Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1902 31 mai 1902
Description : 1902/05/31 (A2,N11). 1902/05/31 (A2,N11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377663m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 161
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 156
DEuxikNfi, AMNEE4, N° 11. 31 MAI 1902.
Journal d'Agriculture Tropicale
L'avenir agricole du Sénégal et du Soudan
et la culture du Cotonnier
Par AUG. CHEVALIER.
Avant-propos (Note de la Rédaction).
Un mémoire de M. CHEVALIER sur le même
sujet a paru dans le « Bulletin de la Société Na-
tionale d'Acclimatation de France », portant la
date d'août 1901. L'auteur a bien voulu, à la veile
même de son départ pour le Chari, reprendre la
question sous une forme plus succincte, pour le
« J. d'A. T. ». Nous lui en exprimons ici toute
notre reconnaissance.
Le chapitre Historique des tentatives de cul-
ture du coton en Afrique occidentale, est inédit.
L'appréhension d'un trust du coton aux Etats-
Unis et l'existence d'une pénurie très réelle de
cette matière première sur tous les marchés, ont
décidé les nations industrielles à rechercher les
moyens de développer la production du coton
dans leurs colonies.
Dans nos cahiers de décembre (p. 189) et
d'avril (pp. 115-116), nous avons exposé tout au
long les résultats de l'activité très intense que dé-
ploient dans ce but les Allemands au Togo, en se
faisant aider pardes ingénieurs noirs venus d'Amé-
rique. Des documents tout récents (« Asien »,
no 4, pp. 65-67), nous apprennent que les indus-
triels et les économistes d'Allemagne poussent
leur intérêt pour l'article coton même jusqu'à
vouloir favoriser, pour autant que la chose leur
serait possible, la culture du cotonnier dans les
possessions russes de l'Asie centrale. On sait qu'en
1900 ce pays a produit 7.000.000 pouds de coton,
soit 2.000.000 pouds de plus qu'en 1899. (Com-
parez avec la Statistique du coton en Asie Cen-
trale, insérée à la p. 56 de notre cahier de février.
Le poud vaut 40 livres russes, soit 16 kilos).
D'autre part, les Allemands se préoccupent des
moyens de développer la culture cotonnière en
Asie Mineure (Mésopotamie, Syrie septentrionale),
sur territoire turc.
Les Anglais se sont mis en devoir de répéter au
Lagos ce que les Allemands ont fait au Togo; nous
avons annoncé cette tentative dans notre cahier
d'avril, malheureusement aucun renseignement
précis n'a encore été communiqué à la presse
nos confrères anglais n'en savent pas plus long
que nous.
Parmi les nations européennes, ce sont l'Alle-
magne, l'Angleterre et la France qui pâtissent le
plus de la pénurie de coton. M. CHEVALIER désigne
aux intéressés 'l'Afrique Occidentale Française
comme susceptible de fournir un jour, si l'on sait
s'y prendre, d'immenses quantités de coton; les
industriels français sauront, espérons le, mettre
à profit le bon conseil, et rattraper l'avance de
leurs concurrents anglais et allemands.
LA RÉDACTION.
Les ressources du pays. L'achève-
ment prochain du chemin de fer du Sénégal
au Niger Moyen et la construction de celui
de la Guinée au Soudan Méridional vont
offrir à la colonisation un vaste empire de-
puis longtemps pacifié, exploré dans tous les
sens. Le Soudan n'a fourni jusqu'à présent
à l'exportation qu'un peu d'or et quelques
produits de cueillette (caoutchouc, gomme,
cire d'abeilles), ou de chasse (ivoire, plumes
de parures). Mais cette exploitation ne sau-
rait être indéfinie; il faut déjà aller à plus de
2.000 kilomètres de la côte du Sénégal pour
trouver des lianes àcaoutchouc inexploitées,et
l'on ne rencontre plus que quelques rares
troupeaux d'éléphants, sur les confins de la
forêt de la Côte d'Ivoire ou dans le Baoulé.
Le développement de l'agriculture créera des
sources durables de richesse.
