Titre : La Chronique coloniale : organe de l'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-07-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32741525n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 juillet 1933 30 juillet 1933
Description : 1933/07/30 (A13,N14). 1933/07/30 (A13,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201606x
Source : CIRAD, 2018-237446
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
TREIZIÈME ANNÉE (Nouvelle Série)
Le numéro : 2 francs oO
S* 14 — 30 Juillet 1633
La Chronique Coloniale
La FRANCE
chez elle
aux COLONIES
Organe de l’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
ASSOCIATION RECONNUE D'UTILITE PUBLIQUE
Les COLONIES
chez elles
en FRANCE
TÉLÉPHONE
Europe 43.74 - 43.75
Ch. Pos». Paris 406.57
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
PARIS (8 e ), 98 bi8 , Boulevard Haussman, PARIS (8 e
ABONNEMENTS
Union Postale : 25 Francs
Étranger: 50 francs
SOM MAI RE :
Où va l'Indochine ? (suite)
La Section coloniale du Congrès international
par J.-L. Ghekrbhandt
313
de l'enfance
324
La Vie des Colonies :
Un hommage de M. Daladier à l’Institut Colonial.
325
Le Commerce de la France avec ses Colonies .
315
La Vie de l’Institut Colonial Français
En A. 0. F. : Les indigènes et renseignement
316
La protection des oléagineux (suite) ....
325
En A. E. F. : Un reportage belge sur notre
L’Assemblée générale des Techniciens coloniaux.
327
œuvre sociale
317
Les Lettres et les Arts
328
Vœux et Avis de la Presse des Colonies.
321
Nos Ailes aux Colonies
Vœux des Chambres de Commerce.—
322
Une escadre de vingt-cinq avions au-dessus du
continent noir
330
La Vie Coloniale de la Métropole
M. Ponsot au Maroc, M. de Martel en Syrie,
Les Livres, les Revues
331
M. Peyrouton en Tunisie
323
Nos Tablettes
332
Où va l’Indochine?
:
Nous avons étudié dans un premier article, la situation géné
rale de notre Métropole seconde, et montré comme elle devient
angoissante. 11 n’est pas possible de passeï sous silence le désar
roi et l’effervescence de l’opinion indoçhinoise que le régime
monétaire de la grande colonie continue de surexciter (2).
On sait que sur l’intervention de notre ami M. E. Outrey, une
commission d’hommes compétents (3) a été chargée par le Mi
nistre des Colonies d’étudier, à Paris, ce brûlant problème. Par
viendra-t-elle après un rigoureux et impartial examen, à une
solution satisfaisante ? Il faut l’espérer, et il ne semble pas dou
teux qu’elle ne puisse tout d’abord dissiper les ombres qui dissi
mulent la situation financière réelle de l’Indochine. La question
est complexe et délicate, mais du fait même qu’elle se pose pour
tout esprit averti, il paraît difficile qu’elle demeure sur le statu
quo.
Si l’on revient aux circonstances qui ont entouré la stabilisa
tion de la piastre, que faut-il observer ? L’Indochine jouissait as
surément d’une situation privilégiée quant à ses possibilités de
production et à l’écoulement de ses produits. Elle ne se trou
vait pas en moins excellente posture vis-à-vis de ses marchés ache
teurs, dans la période qui précédait la stabilisation de la piastre,
maintenue jusque-là dans des rapports assez constants avec la
monnaie de ces marchés.
Des signes manifestes, précurseurs de la crise, recommandè
rent sans doute de doter la Fédération d’une monnaie stable, et
(1) V. La Chronique Coloniale du 15 juillet 1933.
(2) Y. dans cette Chronique, oous la rubrique La Vie des Colonies, tes
dernières nouvelles reçues d’Indochine.
(3) MM. Germain-Martin, François-Piétri, Thion de la Chaume,
E. Outrey et de hauts fonctionnaires.
de donner aussi à son budget et à ses transactions une sécurité
qui tendait à leur manquer. Et l’opinion, cette même opinion qui
aujourd’hui se retourne contre la stabilisation, voulut y voir
avant tout, nous le croyons, un moyen de conserver leur valeur
aux capitaux investis en Indochine.
Comment la stabilisation fut-elle effectuée ? ne peut-on crain
dre que la piastre ait été stabilisée, bien qu’en principe par rap
port à l’or, en fait par rapport au franc ?
Sans relation aucune, cependant, avec lui, valeur-marchandise
bien plus que simple signe monétaire, réglant à l’intérieur la
valeur des terres, des marchandises et des services, est-ce que,
dans ces conditions, la piastre ne contractait pas le germe d’une
impuissance foncière à jouer dans les conjonctures en marche
— effondrement des cours, déséquilibre de l’orbe monétaire où
gravite l’Indochine — son rôle normal dans l’économie inté
rieure du pays P Est-ce que ses rapports constants avec les mon
naies de ses acheteurs dont la baisse s’accentuait chaque jour,
ne se trouvaient pas exposés à une rupture, néfaste à la position
créancière de la production indochinoise ?
Il convient encore de noter que la stabilisation légale de la
piastre semble s’être opérée alors qu’elle subissait une baisse con
tinue par rapport à l’or qui devait lui servir d’étalon.
