Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1901 31 octobre 1901
Description : 1901/10/31 (A1,N4). 1901/10/31 (A1,N4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377656g
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières97
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- FIGURES
N-4 - Oct. 1901 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 109
BENSON, directeur de l'Agriculture et des
LAND RECORDS à Madras. Ce haut fonction-
naire nous a déjà témoigné, dans une autre
circonstance, sa bienveillante attention; peut-
être pourra-t-il nous renseigner exactement
sur l'espèce d'agave qui constitue les haies
vives du district d'Anantapur; nous serions
aussi bien aise de savoir si le Syndicat a déjà
abordé l'extraction, et s'il se sert de machines
à cet effet; nous aimerions connaître les
noms et la provenance de ces machines. Il
serait intéressant également d'avoir quelques
détails sur les projets agricoles du Syndi.
cat.
Pàpier de Cànne à sucre
M. F.C. THIELÈ, ingénieur-chimiste à
Bayou-Goula (Louisiane), vient de publier
dans la revue allemande « Chemiker Zei-
tung », 1901, n° 27 (1) une étude sur la fa-
brication du papier à base de bagasse de
diffusion de canne à sucre (copeaux, en an-
glais « chips »). Cette étude offre un intérêt
pratique exceptionnel, car le procédé recom-
mandé a été effectivement appliqué par l'au-
teur pendant une série d'années, dans une
sucrerie du Texas.
Le manque de place nous interdit de don-
ner dans ce Journal une traduction de la
partie purement technique de cette étude,
quoiqu'elle ne soit pas très longue ; mais
nous tenons à signaler le document à ceux
de nos lecteurs qui font de la canne à sucre.
S'il s'en trouve parmi eux qui aient le désir
de connaître l'article dans son ensemble,
qu'ils nous écrivent.
Tout en renonçant à reproduire ici les dé-
tails, nous pouvons cependant citer certains
points, de nature à faire saisir ce que le cas
de M. THIELE apporte de nouveau et de dé-
cisif.
La sucrerie visée travaille par le procédé
de la soude. On commence par faire cuire
les copeaux, sous pression, avec du carbo-
nate de soude et de la chaux vive. On ren-
contre là une première difficulté qu'on a été
très longtemps à ne pas savoir vaincre : La
masse qui sort, est poisseuse et se colle aux
cylindres, ce qui fait que la bande de papier
casse à tout moment.
Après des expériences très variées, les chi-
mistes de la sucrerie ont trouvé un moyen
(i) Traduction dans le « De Indische Mercuur » du
3 septembre.
de détruire les matières gommeuses des co-
peaux en les soumettant à une fermentation
en gros tas, abondamment arrosés.
Le traitement des copeaux fermentés, par
la soude et la chaux vive, est opéré dans des
machines rotatives, les deux produits y étant
introduits à l'état sec ;les copeaux sont eux-
mêmes si riches en eau que si on employait
les produits chimiques en solution, même
concentrée, ils se trouveraient en définitive
quand même trop dilués pour pouvoir agir
efficacement; c'est là encore un petit tour de
main qui n'a pas été trouvé du premier coup.
Le papier fabriqué avec les copeaux de dif-
fusion de canne, n'est point soumis au sati-
nage ; il est également inutile d'y ajouter de
la résine ; car, d'une part, ce papier est par
lui-même suffisamment dur; d'autre part,
on ne fabrique pas de papier à écrire. La
matière première contient évidemment
quelques produits gommeux qui résistent à
la fermentation ; ce sont ces produits-là qui
donnent au papier l'aspect satiné.
L'usine du Texas où a travaillé M. THIELE,
fabrique, dans les 24 heures, 24.000 livres
de papier d'emballage brun, très résistant et
presque imperméable.
Tout d'abord on avait voulu fabriquer du
papier blanc, mais on ne tarda pas à recon-
naître que le papier de bagasse, fabriqué par
le procédé de la soude caustique, demandait,
pour être blanchi, de très grandes quantités
de chlorure de chaux, ce qui renchérissait
la marchandise dans des proportions inad-
missibles.
