Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1911-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1911 01 janvier 1911
Description : 1911/01/01 (A21,N1)-1911/12/31 (A21,N12). 1911/01/01 (A21,N1)-1911/12/31 (A21,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9808610p
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/12/2017
- Aller à la page de la table des matières3
- SOMMAIRE
- Vingt et unième Année - N° 1
- .......... Page(s) .......... 3
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 47
- Vingt et unième Année - N° 2
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 74
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 79
- Sommaire du Supplément n° 2
- Vingt et unième Année - N° 3
- .......... Page(s) .......... 81
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 95
- Le réveil de l'Afrique équatoriale française
- Algérie: La démission de M. Jonnart. - Un vœu des Chambres de Commerce d'Algérie. - Incidents universitaires à Alger. - La situation économique des Hauts-Plateaux. - Sur les contins marocains
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- Vingt et unième Année - N° 4
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 129
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 134
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 148
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 154
- Sommaire du Supplément n° 4.
- Vingt et unième Année - N° 5
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 161
- .......... Page(s) .......... 164
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 176
- .......... Page(s) .......... 178
- .......... Page(s) .......... 178
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 166
- Vingt et unième Année - N° 6
- Sommaire du Supplément n° 6.
- Sommaire du Supplément n° 7.
- Vingt et unième Année - N° 8
- .......... Page(s) .......... 273
- .......... Page(s) .......... 277
- .......... Page(s) .......... 277
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 291
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- .......... Page(s) .......... 300
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- .......... Page(s) .......... 304
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- .......... Page(s) .......... 305
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- .......... Page(s) .......... 307
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- Vingt et unième Année - N° 9
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 310
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 328
- .......... Page(s) .......... 330
- .......... Page(s) .......... 337
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 355
- .......... Page(s) .......... 355
- .......... Page(s) .......... 355
- .......... Page(s) .......... 323
- Sommaire du Supplément n° 9.
- Vingt et unième Année - N° 10
- .......... Page(s) .......... 357
- .......... Page(s) .......... 360
- .......... Page(s) .......... 376
- .......... Page(s) .......... 380
- .......... Page(s) .......... 380
- .......... Page(s) .......... 382
- .......... Page(s) .......... 383
- .......... Page(s) .......... 384
- .......... Page(s) .......... 395
- .......... Page(s) .......... 400
- .......... Page(s) .......... 403
- Sommaire du Supplément n° 10.
- Vingt et unième Année - N° 11
- .......... Page(s) .......... 405
- .......... Page(s) .......... 407
- .......... Page(s) .......... 408
- .......... Page(s) .......... 413
- .......... Page(s) .......... 416
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- .......... Page(s) .......... 412
- Vingt et unième Année - N° 12
90 1 BULLETIN DU COMITÉ
s'étendent, jonchées de coquillages et de débris
de poissons, au Nord-Est de cette nappe d'eau
et très en contre-bas comme l'ont prouvé les
relevês faits dans l'Eguei et le Bodéli, par le lieu-
tenant de vaisseau Audoin, le capitain-e Lauzanne
et le géomètre Garde, détachés de la mission
Tilho. Lorsque les eaux remplissaient ces « pays
bas du Tchad pour adopter l'expression em-
ployée par- ces voyageurs, les volcans du Tibesti
étaient peut-être en activité : les régions volcani-
ques actives ne se trouvent-t-elles pas d'ordinaire
près des dépressions marines? En tout cas, il y a
là un problème géologique intéressant, peut être
même quelque chose de plus; nous ne devons pas
oublier que l'on a récemment annoncé le départ,
de la Tripolitaine pouf- le Tibesti, d'une mission
scientifique autrichienne qui jouissait, auprès
des autorités turques, d'une bienveillance qui était
sans doute en raison inverse de la sympathie de
celles-ci pour l'expansion africaine française. Il y
a là peut-être chez- les Turcs une arrière-pensée
analogue à celle qui a attiré des exploitants-
américains dans les mines de soufre de la cyré-
naïque au grand mécontentement des Italiens.
