Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
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- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
1
N° 12 - JUIN 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 181
ciale de la vanille, parues dans nos précé-
dents cahiers :
Du 22 mai : « Les vanilles sont très bas en
ce moment par suite d'énormes arrivages en
janvier (plus de 2000 paquets), cette cause
venant s'ajouter à la concurrence de succé-
danés artificiels inventés à une époque où
les meilleures vanilles se vendaient 35 shil-
lings la livre. Aujourd'hui les mêmes ne va-
lent pas plus de 20 shillings ».
Et du 27 mai : « Le marché est plus ferme
qu'en janvier. Les courtiers de Londres sont
loin de déconseiller la culture ; il est vrai que
leurs avis sont intéressés. Mon.idée person-
nelle est que les prix vont rester autour de
15 à 20 shillings pour les qualités les plus
belles, mais il n'y a guère d'espoir qu'ils re-
montent de nouveau jusqu'à 3o shillings.
« L'autre jour, on était à court de Bour-
bons ici; il n'y en avait même plus ; mais il
est probable que la demande aura été cou-
verte depuis. »
CACAO
La récolte du Cameroun.
On lit dans le « Tropenpflanzer •>> de mai:
« D'après un rapport du D1' PREUSS, Direc-
teur du Jardin Botanique de Victoria, la ré-
colte du cacao a été cette année exception-
nellement bonne et le rendement à l'hectare
très élevé. La plantation Debundscha qui,
avec un rendement moyen de 700 kg. àl'hec-
tare, était déjà à la tête de toutes les autres
plantations sous ce rapport, a obtenu cette
année une moyenne de 1.100 kg; une pièce
de 12 hectares a même donné 176 quintaux,
ce qui fait i. i 5o kg. à l'hectare : il est vrai que
les cacaoyers y sont très peu espacés (en-
viron 1.000 arbres à l'hectare).
« La récolte totale de toutes les planta-
tions des Européens peut être évaluée à
5oo.ooo kg. ; le produit de ces plantations
est connu dans le commerce sous le nom de
« cacao de Cameroun ». Les maisons de
commerce ont en outre exporté 67.000 kg.
de « cacao de Victoria ». Cette dernière qua-
lité provient en partie des plantations des
indigènes; le reste a été volé par euxdans les
plantations des Européens ; dans les deux
cas, la préparation est primitive et, de ce
fait, le produit atteint un prix moins élevé
que le « cacao de Cameroun ».
*
* *
Baisse à prévoir sur les prix du cacao.
Dans le même numéro du « Tropenpflanzer »,
le Dr WARBURG, en faisant l'analyse de la brochure
de DEEKKN sur l'avenir du cacao aux îles Samoa,
qu'il trouve un peu trop optimiste, s'exprime en
ces termes (qu'on aura avantage à comparer avec
les statistiques plus encourageantes, publiées par
M. HAROLD H. SMITH dans notre cahier demai) :
« L'augmentation de la consommation du
cacao a été, dans ces dernières années, moin-
dre que précédemment ; la production a, au
contraire, considérablement augmenté à
Ceylan, à Java, dans l'Afrique occidentale
et en Amérique; on peut donc prévoir, dans
un avenir rapproché, une forte baisse des
prix, pour cause de surproduction. )j
*
* +
La valeur des statistiques de Java.
Dans notre n° 8, nous avons publié un article,
Le cacao à Java et la station agronomique de
Salaliga où, entre autres renseignements, nous
donnions la production et l'exportation de cacao
de cette île, de 1896 à 1900, la première étant ex-
primée en pikuls et la seconde en tonnes. Notre
collaborateur commercial pour le cacao, M. HA-
ROLD HAMEL SMITH, ayant réduit les deux séries en
kilos, s'est aperçu que, pour toutes les années, l'ex-
portation dépassait sensiblement la production ; la
difficulté fut soumise à l'auteur des statistiques
utilisées, M. VAN GORKOM, universellement connu
par sa longue activité agronomique à Java, par sa
collaboration au « Indische Mercuur », et son
importantTraité d'Agriculture pour les Indes Néer-
landaises. Voici l'explication du désaccord :
« La production du cacao, telle que la
donnent les statistiques du Gouvernement
de Java, demeure toujours très au-dessous
de la réalité, nombre de planteurs ne prenant
pas soin de faire parvenir leurs réponses en
temps utile. D'autre part, l'exportation de
Java n'est pas seulement alimentée par cette
île, mais aussi par quelques-unes des îles
voisines, telles Bali et Célèbes. »
N° 12 - JUIN 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 181
ciale de la vanille, parues dans nos précé-
dents cahiers :
Du 22 mai : « Les vanilles sont très bas en
ce moment par suite d'énormes arrivages en
janvier (plus de 2000 paquets), cette cause
venant s'ajouter à la concurrence de succé-
danés artificiels inventés à une époque où
les meilleures vanilles se vendaient 35 shil-
lings la livre. Aujourd'hui les mêmes ne va-
lent pas plus de 20 shillings ».