Le papier d'emballage non blanchi se ven-
dant très bien dans le pays, l'administration
de la sucrerie n'a d'ailleurs pas trop insisté
BENSON, directeur de l'Agriculture et des
LAND RECORDS à Madras. Ce haut fonction-
naire nous a déjà témoigné, dans une autre
circonstance, sa bienveillante attention; peut-
être pourra-t-il nous renseigner exactement
sur l'espèce d'agave qui constitue les haies
vives du district d'Anantapur; nous serions
aussi bien aise de savoir si le Syndicat a déjà
abordé l'extraction, et s'il se sert de machines
à cet effet; nous aimerions connaître les
noms et la provenance de ces machines. Il
serait intéressant également d'avoir quelques
détails sur les projets agricoles du Syndi.
cat.
Pàpier de Cànne à sucre
M. F.C. THIELÈ, ingénieur-chimiste à
Bayou-Goula (Louisiane), vient de publier
dans la revue allemande « Chemiker Zei-
tung », 1901, n° 27 (1) une étude sur la fa-
brication du papier à base de bagasse de
diffusion de canne à sucre (copeaux, en an-
glais « chips »). Cette étude offre un intérêt
pratique exceptionnel, car le procédé recom-
mandé a été effectivement appliqué par l'au-
teur pendant une série d'années, dans une
sucrerie du Texas.
Le manque de place nous interdit de don-
ner dans ce Journal une traduction de la
partie purement technique de cette étude,
quoiqu'elle ne soit pas très longue ; mais
nous tenons à signaler le document à ceux
de nos lecteurs qui font de la canne à sucre.
S'il s'en trouve parmi eux qui aient le désir
de connaître l'article dans son ensemble,
qu'ils nous écrivent.
Tout en renonçant à reproduire ici les dé-
tails, nous pouvons cependant citer certains
points, de nature à faire saisir ce que le cas
de M. THIELE apporte de nouveau et de dé-
cisif.
La sucrerie visée travaille par le procédé
de la soude. On commence par faire cuire
les copeaux, sous pression, avec du carbo-
nate de soude et de la chaux vive. On ren-
contre là une première difficulté qu'on a été
très longtemps à ne pas savoir vaincre : La
masse qui sort, est poisseuse et se colle aux
cylindres, ce qui fait que la bande de papier
casse à tout moment.
Après des expériences très variées, les chi-
mistes de la sucrerie ont trouvé un moyen
(i) Traduction dans le « De Indische Mercuur » du
3 septembre.
de détruire les matières gommeuses des co-
peaux en les soumettant à une fermentation
en gros tas, abondamment arrosés.
Le traitement des copeaux fermentés, par
la soude et la chaux vive, est opéré dans des
machines rotatives, les deux produits y étant
introduits à l'état sec ;les copeaux sont eux-
mêmes si riches en eau que si on employait
les produits chimiques en solution, même
concentrée, ils se trouveraient en définitive
quand même trop dilués pour pouvoir agir
efficacement; c'est là encore un petit tour de
main qui n'a pas été trouvé du premier coup.
Le papier fabriqué avec les copeaux de dif-
fusion de canne, n'est point soumis au sati-
nage ; il est également inutile d'y ajouter de
la résine ; car, d'une part, ce papier est par
lui-même suffisamment dur; d'autre part,
on ne fabrique pas de papier à écrire. La
matière première contient évidemment
quelques produits gommeux qui résistent à
la fermentation ; ce sont ces produits-là qui
donnent au papier l'aspect satiné.
L'usine du Texas où a travaillé M. THIELE,
fabrique, dans les 24 heures, 24.000 livres
de papier d'emballage brun, très résistant et
presque imperméable.
Tout d'abord on avait voulu fabriquer du
papier blanc, mais on ne tarda pas à recon-
naître que le papier de bagasse, fabriqué par
le procédé de la soude caustique, demandait,
pour être blanchi, de très grandes quantités
de chlorure de chaux, ce qui renchérissait
la marchandise dans des proportions inad-
missibles.
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dant très bien dans le pays, l'administration
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