Si c’est exact, comment contester qu’ainsi les éléments de la
vie économique du pays bénéficiaient d’une valorisation toute
artificielle, tout comme la monnaie nouvelle, par rapport aux
monnaies chinoises — dont la baisse — ou si l’on veut l’in
consistance — s’accentuait chaque jour P
D’autre part la démonétisation de l’ancienne piastre éprouva
Le numéro : 2 francs oO
S* 14 — 30 Juillet 1633
La Chronique Coloniale
La FRANCE
chez elle
aux COLONIES
Organe de l’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
ASSOCIATION RECONNUE D'UTILITE PUBLIQUE
Les COLONIES
chez elles
en FRANCE
TÉLÉPHONE
Europe 43.74 - 43.75
Ch. Pos». Paris 406.57
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
PARIS (8 e ), 98 bi8 , Boulevard Haussman, PARIS (8 e
ABONNEMENTS
Union Postale : 25 Francs
Étranger: 50 francs
SOM MAI RE :
Où va l'Indochine ? (suite)
La Section coloniale du Congrès international
par J.-L. Ghekrbhandt
313
de l'enfance
324
La Vie des Colonies :
Un hommage de M. Daladier à l’Institut Colonial.
325
Le Commerce de la France avec ses Colonies .
315
La Vie de l’Institut Colonial Français
En A. 0. F. : Les indigènes et renseignement
316
La protection des oléagineux (suite) ....
325
En A. E. F. : Un reportage belge sur notre
L’Assemblée générale des Techniciens coloniaux.
327
œuvre sociale
317
Les Lettres et les Arts
328
Vœux et Avis de la Presse des Colonies.
321
Nos Ailes aux Colonies
Vœux des Chambres de Commerce.—
322
Une escadre de vingt-cinq avions au-dessus du
continent noir
330
La Vie Coloniale de la Métropole
M. Ponsot au Maroc, M. de Martel en Syrie,
Les Livres, les Revues
331
M. Peyrouton en Tunisie
323
Nos Tablettes
332
Où va l’Indochine?
:
Nous avons étudié dans un premier article, la situation géné
rale de notre Métropole seconde, et montré comme elle devient
angoissante. 11 n’est pas possible de passeï sous silence le désar
roi et l’effervescence de l’opinion indoçhinoise que le régime
monétaire de la grande colonie continue de surexciter (2).
On sait que sur l’intervention de notre ami M. E. Outrey, une
commission d’hommes compétents (3) a été chargée par le Mi
nistre des Colonies d’étudier, à Paris, ce brûlant problème. Par
viendra-t-elle après un rigoureux et impartial examen, à une
solution satisfaisante ? Il faut l’espérer, et il ne semble pas dou
teux qu’elle ne puisse tout d’abord dissiper les ombres qui dissi
mulent la situation financière réelle de l’Indochine. La question
est complexe et délicate, mais du fait même qu’elle se pose pour
tout esprit averti, il paraît difficile qu’elle demeure sur le statu
quo.
Si l’on revient aux circonstances qui ont entouré la stabilisa
tion de la piastre, que faut-il observer ? L’Indochine jouissait as
surément d’une situation privilégiée quant à ses possibilités de
production et à l’écoulement de ses produits. Elle ne se trou
vait pas en moins excellente posture vis-à-vis de ses marchés ache
teurs, dans la période qui précédait la stabilisation de la piastre,
maintenue jusque-là dans des rapports assez constants avec la
monnaie de ces marchés.
Des signes manifestes, précurseurs de la crise, recommandè
rent sans doute de doter la Fédération d’une monnaie stable, et
(1) V. La Chronique Coloniale du 15 juillet 1933.
(2) Y. dans cette Chronique, oous la rubrique La Vie des Colonies, tes
dernières nouvelles reçues d’Indochine.
(3) MM. Germain-Martin, François-Piétri, Thion de la Chaume,
E. Outrey et de hauts fonctionnaires.
de donner aussi à son budget et à ses transactions une sécurité
qui tendait à leur manquer. Et l’opinion, cette même opinion qui
aujourd’hui se retourne contre la stabilisation, voulut y voir
avant tout, nous le croyons, un moyen de conserver leur valeur
aux capitaux investis en Indochine.
Comment la stabilisation fut-elle effectuée ? ne peut-on crain
dre que la piastre ait été stabilisée, bien qu’en principe par rap
port à l’or, en fait par rapport au franc ?
Sans relation aucune, cependant, avec lui, valeur-marchandise
bien plus que simple signe monétaire, réglant à l’intérieur la
valeur des terres, des marchandises et des services, est-ce que,
dans ces conditions, la piastre ne contractait pas le germe d’une
impuissance foncière à jouer dans les conjonctures en marche
— effondrement des cours, déséquilibre de l’orbe monétaire où
gravite l’Indochine — son rôle normal dans l’économie inté
rieure du pays P Est-ce que ses rapports constants avec les mon
naies de ses acheteurs dont la baisse s’accentuait chaque jour,
ne se trouvaient pas exposés à une rupture, néfaste à la position
créancière de la production indochinoise ?
Il convient encore de noter que la stabilisation légale de la
piastre semble s’être opérée alors qu’elle subissait une baisse con
tinue par rapport à l’or qui devait lui servir d’étalon.
Si c’est exact, comment contester qu’ainsi les éléments de la
vie économique du pays bénéficiaient d’une valorisation toute
artificielle, tout comme la monnaie nouvelle, par rapport aux
monnaies chinoises — dont la baisse — ou si l’on veut l’in
consistance — s’accentuait chaque jour P
D’autre part la démonétisation de l’ancienne piastre éprouva
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