Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1901 31 octobre 1901
Description : 1901/10/31 (A1,N4). 1901/10/31 (A1,N4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377656g
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- FIGURES
PRKMIÈRE ANNÉE. N° 4. 31 OCTOBRE 1901.
Journal d'Agriculture Tropicale
Le Castilloa Tunu, Hemsl.
contient-il du caoutchouc ?
Nous avons déjà donné sur cette question, dans
notre n° 1 (juillet), une note intitulée « BONS ET
MAUVAIS CASTILLOA », extraite d'un récent opuscule
allemand de M. TH. F. KOSCHNY, ainsi qu'une ré-
ponse de M. GODEFROY-LEBEUF ; dans notre n° 2
(août), une note de M. EUGÈNE POISSON. Aujourd'hui,
nous recevons sur le même sujet un article de
M. H. PITTIER, et une lettre de M. TH. F. KOSCHNJ
que nous nous empressons de publier ci-après.
Nous y avons ajouté un extrait de Mr. PEARSON,
qui complète les indications de M. KOSCHNY.
Nous sommes très heureux d'avoir provoqué
cette série de communications.
Il est impossible d'en dégager une conclusion
immédiate, la contradiction des deux opinions
étant absolue et l'un des participants du débat
étant absent; en effet, M. EUGÈNE POISSON vient
de reprendre au Dahomey la suite de son explora-
tion économique et agricole de l'année dernière et,
d'ici à son retour en Europe, il n'y a pas à compter
sur lui.
Quoi qu'il en soit, c'est déjà quelque chose que
d'avoir précisé le point de contestation ; le Jour-
nal d'Agriculture Tropicale peut s'attribuer ce
mérite.
Quant à donner la solution ferme de la question
posée, ce n'est pas dans nos moyens ; on n'y arri-
vera d'ailleurs pas par une discussion rétrospec-
tive ; il faut des matériaux nouveaux et de nouvel-
les recherches sur place. C'est pourquoi nousiious
proposons d'arrêter là la polémique, et nous ne
reviendrons plus sur le Castilloa Tunu; tout au
moins, pas avant que les botanistes du Jardin bota-
nique de Berlin se soient prononcés sur les échan-
tillons d'herbier de M. KOSCHNY. Dès que leur
détermination spécifique aura été faite, nous nous
empresserons d'en informer nos lecteurs.
Le moyen le meilleur de tirer au clair toutes ces
questions embrouillées, serait d'envoyer en Amé-
rique un botaniste de carrière qui aurait pour
mission d'étudier sur le vivant, dans leurs patries
respectives, les différentes espèces, formes et varié-
tés du genre Castilloa. Il faudrait qu'il ait en vue
ce seul objet et qu'il puisse disposer d'une période
de temps assez longue.
Si l'on voulait consacrer à l'étude botanique des
Castilloa la centième partie de l'argent engagé
dès à présent, plus ou moins aveuglement, dans
leur culture, il y aurait de quoi organiser une
mission d'études très complète,
Ce que nous demandons qu'on fasse pour les
Castilloa, les Allemands le font en ce moment
pour les Hevea; l'initiative en revient au Dr K.
SCHUMANN, conservateur du Musée botanique de
Berlin; l'argent a été fourni par M. WITT, négo-
ciant à Manaos, et le Dr H. TRAUN, fabricant à
Hambourg.
Le botaniste désigné en premier lieu par ces
Messieurs, M. le Dr KUHLA, de la Faculté des Scien-
ces de Marburg, ayant succombé à la fièvre jaune
avant d'avoir pu entrer en campagne, fût remplacé
parleDrULE, directeur-adjoint du Jardin botanique
de Rio-de-Janeiro. Le Noti\batt du Jardin botani-
que de Berlin (fascicule de juillet) donne un pre-
mier rapport de ce savant; dès à présent, on peut
affirmer que le résultat pratique, au point de vue
de la culture des Hevea, sera des plus importants.
Le genre Castilloa a besoin tout autant d'être
repris à nouveau dans son ensemble, à la fois dans
le sens botanique et économique; au point où
on est, ce travail ne saurait être fait utilement que
sur place.
C'est la seule conclusion que nous voulons tirer
du débat sur le Castilloa Tunu.
LA RÉDACTION.
Les Castilloa du Costa Rica.
par M. H. PITTIER
Directeur de l'Institut Physico-géographique
de San José de Costa-Rica.