Quoi qu'il en soit du cara-ctère géologique du
Tibesti,, il est certain que ses hautes vallées ré-
servent des sanatoria ad-mirables. Nachtigal si-
gnale à plusieurs reprises l'extrême salubrité de
ce climat. La fraicheur vivifiante d'e ces altitudes
n'est pas à dédaigner pour un peuple qui domine,
au Sud des montagnes tibestiennes, tanf de régions
soudanaises humides, débilitantes et fiévreuses.
Mais dira-t-on, si. ce pays a cette valeur ai*
m'oins relative, il doit- être assez peuplé et il ne-
faudrait pas rire des « hordes innombrables »
que vous dites ne soulever la poussière du désert
que dans la cervelle de M. Augagneur. Nous
ne prétendons pas que la Tibesti soit riche :
l'anarchie qui y règne ne permet guère un amé-
nagement des "Baux. Nachtigal n'en évalue pas la
population à plus de 12.000 individus.
D'après des évaluations plus récentes toute la
population des Toubbous, sédentaires ou cou-
reurs du désert, ne serait pas au nombre de plus
de 3O\0OO à 40.000"au grand maximum. Les gens
du Tibesti sont divisés en nobles, pillards du Sa-
hara, et en serfs. C.es « glébeux » n'habitent guère
que la vallée de Bardai, à l'est de la région sep-
tentrionale, la seule que Nachtigal ait pu visiter
dans son périlleux voyage. C'est là que presque
toutes les cultures seraient concentrées. Les habi-
tudes de paresse, d-e pillage, et d'aventure, font des-
Toubbous un peuple misérable, Nachtigal les a
trouvés armés seulement de lances- et de javelots
comme nous avons nous-mêmes trouvé les Toua-
rey dans les années d'expansion saharienne qui
suivirent l'occupation du Touat en t900. Si l'on
songe à leurs di\risions-, à leur pauvreté et à leur
petit nombre, ou ne sera pas. porté à donner tort
à ceux de nos officiers soudanais qui déclaraient
que l'installation d'un poste de méharistes au
Tibesti demanderait quetque 250 fusils. Bien que
la population soit plus âpre, ce nombre ne sem-
blera pas ridicule, lorsqu'on le rapproche " des
minces effectifs avec lesquels nous dominons les
territoires cent fois plus peuplés qui s'étendent
à l'Est et au Sud, du Tchad.
Voilà donc l'effort devant lequel nous hési-
tons depuis tantôt douze ans que nous avons
désigné, par notre accord de 18&9 avec l'Angle-
terre, le Tibesti _aux entreprises d'aine politique
qui voudrait contrarier la consolidation de notre.
domination sur les territoires du Tchad ! On peut
objecter que nos effectifs dans cette région du
centre africain ont été toujours occupés jus-
qu'au maximum de leur « rendement «.pos-
sible par Rabah, puJs. par les Senoussistes au
Kanem, puis par le Ouadài, sans parler de la.
nécessité de surveiller le sultan Senoussi chi
Kouti qui vient d'être « cassé » POUF les raisons
que nous donnons par ailleurs. Mais la faiblesse
.de nos effectifs n'est pas une excuse vatable pour-
l'insuffisance de notre politique. Le réservoir des
troupes noire était à notre disposition, avec ses im-
menses ressources, bien avant le commencement
, de notre expansion dans les pays du Tchad. Si
nous n'y avons pas puisé, c'est que nos gouver-
nants ont toujours eu Beaucoup plus peur de par-
ler nettement aux Chambres que de subir l'élo-
quence brutale des réalité africaines; ils ont con-
damnés nos agents d'exécution en Afrique à faire
-un peur la cuisine du souper d'Harpagon : quelque
choses avec rien. Les événements locaux ont
m ené notre politique et non pas un plan intelli-
gent, prévoyant et suivi arrêté par tes autorités
métropolitaines. C'est ainsi' que pendant des
années nous avons subi au Kanem les assauts de
khoans Senoussistes au lieu d'aller leur couper la
route au Borkou et plus au Nord-et que, à l'heure
actuelle, faute d'avoir fait l'effo-rt nêcessaire pour
recruter quelques soldats noirs de plug, .nous
avons, depuis douze ans que nos prétentions-
étaient déclarées par l'accord an-gtq-français
de 1899, laissé tout le. loisir aux Turcs de nous
prévenir dans ce poste excellent de couverture,
dans ce sanatorium désirable qu'est le Tibesti.
