tion de la maladie de la Mouche, et de la
Mouche elle-même qui suit ces gros mam-
mifères.
En novembre 1896, D. BRUCE a envoyé en
Angleterre un chien inoculé; cet animal a
permis des étudestrès intéressantes du para-
site. MM. LAVERAN et MESNIL, qui ont pu se
procurer du sang parasité, ont de leur côté
poursuivi, à l'Institut Pasteur de Paris, une
étude qu'ils viennent de publier dans les
« Annales de l'Institut Pasteur». Le résultat
de ces travaux est des plus remarquable.
La maladie de la Mouche Tsé tsé est de
même nature que le SURRA de l'Inde et, chose
plus étonnante, que la DOURINE des équidés,
si fréquente dans le Nord de l'Afrique. La
DOURINE ne se transmet que par le coït ; au-
cune mouche n'intervient pour faire l'ino-
culation ; mais le parasite est très semblable,
ainsi que l'a établi l'étude faite à Oran par
MM. BUFFARD et SCHNEIDER.
Comme le fait observer M. LAVERAN, nous
connaissons maintenant, pour les ruminants,
quatre maladies à trypanosomes ayant entre
elles la plus grande ressemblance. Nous
venons d'en nommer trois; la 4e sévit sur les
équidés au Paraguay et y est connue sous
le nom de MAL DE CADERAS (Maladie de la
croupe). Il y a lieu d'espérer que les mé-
thodes qui se montreront efficaces, pour
venir à bout de l'une d'elles seront aussi
efficaces vis-à-vis des autres.
Nous avons signalé, dans notre cahier d'avril,
(p. 116), que le Dr SCHILLING à Lomé (Togo
affirme avoir obtenu de bons résultats contre le
SURRA, au moyen d'une vaccination préventive, et
que, très prochainement, il aura l'occasion d'éten-
dre ses investigations à la maladie de la mouche
Tsé tsé, à la station cotonnière de Tove (Togo) où
cette épizootie détruit tout le bétail qu'on y im-
porte.
L'Asperge d'Europe en pays chauds.-
Faut-il semer ou introduire des griffes?
Dans le n° 4 de ce Journal (p. 127) nous
avons reproduit une note de M. TEISSONNIER
sur la culture de l'asperge à Conakry (Gui-
née Française); il y dit entre autres: « On
peut effectuer des semis d'asperges, mais il
est préférable d'introduire des griffes qui
produisent plus tôt et donnent toujours un
produit supérieur. »
Ce n'est pas l'avis de MM. JAMES CARTER
& Co. En effet, dans leurs « Notes horticoles
pour les Colonies », année 1900, ces Mes-
sieurs écrivent :
« Dans les pays chauds, l'asperge croît
si vite que les pousses n'arrivent pas à
s'épaissir; parfois, elles sont minces
comme du fil de ter.
On réussit mieux en semant; dans la
montagne on pourra d'ailleurs trans-
planter dans la suite, sans le moindre
inconvénient; mais dans les sites très
chauds il faut laisser l'asperge en place,
en prenant soin à ce que la plate-bande soit
saupoudrée de sel et fumée selon les possi-
bilités. Les algues marines constituent
une bonne couverture pour les asperges ».
Quelqu'un serait-il en mesure de nous
donner d'autres renseignements précis sur la
culture de l'asperge en pays tropicaux ?
Projet de syndicats de protection mu-
tuelle des producteurs de vanille de
Tahiti.
Les vanilleries de Tahiti souffrent beaucoup
des vols de vanille. Des planteurs ont proposé,
comme moyen de défense, la constitution de syn-
dicats spéciaux, les associés s'engageant, sous peine
d'amendes, à ne procéder à la cueillette qu'à des
dates arrêtées d'avance, d'un commun accord, et à
mettre des délégués du syndicat à même de con-
trôler toutes les phases de la récolte et de la dessi-
cation. Un projet de statuts a été publié dans le
procès-verbal de la séance du ier septembre 1900
de la Chambre d'Agriculture de Papeete ; il est fort
détaillé et très intéressant; nous en recomman-
dons vivement la lecture. Les auteurs du projet
espèrent que de pareilles associations, en même
temps qu'elles protégeraient les producteurs
contre les voleurs, relèveraient la qualité des pro-
duits et amèneraient l'établissement de côtes spé-
ciales pour la vanille des différents districts.
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