Les deux tiers de la surface du sol du Sou-
dan sont constitués par des terres dont il
n'y a rien à faire. C'est uniquement dans les
vallées et dans les plaines alluviales que de-
Journal d'Agriculture Tropicale
L'avenir agricole du Sénégal et du Soudan
et la culture du Cotonnier
Par AUG. CHEVALIER.
Avant-propos (Note de la Rédaction).
Un mémoire de M. CHEVALIER sur le même
sujet a paru dans le « Bulletin de la Société Na-
tionale d'Acclimatation de France », portant la
date d'août 1901. L'auteur a bien voulu, à la veile
même de son départ pour le Chari, reprendre la
question sous une forme plus succincte, pour le
« J. d'A. T. ». Nous lui en exprimons ici toute
notre reconnaissance.
Le chapitre Historique des tentatives de cul-
ture du coton en Afrique occidentale, est inédit.
L'appréhension d'un trust du coton aux Etats-
Unis et l'existence d'une pénurie très réelle de
cette matière première sur tous les marchés, ont
décidé les nations industrielles à rechercher les
moyens de développer la production du coton
dans leurs colonies.
Dans nos cahiers de décembre (p. 189) et
d'avril (pp. 115-116), nous avons exposé tout au
long les résultats de l'activité très intense que dé-
ploient dans ce but les Allemands au Togo, en se
faisant aider pardes ingénieurs noirs venus d'Amé-
rique. Des documents tout récents (« Asien »,
no 4, pp. 65-67), nous apprennent que les indus-
triels et les économistes d'Allemagne poussent
leur intérêt pour l'article coton même jusqu'à
vouloir favoriser, pour autant que la chose leur
serait possible, la culture du cotonnier dans les
possessions russes de l'Asie centrale. On sait qu'en
1900 ce pays a produit 7.000.000 pouds de coton,
soit 2.000.000 pouds de plus qu'en 1899. (Com-
parez avec la Statistique du coton en Asie Cen-
trale, insérée à la p. 56 de notre cahier de février.
Le poud vaut 40 livres russes, soit 16 kilos).
D'autre part, les Allemands se préoccupent des
moyens de développer la culture cotonnière en
Asie Mineure (Mésopotamie, Syrie septentrionale),
sur territoire turc.
Les Anglais se sont mis en devoir de répéter au
Lagos ce que les Allemands ont fait au Togo; nous
avons annoncé cette tentative dans notre cahier
d'avril, malheureusement aucun renseignement
précis n'a encore été communiqué à la presse
nos confrères anglais n'en savent pas plus long
que nous.
Parmi les nations européennes, ce sont l'Alle-
magne, l'Angleterre et la France qui pâtissent le
plus de la pénurie de coton. M. CHEVALIER désigne
aux intéressés 'l'Afrique Occidentale Française
comme susceptible de fournir un jour, si l'on sait
s'y prendre, d'immenses quantités de coton; les
industriels français sauront, espérons le, mettre
à profit le bon conseil, et rattraper l'avance de
leurs concurrents anglais et allemands.
LA RÉDACTION.
Les ressources du pays. L'achève-
ment prochain du chemin de fer du Sénégal
au Niger Moyen et la construction de celui
de la Guinée au Soudan Méridional vont
offrir à la colonisation un vaste empire de-
puis longtemps pacifié, exploré dans tous les
sens. Le Soudan n'a fourni jusqu'à présent
à l'exportation qu'un peu d'or et quelques
produits de cueillette (caoutchouc, gomme,
cire d'abeilles), ou de chasse (ivoire, plumes
de parures). Mais cette exploitation ne sau-
rait être indéfinie; il faut déjà aller à plus de
2.000 kilomètres de la côte du Sénégal pour
trouver des lianes àcaoutchouc inexploitées,et
l'on ne rencontre plus que quelques rares
troupeaux d'éléphants, sur les confins de la
forêt de la Côte d'Ivoire ou dans le Baoulé.
Le développement de l'agriculture créera des
sources durables de richesse.
Les deux tiers de la surface du sol du Sou-
dan sont constitués par des terres dont il
n'y a rien à faire. C'est uniquement dans les
vallées et dans les plaines alluviales que de-
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