Nous espérons, soit dit en passant, qu'après
les leçons du Ouadaï, les inquiétudes inspirées
par l'insuffisance des troupes des territoires d-u
Tchad après l'affaire de Bir-Taouil, puis la mort
thi colonel Molï, cette nouvelle surprise désa-
gréable provoquera enfin la création d'un nombre
sérieux de nouvelles unités noires. Tous leurs élé-
ments. sont faciles à trouver dans l'Afrique Occi-
dentale comme vient de le prouver la mission dit
colonel Mangin et elles sont absolument indis- •
pensables. Où, avec. notre service de deux ans,
avons-nous les disponibilités qui seraient néces-
saires, s'il nous fallait demain fournir un sé-
rieux effort colonial ? Et qui nous dit qu'avec un
empire étendu commue le nôtre, cette nécessité
ne surgira pas d'un jour à l'autre? Les Espagnols
peuvent, par exemple, inopinément, s'ils veulent
pénétrer trop avant dans le Rif, provoquer au
Maroc une explosion en présence de laquelle
s'étendent, jonchées de coquillages et de débris
de poissons, au Nord-Est de cette nappe d'eau
et très en contre-bas comme l'ont prouvé les
relevês faits dans l'Eguei et le Bodéli, par le lieu-
tenant de vaisseau Audoin, le capitain-e Lauzanne
et le géomètre Garde, détachés de la mission
Tilho. Lorsque les eaux remplissaient ces « pays
bas du Tchad pour adopter l'expression em-
ployée par- ces voyageurs, les volcans du Tibesti
étaient peut-être en activité : les régions volcani-
ques actives ne se trouvent-t-elles pas d'ordinaire
près des dépressions marines? En tout cas, il y a
là un problème géologique intéressant, peut être
même quelque chose de plus; nous ne devons pas
oublier que l'on a récemment annoncé le départ,
de la Tripolitaine pouf- le Tibesti, d'une mission
scientifique autrichienne qui jouissait, auprès
des autorités turques, d'une bienveillance qui était
sans doute en raison inverse de la sympathie de
celles-ci pour l'expansion africaine française. Il y
a là peut-être chez- les Turcs une arrière-pensée
analogue à celle qui a attiré des exploitants-
américains dans les mines de soufre de la cyré-
naïque au grand mécontentement des Italiens.
Quoi qu'il en soit du cara-ctère géologique du
Tibesti,, il est certain que ses hautes vallées ré-
servent des sanatoria ad-mirables. Nachtigal si-
gnale à plusieurs reprises l'extrême salubrité de
ce climat. La fraicheur vivifiante d'e ces altitudes
n'est pas à dédaigner pour un peuple qui domine,
au Sud des montagnes tibestiennes, tanf de régions
soudanaises humides, débilitantes et fiévreuses.
Mais dira-t-on, si. ce pays a cette valeur ai*
m'oins relative, il doit- être assez peuplé et il ne-
faudrait pas rire des « hordes innombrables »
que vous dites ne soulever la poussière du désert
que dans la cervelle de M. Augagneur. Nous
ne prétendons pas que la Tibesti soit riche :
l'anarchie qui y règne ne permet guère un amé-
nagement des "Baux. Nachtigal n'en évalue pas la
population à plus de 12.000 individus.
