Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1902 31 mai 1902
Description : 1902/05/31 (A2,N11). 1902/05/31 (A2,N11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377663m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
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- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 161
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 156
156 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 11 MAI 1902
niale, un vieil africain, est également un
passionné des problèmes agricoles; le grand
public pourra en juger prochainement par
son ouvrage sur le Sénégal, qui est actuelle-
ment sous presse à la « Revue Coloniale ».
M. COURTET est aussi l'auteur du superbe
album des plantes économiques de la brousse
soudanaise (inédit) auquel nous faisions
allusion à la p. 82 de notre cahier de sep-
tembre dernier. Son talent de dessinateur
lui permettra de portraicturer sur place,
d'après nature et dans leur milieu vrai, les
espèces végétales nouvelles ou peu connues.
Cette condition est assez rarement remplie
dans des voyages qui comportent tant de
difficultés. M. COURTET s'occupera aussi de
la partie géologique et de la topographie.
Le Dr DZCORSE, du corps de santé des co-
lonies, est encore un naturaliste très bien
préparé; il a enrichi le Muséum d'histoire
naturelle de très belles collections zoologi-
ques récoltées dans le sud de Madagascar; il
a aussi publié de curieuses observations sur
les plantes à caoutchouc de cette île. C'est
lui qui se charge de l'ethnographie et de la
zoologie.
La participation de M. MARTRET, ancien
élève de l'Ecole nationale d'horticulture de
Versailles, donne à la mission un cachet très
particulier. M. MARTRET, qui a déjà été chef
de cultureau Soudan, surveillera et soignera
les graines et plantes vivantes que la mis-
sion emporte avec elle à l'effet d'introduire
dans l'Afrique centrale les espèces utiles qui
y manquent, ainsi que les meilleures variétés
des plantes économiques d'usage général.
Les bagages de la mission comprennent un
certain nombre de petites serres portatives
(CAISSES WARD), de dimensions suffisamment
réduites pour que des nègres puissent les
transporter à de grandes distances sur leur
tête. La mission déposera une partie de ses
plantes au Sénégal, en Guinée, au Gabon;
enfin, elle laissera le reste dans les postes du
Chari. D'autre part, dans ces différentes co-
lonies, elle prendra des espèces déjà acclima-
tées pour les porter jusque dans le bassin
du lac Tchad, où M. MARTRET s'installera,
d'ailleurs, à demeure pour un temps assez
long, afin de multiplier les plantes intro-
duites et de recueillir et d'expédier à l'état
vivant des espèces indigènes destinées aux
établissements agricoles et botaniques des
colonies africaines et de la métropole.
Il a fallu la profonde conviction, la parole
entraînante et la ténacité bien connues du
chef de la mission, pour réunir les sommes
nécessaires à une pareille entreprise ; il a su
obtenir d'importantescontributionsnon seu-
lement du Ministère des Colonies, mais encore
de la Direction de l'Enseignement supérieur
(Ministère de l'Instruction publique) et de
l'Académiedes Inscriptions et Belles-Lettres
(sur laproposition de M. le professeur HAMY).
Point n'est besoin d'ajouter que l'alma ma-
ter, le Muséum d'Histoire Naturelle, a fait
largement ce qui était de son ressort. M. E.
PERRIER a énergiquement soutenu les orga-
nisateurs de toute l'autorité que lui confè-
rent sa situation scientifique personnelle et
le prestige de la maison. Il n'aura pas à s'en
repentir; car, telle qu'elle est composée, la
MISSION CHEVALIER a toutes chances de rap-
porter du Centre Africain une riche récolte
pour les Laboratoires. Espérons que les
quatre voyageurs sauront éviter les périls et
les embûches etqu'ils nous reviendront, dans
deux ans, en bonne santé, chargés de gloire
et de butin.
Le « Rayador M, couteau à gaîne, pour
saigner les caoutchoutiers.
L'outil figuré ci-dessous, a été décrit, sous le
nom de « rayador », dans le fascicule de juillet
1901, du « Bole-
tin de Agricul-
tura » de Guaté-
mala; la note est
signée des initiales
J. G. S. qui ca-
chent, si nous ne
nous abusons, M.
Fig. 14.
d Rayador », pour saigner
les caoutchoutiers.
JORGE GARCIA SALASM, ancien élève del'Ecole na-
tionale d'agriculture de Montpellier, attaché à la
Direction de l'Agriculture de Guatémala. Le texte
ne permet pas de voir si ce « rayador » a déjà été
expérimenté dans le pays et quel en a été exac-
tement le résultat. Nous aimerions bien être ren-
seignés sur ce point, soit par l'auteur, soit, par
l'un des Messieurs qui nous ont fourni les élé-
ments de la note sur la gouge à caoutchouc de la
finca El Baul, publiée dans notre cahier de mars.
niale, un vieil africain, est également un
passionné des problèmes agricoles; le grand
public pourra en juger prochainement par
son ouvrage sur le Sénégal, qui est actuelle-
ment sous presse à la « Revue Coloniale ».
