Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1902 31 mai 1902
Description : 1902/05/31 (A2,N11). 1902/05/31 (A2,N11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377663m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 161
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 156
N° II MAI 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 149
même de la fibre nette. Ceci étant admis, un
simple ( broyeur à sarments, un peu modi-
fié » fait l'affaire. L'auteur n'ose pas déclarer
parfaites les lanières obtenues, mais il s'en
contente « puisqu'elles ont été estimées et
achetées à 35 francs les 100 kg. » « C'est
tout ce qu'il fallait », ajoute-t-il.
A titre de comparaison, ii est utile de ci-
ter les prix, inacceptables selon M. DAZEY,
qui lui ont été offerts pour sa ramie non
décortiquée par des industriels munis de dé-
fibreuses perfectionnées : c'était 2 francs les
100 kg. de tiges vertes, et 20 francs les
100 kg. de tiges sèches.
M. DAZEY donne les détails suivants quant
au mode d'opérer :
Le broyeur, mû par une machine à vapeur
de 2 ou 3 chevaux, est placé près du champ.
Les tiges sont amenées au fur et à mesure de
la cueillette. Deux ouvriers placés de chaque
côté de l'entrée du broyeur, introduisent les
tiges par la tête, avec toutes les feuilles; une
fois que la moitié environ a été déboisée, les
tiges sont retirées, l'ouvrier introduit dans la
machine l'autre moitié non déboisée, en re-
tenant les tiges par la partie déjà transformée
en lanières. Tous les débris tombent sous la
machine. Le mécanicien, assez peu occupé
à sa machine à vapeur, s'occupe en même
temps d'enlever ces débris.
Au fur et à mesure qu'elles sortent du
broyeur, les lanières sont mises à sécher sur
un bâton.
Dans l'expérience dont il s'agit, le peu
d'habitude des ouvriers rendait malaisé le
calcul des frais de manipulation; certains
ouvriers ayant fait deux fois plus de travail
que certains autres. Quoi qu'il en soit, en
fait, le broyage du produit d'un are, y com-
pris les frais du charbon, n'a pas coûté plus
de o fr. 70, « ce qui porterait le broyage de
la coupe d'un hectare à 70 francs » et celui
des trois coupes prévues par l'auteur à
210 francs. Notons que la récolte annuelle
totale d'un hectare irrigué est évaluée par
M. DAZEY à 41.000 kg. de tiges vertes,
feuilles comprises, et que la masse verte lui
a rendu une proportion de lanières sèches à
raison de 2.55o kg. à l'hectare. Tous ces
chiflfresont étéobtenuspar multiplication, les
essais réels n'ayant porté que sur un are.
Par un concours de circonstances dont
nous voudrions profiter, le présent numéro
du « Journal d'Agriculture Tropicale » est
destiné à être lu par quelques centaines de
filateurs français; nous leur serions obligé
de vouloir bien nous dire leur sentiment sur
l'avenir commercial de lanières de ramie
obtenues dans les conditions indiquées par
M. DAZEY.
PARTIE COMMERCIALE
Le marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie
Para fin. Le marché a été extrêmement
calme, avec tendance à la baisse, dans toute
la première partie du mois.
Les cours se sont maintenus entre fr. 8,40
et fr. 8,5o pour le Para du Haut-Fleuve dis-
ponible, le livrable valant dix à quinze centi-
mes de plus, suivant les époques de livraison.
Les recettes au Para, depuis le ier mai
jusqu'à la date d'aujourd'hui, sont dei. 5 ooton-
nes, ce qui indique une production active;
les recettes de mai 1901 étaient de 1900 ton-
nes pour le mois entier.
Prévisions.– Le calmedel'article a été dû
en partie à l'abstention d'ordresde l'Amérique.
Un groupe américain, étranger au caout-
chouc, a essayé d'établir son contrôle surles
fabriques les plus importantes, ce qui eut-
en cas de réussite donné lieu, pour le mo-
ment, à une spéculation très active. Les inten-
tions de ce groupe n'ont pas abouti, et nous
croyons que l'article va se maintenir dans
les cours actuels.