D'après des évaluations plus récentes toute la
population des Toubbous, sédentaires ou cou-
reurs du désert, ne serait pas au nombre de plus
de 3O\0OO à 40.000"au grand maximum. Les gens
du Tibesti sont divisés en nobles, pillards du Sa-
hara, et en serfs. C.es « glébeux » n'habitent guère
que la vallée de Bardai, à l'est de la région sep-
tentrionale, la seule que Nachtigal ait pu visiter
dans son périlleux voyage. C'est là que presque
toutes les cultures seraient concentrées. Les habi-
tudes de paresse, d-e pillage, et d'aventure, font des-
Toubbous un peuple misérable, Nachtigal les a
trouvés armés seulement de lances- et de javelots
comme nous avons nous-mêmes trouvé les Toua-
rey dans les années d'expansion saharienne qui
suivirent l'occupation du Touat en t900. Si l'on
songe à leurs di\risions-, à leur pauvreté et à leur
petit nombre, ou ne sera pas. porté à donner tort
à ceux de nos officiers soudanais qui déclaraient
que l'installation d'un poste de méharistes au
Tibesti demanderait quetque 250 fusils. Bien que
la population soit plus âpre, ce nombre ne sem-
blera pas ridicule, lorsqu'on le rapproche " des
minces effectifs avec lesquels nous dominons les
territoires cent fois plus peuplés qui s'étendent
à l'Est et au Sud, du Tchad.
Voilà donc l'effort devant lequel nous hési-
tons depuis tantôt douze ans que nous avons
désigné, par notre accord de 18&9 avec l'Angle-
terre, le Tibesti _aux entreprises d'aine politique
qui voudrait contrarier la consolidation de notre.
domination sur les territoires du Tchad ! On peut
objecter que nos effectifs dans cette région du
centre africain ont été toujours occupés jus-
qu'au maximum de leur « rendement «.pos-
sible par Rabah, puJs. par les Senoussistes au
Kanem, puis par le Ouadài, sans parler de la.
nécessité de surveiller le sultan Senoussi chi
Kouti qui vient d'être « cassé » POUF les raisons
que nous donnons par ailleurs. Mais la faiblesse
.de nos effectifs n'est pas une excuse vatable pour-
l'insuffisance de notre politique. Le réservoir des
troupes noire était à notre disposition, avec ses im-
menses ressources, bien avant le commencement
, de notre expansion dans les pays du Tchad. Si
nous n'y avons pas puisé, c'est que nos gouver-
nants ont toujours eu Beaucoup plus peur de par-
ler nettement aux Chambres que de subir l'élo-
quence brutale des réalité africaines; ils ont con-
damnés nos agents d'exécution en Afrique à faire
-un peur la cuisine du souper d'Harpagon : quelque
choses avec rien. Les événements locaux ont
m ené notre politique et non pas un plan intelli-
gent, prévoyant et suivi arrêté par tes autorités
métropolitaines. C'est ainsi' que pendant des
années nous avons subi au Kanem les assauts de
khoans Senoussistes au lieu d'aller leur couper la
route au Borkou et plus au Nord-et que, à l'heure
actuelle, faute d'avoir fait l'effo-rt nêcessaire pour
recruter quelques soldats noirs de plug, .nous
avons, depuis douze ans que nos prétentions-
étaient déclarées par l'accord an-gtq-français
de 1899, laissé tout le. loisir aux Turcs de nous
prévenir dans ce poste excellent de couverture,
dans ce sanatorium désirable qu'est le Tibesti.
Nous espérons, soit dit en passant, qu'après
les leçons du Ouadaï, les inquiétudes inspirées
par l'insuffisance des troupes des territoires d-u
Tchad après l'affaire de Bir-Taouil, puis la mort
thi colonel Molï, cette nouvelle surprise désa-
gréable provoquera enfin la création d'un nombre
sérieux de nouvelles unités noires. Tous leurs élé-
ments. sont faciles à trouver dans l'Afrique Occi-
dentale comme vient de le prouver la mission dit
colonel Mangin et elles sont absolument indis- •
pensables. Où, avec. notre service de deux ans,
avons-nous les disponibilités qui seraient néces-
saires, s'il nous fallait demain fournir un sé-
rieux effort colonial ? Et qui nous dit qu'avec un
empire étendu commue le nôtre, cette nécessité
ne surgira pas d'un jour à l'autre? Les Espagnols
peuvent, par exemple, inopinément, s'ils veulent
pénétrer trop avant dans le Rif, provoquer au
Maroc une explosion en présence de laquelle
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