Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1901 30 septembre 1901
Description : 1901/09/30 (A1,N3). 1901/09/30 (A1,N3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776552
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières65
- Sommaire
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 72
- .......... Page(s) .......... 78
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 86
- .......... Page(s) .......... 86
- .......... Page(s) .......... 86
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 90
- VARIÉTÉS
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
NO 3 — Sept. 1901 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 77
nam, me signale d'autre part leur existence
« sur des arbres de forêt ». Une question se
pose donc, celle de savoir si les BALAIS DE
SORCIÈRES des porte-ombres et de certains
arbres forestiers du pays ont pour cause le
même champignon que les BALAIS des ca-
caoyers ?
« De par ce qu'on sait des Exoascus d'Eu-
rope », répond M. RITZEMA Bos, « il y a peu
de chance pour qu'il en soit ainsi. En effet,
nos Exoascus indigènes sont très exclusifs;
ils n'ont pas coutume de passer d'une espèce
d'arbre sur une autre. Le bouleau, l'aulne, le
hêtre, le prunier, le cerisier ont chacun leur
espèce particulière d'Exoascus. Un bouleau,
un hêtre ou un aulne, porteurs de BALAIS DE
SORCIÈRES, n'offrent aucun dangerde contami-
nation pour un cerisier qui pousserait à côté.
De toute façon, en ce qui concerne le ca-
caoyer, la question ne pourra être résolue
que par une étude botanique, faite sur place,
par un phytopathologiste de carrière.
Ce dernier aura aussi à tirer au clair le
rôle d'un insecte qui, d'après certains témoi-
gnages, creuserait des galeries dans les points
« où la branche du cacaoyer se transforme en
balai de sorcière. »
Cet insecte pourrait être là en simple com-
mensal profitant de l'aubaine, attiré par les
tissus tendres et juteux des KRULLOTEN. Mais,
il peut se faire aussi qu'il joue un rôle effec-
tif dans l'histoire de la maladie, dans sa pro-
pagation. »
La « Krullotenplaag » comme facteur
de progrès. — A la date du 20 novembre,
M. RITZEMA Bos écrivait dans le « De Indis-
che Mercuur » :
« Les planteurs ne s'entendent pas sur la
portée du danger que la KprLLOTENpLAAG
offre pour l'avenir des cacoyères au Suri-
nam. Les uns l'estiment terrible, et s'imagi-
nent que leurs derniers jours sont arrivés.
D'autres prennent la chose assez allègrement.
« Je n'ai pas observé la maladie sur place.
Je n'ai d'ailleurs jamais été aux colonies. Je
me garderai donc bien de m'ériger en arbitre
.du débat; cependant, je voudrais bien faire
valoir quelques considérations générales :
« Je ne connais pas d'exemple d'une mala-
die qui ait causé la perte définitive d'une
culture; toutes ont été à la longue vaincues
soit par l'homme soit par la nature même.
« Les variétés et les individus d'une plante
cultivée ne sont jamais tous également sen-
sibles aux attaques de la maladie ; au con-
traire, généralement, il existe sous ce rapport
des différences très notables. On finit par
distinguer les variétés et les individus les
moins vulnérables, et c'est ceux-là qu'on pro-
page de préférence.
« On donne davantage de soins à la culture.
On s'applique, plus que parle passé, au choix
de bonnes graines et de:bonnes boutures. On
reconnaît les conditions qui favorisent l'ex-
tension de la maladie et on apprend à les évi-
ter.
« Souvent, l'observation immédiate des
planteurs n'arrive pas à mettre en évidence
ces conditions ; il faut alors faire intervenir la
science, sous peine de passer des années à
tâtonner pendant que la maladie continuera
à sévir.
« Contre les forces réunies de l'expérience
pratique des planteurs et de la science des
naturalistes, il n'y a pas d'épidémie végétale
qui tienne; du moins, il n'y a pas de cul-
ture qui ait réellement sombré sans espoir
par le fait d'une maladie,
« Le SEREH n'a pas anéanti la canne à sucre ;
pas plus que le Phylloxera n'a exterminé la
vigne; ni le Phytophtora, la pomme de terre;
ni le poux de San José, les vergers. »
M. RITZEMA Bos rappelle que, dans mainte
circonstance, des cultures ont même, à la
longue, plutôt profité de l'apparition de certai-
nes maladies; c'est à elles qu'on doit souvent
l'abandon de procédés routiniers et injusti-
fiés, et une révision générale de toute la
manière de la culture. De sorte qu'en fin de
compte, dans bien -des cas, la prospérité des
gens s'est trouvée accrueàu lieu de diminuer.
C'est ce qui, d'après l'auteur, va se passer
très probablement pour le cacao au Surinam.