Sernambys :
Le sernamby Manaos de belle qua-
lité vaut. fr. 7.00
Le Cameta (llominal).,., 5.80
Le Sernamby du Para. 5.5o
même de la fibre nette. Ceci étant admis, un
simple ( broyeur à sarments, un peu modi-
fié » fait l'affaire. L'auteur n'ose pas déclarer
parfaites les lanières obtenues, mais il s'en
contente « puisqu'elles ont été estimées et
achetées à 35 francs les 100 kg. » « C'est
tout ce qu'il fallait », ajoute-t-il.
A titre de comparaison, ii est utile de ci-
ter les prix, inacceptables selon M. DAZEY,
qui lui ont été offerts pour sa ramie non
décortiquée par des industriels munis de dé-
fibreuses perfectionnées : c'était 2 francs les
100 kg. de tiges vertes, et 20 francs les
100 kg. de tiges sèches.
M. DAZEY donne les détails suivants quant
au mode d'opérer :
Le broyeur, mû par une machine à vapeur
de 2 ou 3 chevaux, est placé près du champ.
Les tiges sont amenées au fur et à mesure de
la cueillette. Deux ouvriers placés de chaque
côté de l'entrée du broyeur, introduisent les
tiges par la tête, avec toutes les feuilles; une
fois que la moitié environ a été déboisée, les
tiges sont retirées, l'ouvrier introduit dans la
machine l'autre moitié non déboisée, en re-
tenant les tiges par la partie déjà transformée
en lanières. Tous les débris tombent sous la
machine. Le mécanicien, assez peu occupé
à sa machine à vapeur, s'occupe en même
temps d'enlever ces débris.
Au fur et à mesure qu'elles sortent du
broyeur, les lanières sont mises à sécher sur
un bâton.
Dans l'expérience dont il s'agit, le peu
d'habitude des ouvriers rendait malaisé le
calcul des frais de manipulation; certains
ouvriers ayant fait deux fois plus de travail
que certains autres. Quoi qu'il en soit, en
fait, le broyage du produit d'un are, y com-
pris les frais du charbon, n'a pas coûté plus
de o fr. 70, « ce qui porterait le broyage de
la coupe d'un hectare à 70 francs » et celui
des trois coupes prévues par l'auteur à
210 francs. Notons que la récolte annuelle
totale d'un hectare irrigué est évaluée par
M. DAZEY à 41.000 kg. de tiges vertes,
feuilles comprises, et que la masse verte lui
a rendu une proportion de lanières sèches à
raison de 2.55o kg. à l'hectare. Tous ces
chiflfresont étéobtenuspar multiplication, les
essais réels n'ayant porté que sur un are.
Par un concours de circonstances dont
nous voudrions profiter, le présent numéro
du « Journal d'Agriculture Tropicale » est
destiné à être lu par quelques centaines de
filateurs français; nous leur serions obligé
de vouloir bien nous dire leur sentiment sur
l'avenir commercial de lanières de ramie
obtenues dans les conditions indiquées par
M. DAZEY.
PARTIE COMMERCIALE
Le marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie
Para fin. Le marché a été extrêmement
calme, avec tendance à la baisse, dans toute
la première partie du mois.
Les cours se sont maintenus entre fr. 8,40
et fr. 8,5o pour le Para du Haut-Fleuve dis-
ponible, le livrable valant dix à quinze centi-
mes de plus, suivant les époques de livraison.
Les recettes au Para, depuis le ier mai
jusqu'à la date d'aujourd'hui, sont dei. 5 ooton-
nes, ce qui indique une production active;
les recettes de mai 1901 étaient de 1900 ton-
nes pour le mois entier.
Prévisions.– Le calmedel'article a été dû
en partie à l'abstention d'ordresde l'Amérique.
Un groupe américain, étranger au caout-
chouc, a essayé d'établir son contrôle surles
fabriques les plus importantes, ce qui eut-
en cas de réussite donné lieu, pour le mo-
ment, à une spéculation très active. Les inten-
tions de ce groupe n'ont pas abouti, et nous
croyons que l'article va se maintenir dans
les cours actuels.
Sernambys :
Le sernamby Manaos de belle qua-
lité vaut. fr. 7.00
Le Cameta (llominal).,., 5.80
Le Sernamby du Para. 5.5o
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