Et du 27 mai : « Le marché est plus ferme
qu'en janvier. Les courtiers de Londres sont
loin de déconseiller la culture ; il est vrai que
leurs avis sont intéressés. Mon.idée person-
nelle est que les prix vont rester autour de
15 à 20 shillings pour les qualités les plus
belles, mais il n'y a guère d'espoir qu'ils re-
montent de nouveau jusqu'à 3o shillings.
« L'autre jour, on était à court de Bour-
bons ici; il n'y en avait même plus ; mais il
est probable que la demande aura été cou-
verte depuis. »
CACAO
La récolte du Cameroun.
On lit dans le « Tropenpflanzer •>> de mai:
« D'après un rapport du D1' PREUSS, Direc-
teur du Jardin Botanique de Victoria, la ré-
colte du cacao a été cette année exception-
nellement bonne et le rendement à l'hectare
très élevé. La plantation Debundscha qui,
avec un rendement moyen de 700 kg. àl'hec-
tare, était déjà à la tête de toutes les autres
plantations sous ce rapport, a obtenu cette
année une moyenne de 1.100 kg; une pièce
de 12 hectares a même donné 176 quintaux,
ce qui fait i. i 5o kg. à l'hectare : il est vrai que
les cacaoyers y sont très peu espacés (en-
viron 1.000 arbres à l'hectare).
« La récolte totale de toutes les planta-
tions des Européens peut être évaluée à
5oo.ooo kg. ; le produit de ces plantations
est connu dans le commerce sous le nom de
« cacao de Cameroun ». Les maisons de
commerce ont en outre exporté 67.000 kg.
de « cacao de Victoria ». Cette dernière qua-
lité provient en partie des plantations des
indigènes; le reste a été volé par euxdans les
plantations des Européens ; dans les deux
cas, la préparation est primitive et, de ce
fait, le produit atteint un prix moins élevé
que le « cacao de Cameroun ».
*
* *
Baisse à prévoir sur les prix du cacao.
Dans le même numéro du « Tropenpflanzer »,
le Dr WARBURG, en faisant l'analyse de la brochure
de DEEKKN sur l'avenir du cacao aux îles Samoa,
qu'il trouve un peu trop optimiste, s'exprime en
ces termes (qu'on aura avantage à comparer avec
les statistiques plus encourageantes, publiées par
M. HAROLD H. SMITH dans notre cahier demai) :
« L'augmentation de la consommation du
cacao a été, dans ces dernières années, moin-
dre que précédemment ; la production a, au
contraire, considérablement augmenté à
Ceylan, à Java, dans l'Afrique occidentale
et en Amérique; on peut donc prévoir, dans
un avenir rapproché, une forte baisse des
prix, pour cause de surproduction. )j
*
* +
La valeur des statistiques de Java.
Dans notre n° 8, nous avons publié un article,
Le cacao à Java et la station agronomique de
Salaliga où, entre autres renseignements, nous
donnions la production et l'exportation de cacao
de cette île, de 1896 à 1900, la première étant ex-
primée en pikuls et la seconde en tonnes. Notre
collaborateur commercial pour le cacao, M. HA-
ROLD HAMEL SMITH, ayant réduit les deux séries en
kilos, s'est aperçu que, pour toutes les années, l'ex-
portation dépassait sensiblement la production ; la
difficulté fut soumise à l'auteur des statistiques
utilisées, M. VAN GORKOM, universellement connu
par sa longue activité agronomique à Java, par sa
collaboration au « Indische Mercuur », et son
importantTraité d'Agriculture pour les Indes Néer-
landaises. Voici l'explication du désaccord :
« La production du cacao, telle que la
donnent les statistiques du Gouvernement
de Java, demeure toujours très au-dessous
de la réalité, nombre de planteurs ne prenant
pas soin de faire parvenir leurs réponses en
temps utile. D'autre part, l'exportation de
Java n'est pas seulement alimentée par cette
île, mais aussi par quelques-unes des îles
voisines, telles Bali et Célèbes. »
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