Sous le titre « BONS ET MAUVAIS CASTILLOA »,
le no 1 du Journal d'Agriculture Tropicale;
Journal d'Agriculture Tropicale
Le Castilloa Tunu, Hemsl.
contient-il du caoutchouc ?
Nous avons déjà donné sur cette question, dans
notre n° 1 (juillet), une note intitulée « BONS ET
MAUVAIS CASTILLOA », extraite d'un récent opuscule
allemand de M. TH. F. KOSCHNY, ainsi qu'une ré-
ponse de M. GODEFROY-LEBEUF ; dans notre n° 2
(août), une note de M. EUGÈNE POISSON. Aujourd'hui,
nous recevons sur le même sujet un article de
M. H. PITTIER, et une lettre de M. TH. F. KOSCHNJ
que nous nous empressons de publier ci-après.
Nous y avons ajouté un extrait de Mr. PEARSON,
qui complète les indications de M. KOSCHNY.
Nous sommes très heureux d'avoir provoqué
cette série de communications.
Il est impossible d'en dégager une conclusion
immédiate, la contradiction des deux opinions
étant absolue et l'un des participants du débat
étant absent; en effet, M. EUGÈNE POISSON vient
de reprendre au Dahomey la suite de son explora-
tion économique et agricole de l'année dernière et,
d'ici à son retour en Europe, il n'y a pas à compter
sur lui.
Quoi qu'il en soit, c'est déjà quelque chose que
d'avoir précisé le point de contestation ; le Jour-
nal d'Agriculture Tropicale peut s'attribuer ce
mérite.
Quant à donner la solution ferme de la question
posée, ce n'est pas dans nos moyens ; on n'y arri-
vera d'ailleurs pas par une discussion rétrospec-
tive ; il faut des matériaux nouveaux et de nouvel-
les recherches sur place. C'est pourquoi nousiious
proposons d'arrêter là la polémique, et nous ne
reviendrons plus sur le Castilloa Tunu; tout au
moins, pas avant que les botanistes du Jardin bota-
nique de Berlin se soient prononcés sur les échan-
tillons d'herbier de M. KOSCHNY. Dès que leur
détermination spécifique aura été faite, nous nous
empresserons d'en informer nos lecteurs.
Le moyen le meilleur de tirer au clair toutes ces
questions embrouillées, serait d'envoyer en Amé-
rique un botaniste de carrière qui aurait pour
mission d'étudier sur le vivant, dans leurs patries
respectives, les différentes espèces, formes et varié-
tés du genre Castilloa. Il faudrait qu'il ait en vue
ce seul objet et qu'il puisse disposer d'une période
de temps assez longue.
Si l'on voulait consacrer à l'étude botanique des
Castilloa la centième partie de l'argent engagé
dès à présent, plus ou moins aveuglement, dans
leur culture, il y aurait de quoi organiser une
mission d'études très complète,
Ce que nous demandons qu'on fasse pour les
Castilloa, les Allemands le font en ce moment
pour les Hevea; l'initiative en revient au Dr K.
SCHUMANN, conservateur du Musée botanique de
Berlin; l'argent a été fourni par M. WITT, négo-
ciant à Manaos, et le Dr H. TRAUN, fabricant à
Hambourg.
Le botaniste désigné en premier lieu par ces
Messieurs, M. le Dr KUHLA, de la Faculté des Scien-
ces de Marburg, ayant succombé à la fièvre jaune
avant d'avoir pu entrer en campagne, fût remplacé
parleDrULE, directeur-adjoint du Jardin botanique
de Rio-de-Janeiro. Le Noti\batt du Jardin botani-
que de Berlin (fascicule de juillet) donne un pre-
mier rapport de ce savant; dès à présent, on peut
affirmer que le résultat pratique, au point de vue
de la culture des Hevea, sera des plus importants.
Le genre Castilloa a besoin tout autant d'être
repris à nouveau dans son ensemble, à la fois dans
le sens botanique et économique; au point où
on est, ce travail ne saurait être fait utilement que
sur place.
C'est la seule conclusion que nous voulons tirer
du débat sur le Castilloa Tunu.
LA RÉDACTION.
Les Castilloa du Costa Rica.
par M. H. PITTIER
Directeur de l'Institut Physico-géographique
de San José de Costa-Rica.
Sous le titre « BONS ET MAUVAIS CASTILLOA »,
le no 1 du Journal d'Agriculture Tropicale;
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