Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1901 31 août 1901
Description : 1901/08/31 (A1,N2). 1901/08/31 (A1,N2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377654n
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières33
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 40
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 46
- .......... Page(s) .......... 50
- .......... Page(s) .......... 51
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 58
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 62
- VARIETES
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 52
N° 2 Août 1901 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 45
Californie et en Australie, et même beau-
coup plus près de nous. M. NAUDIN en dit
dans son précieux MANUEL DE L'ACCLIMATEUR,
édition de 1887 : « Introduit depuis long-
temps dans la Basse-Provence où il endure
aisément les petites gelées ».
Dans tous ces pays le Cinnamomum Cam-
phora NEES. remplit, d'ailleurs, un rôle pure-
ment décoratif.
A quoi tient cette absence d'utilisation
économique? Il est malaisé de s'en rendre
compte d'après les documents imprimés ;
les essais de distillation qui ont été publiés,
sont généralement favorables.
Malheureusement, les cultivateurs, tropi-
caux et autres, ont la mauvaise habitude de
se taire lorsqu'une expérience leur a donné
un résultat négatif; de sorte qu'une question
en arrive très facilement à prendre un aspect
bibliographique très différent de son aspect
véritable.
Mr. WILLIS, le très actif directeur du Ser-
vice Botanique de Ceylan, annonçait derniè-
rementson intention de faire une vaste enquête
auprès de tous les planteurs de l'île ayant
essayé du camphrier.
En attendant, voici de M. le professeurTRA-
BUT, chef du Service Botanique de l'Algérie,
une constatation qui contient, peut-être bien,
la solution de l'énigme. Nous citons d'après
la séance du 26 décembre 1900, de la Société
Nationale d'Agriculture de France : Ayant
examiné les ramilles d'un certain nombre de
camphriers d'Alger, M. TRABUT s'est assuré
que certains sujets ne contiennent que des
traces de camphre, tandis que d'autres en
rendent o, 5 p. 100 et même 1 p. 100 (pieds
de 6 ans, de graines venues de Formose;
expérience de décembre 1900).
La culture rémunératrice du camphrier
serait donc affaire de sélection individuelle.
Comme la culture des quinquinas; comme
celle des caoutchoutiers.
P.-S. Au dernier moment, un ami nous
communique cette coupure, déjà ancienne,
prise dans une revue dont le nom n'y est
plus :
« M. RIVJÈRE ayant poursuivi ses recher-
ches sur la présence du camphre dans les
camphriers venus en Algérie, a opéré sur des
sujets âgés; des incisions faites à la base du
tronc n'ont pas laissé exsuder de camphre, et
le bois de grosses branches réduit en copeaux
et expédié à Paris au laboratoire des Arts et
Métiers, n'a donné que 1 pour mille de cam-
phre; il faut donc renoncer à l'espoir de
retirer un produit rémunérateur, sous forme
de camphre, des camphriers plantés en
Algérie. )
M. AIMÉ GIRARD, le regretté professeur du
Conservatoire des Arts et Métiers, a fait
là-dessus, au nom de M. RIVIÈRE, une com-
munication àlaSoc. Nat. d'Agric. de France,
le 3 mars 1897.
La constatation de M. RIVIÈRE ajoute à
l'intérêt des faits publiés ci-dessus.
Une autre coupure nous apprend que
M. MÉNIER, dans son merveilleux jardin de
Cannes, a pu extraire du camphre « en assez
grande quantité » en distillant par la vapeur
surchauffée à i5o°, des feuilles de cam-
phriers (Communication de M. MAXIME
CORNU à la Soc. Nat. d'Agric. de France).
Il ne semble pas que l'expérience de M. MÉ-
NIER aitabouti à une exploitationcommerciale -
du camphrier à Cannes; il faut donc croire
que la quantité de camphre obtenue était
insuffisante pour rémunérer le travail de
culture et d'extraction.
Californie et en Australie, et même beau-
coup plus près de nous. M. NAUDIN en dit
dans son précieux MANUEL DE L'ACCLIMATEUR,
édition de 1887 : « Introduit depuis long-
temps dans la Basse-Provence où il endure
aisément les petites gelées ».
Dans tous ces pays le Cinnamomum Cam-
phora NEES. remplit, d'ailleurs, un rôle pure-
ment décoratif.
A quoi tient cette absence d'utilisation
économique? Il est malaisé de s'en rendre
compte d'après les documents imprimés ;
les essais de distillation qui ont été publiés,
sont généralement favorables.
Malheureusement, les cultivateurs, tropi-
caux et autres, ont la mauvaise habitude de
se taire lorsqu'une expérience leur a donné
un résultat négatif; de sorte qu'une question
en arrive très facilement à prendre un aspect
bibliographique très différent de son aspect
véritable.
Mr. WILLIS, le très actif directeur du Ser-
vice Botanique de Ceylan, annonçait derniè-
rementson intention de faire une vaste enquête
auprès de tous les planteurs de l'île ayant
essayé du camphrier.
En attendant, voici de M. le professeurTRA-
BUT, chef du Service Botanique de l'Algérie,
une constatation qui contient, peut-être bien,
la solution de l'énigme. Nous citons d'après
la séance du 26 décembre 1900, de la Société
Nationale d'Agriculture de France : Ayant
examiné les ramilles d'un certain nombre de
camphriers d'Alger, M. TRABUT s'est assuré
que certains sujets ne contiennent que des
traces de camphre, tandis que d'autres en
rendent o, 5 p. 100 et même 1 p. 100 (pieds
de 6 ans, de graines venues de Formose;
expérience de décembre 1900).
La culture rémunératrice du camphrier
serait donc affaire de sélection individuelle.
Comme la culture des quinquinas; comme
celle des caoutchoutiers.
P.-S. Au dernier moment, un ami nous
communique cette coupure, déjà ancienne,
prise dans une revue dont le nom n'y est
plus :
« M. RIVJÈRE ayant poursuivi ses recher-
ches sur la présence du camphre dans les
camphriers venus en Algérie, a opéré sur des
sujets âgés; des incisions faites à la base du
tronc n'ont pas laissé exsuder de camphre, et
le bois de grosses branches réduit en copeaux
et expédié à Paris au laboratoire des Arts et
Métiers, n'a donné que 1 pour mille de cam-
phre; il faut donc renoncer à l'espoir de
retirer un produit rémunérateur, sous forme
de camphre, des camphriers plantés en
Algérie. )
M. AIMÉ GIRARD, le regretté professeur du
Conservatoire des Arts et Métiers, a fait
là-dessus, au nom de M. RIVIÈRE, une com-
munication àlaSoc. Nat. d'Agric. de France,
le 3 mars 1897.
La constatation de M. RIVIÈRE ajoute à
l'intérêt des faits publiés ci-dessus.
Une autre coupure nous apprend que
M. MÉNIER, dans son merveilleux jardin de
Cannes, a pu extraire du camphre « en assez
grande quantité » en distillant par la vapeur
surchauffée à i5o°, des feuilles de cam-
phriers (Communication de M. MAXIME
CORNU à la Soc. Nat. d'Agric. de France).
Il ne semble pas que l'expérience de M. MÉ-
NIER aitabouti à une exploitationcommerciale -
du camphrier à Cannes; il faut donc croire
que la quantité de camphre obtenue était
insuffisante pour rémunérer le travail de
culture et d'extraction.
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