M. COURTET est aussi l'auteur du superbe
album des plantes économiques de la brousse
soudanaise (inédit) auquel nous faisions
allusion à la p. 82 de notre cahier de sep-
tembre dernier. Son talent de dessinateur
lui permettra de portraicturer sur place,
d'après nature et dans leur milieu vrai, les
espèces végétales nouvelles ou peu connues.
Cette condition est assez rarement remplie
dans des voyages qui comportent tant de
difficultés. M. COURTET s'occupera aussi de
la partie géologique et de la topographie.
Le Dr DZCORSE, du corps de santé des co-
lonies, est encore un naturaliste très bien
préparé; il a enrichi le Muséum d'histoire
naturelle de très belles collections zoologi-
ques récoltées dans le sud de Madagascar; il
a aussi publié de curieuses observations sur
les plantes à caoutchouc de cette île. C'est
lui qui se charge de l'ethnographie et de la
zoologie.
La participation de M. MARTRET, ancien
élève de l'Ecole nationale d'horticulture de
Versailles, donne à la mission un cachet très
particulier. M. MARTRET, qui a déjà été chef
de cultureau Soudan, surveillera et soignera
les graines et plantes vivantes que la mis-
sion emporte avec elle à l'effet d'introduire
dans l'Afrique centrale les espèces utiles qui
y manquent, ainsi que les meilleures variétés
des plantes économiques d'usage général.
Les bagages de la mission comprennent un
certain nombre de petites serres portatives
(CAISSES WARD), de dimensions suffisamment
réduites pour que des nègres puissent les
transporter à de grandes distances sur leur
tête. La mission déposera une partie de ses
plantes au Sénégal, en Guinée, au Gabon;
enfin, elle laissera le reste dans les postes du
Chari. D'autre part, dans ces différentes co-
lonies, elle prendra des espèces déjà acclima-
tées pour les porter jusque dans le bassin
du lac Tchad, où M. MARTRET s'installera,
d'ailleurs, à demeure pour un temps assez
long, afin de multiplier les plantes intro-
duites et de recueillir et d'expédier à l'état
vivant des espèces indigènes destinées aux
établissements agricoles et botaniques des
colonies africaines et de la métropole.
Il a fallu la profonde conviction, la parole
entraînante et la ténacité bien connues du
chef de la mission, pour réunir les sommes
nécessaires à une pareille entreprise ; il a su
obtenir d'importantescontributionsnon seu-
lement du Ministère des Colonies, mais encore
de la Direction de l'Enseignement supérieur
(Ministère de l'Instruction publique) et de
l'Académiedes Inscriptions et Belles-Lettres
(sur laproposition de M. le professeur HAMY).
Point n'est besoin d'ajouter que l'alma ma-
ter, le Muséum d'Histoire Naturelle, a fait
largement ce qui était de son ressort. M. E.
PERRIER a énergiquement soutenu les orga-
nisateurs de toute l'autorité que lui confè-
rent sa situation scientifique personnelle et
le prestige de la maison. Il n'aura pas à s'en
repentir; car, telle qu'elle est composée, la
MISSION CHEVALIER a toutes chances de rap-
porter du Centre Africain une riche récolte
pour les Laboratoires. Espérons que les
quatre voyageurs sauront éviter les périls et
les embûches etqu'ils nous reviendront, dans
deux ans, en bonne santé, chargés de gloire
et de butin.
Le « Rayador M, couteau à gaîne, pour
saigner les caoutchoutiers.
L'outil figuré ci-dessous, a été décrit, sous le
nom de « rayador », dans le fascicule de juillet
1901, du « Bole-
tin de Agricul-
tura » de Guaté-
mala; la note est
signée des initiales
J. G. S. qui ca-
chent, si nous ne
nous abusons, M.
Fig. 14.
d Rayador », pour saigner
les caoutchoutiers.
JORGE GARCIA SALASM, ancien élève del'Ecole na-
tionale d'agriculture de Montpellier, attaché à la
Direction de l'Agriculture de Guatémala. Le texte
ne permet pas de voir si ce « rayador » a déjà été
expérimenté dans le pays et quel en a été exac-
tement le résultat. Nous aimerions bien être ren-
seignés sur ce point, soit par l'auteur, soit, par
l'un des Messieurs qui nous ont fourni les élé-
ments de la note sur la gouge à caoutchouc de la
finca El Baul, publiée dans notre cahier de mars.
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