Déjà, dit-il, on s'y préoccupe du choix des
semences, du drainage, des engrais, de la
bonne distance à mettre entre les cacaoyers
et les porte-ombres. On n'en avait jamais
fait autant.
nam, me signale d'autre part leur existence
« sur des arbres de forêt ». Une question se
pose donc, celle de savoir si les BALAIS DE
SORCIÈRES des porte-ombres et de certains
arbres forestiers du pays ont pour cause le
même champignon que les BALAIS des ca-
caoyers ?
« De par ce qu'on sait des Exoascus d'Eu-
rope », répond M. RITZEMA Bos, « il y a peu
de chance pour qu'il en soit ainsi. En effet,
nos Exoascus indigènes sont très exclusifs;
ils n'ont pas coutume de passer d'une espèce
d'arbre sur une autre. Le bouleau, l'aulne, le
hêtre, le prunier, le cerisier ont chacun leur
espèce particulière d'Exoascus. Un bouleau,
un hêtre ou un aulne, porteurs de BALAIS DE
SORCIÈRES, n'offrent aucun dangerde contami-
nation pour un cerisier qui pousserait à côté.
De toute façon, en ce qui concerne le ca-
caoyer, la question ne pourra être résolue
que par une étude botanique, faite sur place,
par un phytopathologiste de carrière.
Ce dernier aura aussi à tirer au clair le
rôle d'un insecte qui, d'après certains témoi-
gnages, creuserait des galeries dans les points
« où la branche du cacaoyer se transforme en
balai de sorcière. »
Cet insecte pourrait être là en simple com-
mensal profitant de l'aubaine, attiré par les
tissus tendres et juteux des KRULLOTEN. Mais,
il peut se faire aussi qu'il joue un rôle effec-
tif dans l'histoire de la maladie, dans sa pro-
pagation. »
La « Krullotenplaag » comme facteur
de progrès. — A la date du 20 novembre,
M. RITZEMA Bos écrivait dans le « De Indis-
che Mercuur » :
« Les planteurs ne s'entendent pas sur la
portée du danger que la KprLLOTENpLAAG
offre pour l'avenir des cacoyères au Suri-
nam. Les uns l'estiment terrible, et s'imagi-
nent que leurs derniers jours sont arrivés.
D'autres prennent la chose assez allègrement.
« Je n'ai pas observé la maladie sur place.
Je n'ai d'ailleurs jamais été aux colonies. Je
me garderai donc bien de m'ériger en arbitre
.du débat; cependant, je voudrais bien faire
valoir quelques considérations générales :
« Je ne connais pas d'exemple d'une mala-
die qui ait causé la perte définitive d'une
culture; toutes ont été à la longue vaincues
soit par l'homme soit par la nature même.
« Les variétés et les individus d'une plante
cultivée ne sont jamais tous également sen-
sibles aux attaques de la maladie ; au con-
traire, généralement, il existe sous ce rapport
des différences très notables. On finit par
distinguer les variétés et les individus les
moins vulnérables, et c'est ceux-là qu'on pro-
page de préférence.
« On donne davantage de soins à la culture.
On s'applique, plus que parle passé, au choix
de bonnes graines et de:bonnes boutures. On
reconnaît les conditions qui favorisent l'ex-
tension de la maladie et on apprend à les évi-
ter.
« Souvent, l'observation immédiate des
planteurs n'arrive pas à mettre en évidence
ces conditions ; il faut alors faire intervenir la
science, sous peine de passer des années à
tâtonner pendant que la maladie continuera
à sévir.
« Contre les forces réunies de l'expérience
pratique des planteurs et de la science des
naturalistes, il n'y a pas d'épidémie végétale
qui tienne; du moins, il n'y a pas de cul-
ture qui ait réellement sombré sans espoir
par le fait d'une maladie,
« Le SEREH n'a pas anéanti la canne à sucre ;
pas plus que le Phylloxera n'a exterminé la
vigne; ni le Phytophtora, la pomme de terre;
ni le poux de San José, les vergers. »
M. RITZEMA Bos rappelle que, dans mainte
circonstance, des cultures ont même, à la
longue, plutôt profité de l'apparition de certai-
nes maladies; c'est à elles qu'on doit souvent
l'abandon de procédés routiniers et injusti-
fiés, et une révision générale de toute la
manière de la culture. De sorte qu'en fin de
compte, dans bien -des cas, la prospérité des
gens s'est trouvée accrueàu lieu de diminuer.
C'est ce qui, d'après l'auteur, va se passer
très probablement pour le cacao au Surinam.
Déjà, dit-il, on s'y préoccupe du choix des
semences, du drainage, des engrais, de la
bonne distance à mettre entre les cacaoyers
et les porte-ombres. On n'en avait jamais
fait autant.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.84%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.84%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 13/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63776552/f13.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63776552/f13.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63776552/f13.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63776552
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63776552
Facebook
Twitter