Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28). 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9789150r
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
DE L'AFRIQUE F RANÇAISH 67
de Sidi-Belkacem, n'a pas hésité, sous un feu violent, à se
porter en avant avec une escouade privée de son chef
blessé. Est tombé mortellement frappé d'une balle en pleine
tête. a
MOIIAMED BEN MESSAOUD BEN AMOR, sergent, mle 11523. à la
8e compagnie du 4e tirailleurs. « Vieux tirailleur indigène
d'une bravoure à toute épreuve. Le 17 novembre 1917, s'est
offert pour prendre le commandement d'un petit poste isolé
destiné à couvrir le repli de sa compagnie. Est parvenu
à tenir l'ennemi en respect et a pu rejoindre ensuite sans
pertes son unité. »
LE 2e PELOTON DE LA 20e COMPAGNIE DU 2e TIRAILLEURS. « Le
29 août 1917, aux abords du poste dé Sidi-Belkacem, sous
l'énergique commandement de son chef, le sous-lieutenant
PERRET, a enlevé d'un seul élan une position fortement dé-
fendue; a franchement dépassé l'objectif assigné, poursui-
vant l'ennemi en déroute et lui infligeant des pertes. »
FAUBE (Maurice), sous-lieutenant pilote aviateur à l'esca-
drille 555. « Au cours de nombreux vols effectués dans la
région de Taza, n'a cessé de témoigner d'un entrain et
d'un allant remarquables. Depuis septembre 1916, a exé-
cuté plus de cent bombardements et reconnaissances au-
dessus d'un pays difficile et dans des conditions atmos-
phériques défavorables ; a lancé 5.500 kilogrammes de
projectiles. »
En outre, le sergent ALI BEN MAHJOUB, du 2E bataillon du
4" tirailleurs, et le tirailleur KHEMIS BEN NACEUR TRABELSI,
de la 78 compagnie du 4e tirailleurs, recevront la décora-
tion du Mérite Militaire Chérifien.
Fait au quartier général, à Rabat, le 20 janvier 1918.
LYAUTEY.
BIBLIOGRAPHIE
Croire, par ANDRÉ FRIBOURG; 1 vol. in-16 de 254 pages;
4 francs. — Payot, 106, boulevard Saint-Germain.
Livre fort et sain et qu'on sent vrai. M. André Fribourg, qui
était à l'automne dernier l'hôte du Maroc, a décrit la guerre de sa
place de soldat, en témoin véridique et ému.
Détachons de ce livre ce tableau sur les goumiers qui luttèrent
au début de la guerre dans le Nord :
0. Tout à l'heure j'ai vu des pas de chevaux sur le sable de la
dune au pied de laquelle je suis assis... Qui peut bien être allé
par là?
« Des minutes passent; la journée sera bientôt tuée à son tour;
et nous essaierons de dormir au bruit de la vague, du sable et du
vent.
« Soudain à droite, une silhouette noire de cavalier se profile
un instant sur le ciel, disparaît dans un pli du sol, reparaît, suivie
d'une seconde, puis d'une troisième et toutes ensemble descendent
vers la plage.
« Ce sont des goumiers, bottés de cuir jaune, armés de cara-
bines. Que leur présence ici est donc para1ox*le 1 Quel rôle peu-
vent bien jouer ces rapides coureurs africains dans notre sinistre
guerre de « civilisés »? Quelle différence pour eux entre la pour-
suite d'un djich sur des centaines de kilomètres en plein désert,
et la garde nocturne montée dans un coin de tranchée humide!
Leurs petits chevaux, vifs, nerveux, jolis, dansent dans le vent
du soir. Beaucoup sont blancs. Droits sur leurs hautes selles aux
troussequine arrondis, les hommes s'appuient étroitement sur leurs
larges étriers. Des turbans bruns serrent leurs coiffes blanches.
« Les uns, empaquetés dans leur grand burnous bleu, le capu-
chon rabattu sur les yeux, cheminent les bras croisés, les coudes
de l 'avant-bras faisant saillie sous l'étoffe; presque immobiles sur
leur selle, ils semblent aussi loin de nous que les a pleurants »
des tombeaux du moyen âge. Les autres poussent leurs chevaux
harnachés de cuirs rouges et roses et dont les larges œillères car-
rées cachent les yeux. Les bêtes fines bondissent au galop sur le
sable dur ; le vent de la course soulève les grands manteaux lourds
de pluie, une ivresse d'espace, de vitesse, s'empare un instant de
ces hommes, devant l'horizon SEUS limite. Le sable qui croule sous
es sabots de leur cheval se prête à leur illusion ; en fermant les
yeux, bercés par le galop qui les emporte, ils peuvent imaginer
une minute l'Erg immense, ou la mer des sables, l'Iguidi, les
murs de terre séchée et les terrasses d'Ouargla et de Laghouat,
et les petites tentes en poil de chèvre, et le soleil rouge qui, vers
la fin du jour, après avoir brûlé la terre, descend lentement vers
l'Occident Extrême.
« Mais il fait froid et l'humidité du ciel et de la mer alourdit
les grands manteaux bleus; les chevaux n'ont plus la même
fougue que lorsqu'ils foulaient la terre assoiffée du Sud ; le ciel
est gris, la mer est terne, et le monde est enfoui sous un immense
éteignoir. Peu à peu, dans la raiale, le mirage d'indépendance et
de lumière se déchire, s'effiloche, disparaît, les chevaux essoufflés
reprennent le pas en secouant la tète, les yeux noirs et profonds
des hommes se rouvrent sur la mer du Nord et une immense
tristesse d'exil plane sur leurs faces sombres. »
L'Algérie et la guerre (1914-1918), par JEAN MÉ-
LIA. Un vol. in-16 de v-285 pages; prix : 4 francs. —Pion,
8, rue Garancière, Paris.
Nos Alliés anglais ont récemment, aux Dardanelles, coulé
le Breslau et grièvement blessé le Gœbtn qui portèrent contre
Bône et Philippeville les premiers coups de l'offensive allemande.
L'Algérie est ainsi vengée de cet outrage qu'elle avait déjà fait
expier à l'ennemi en envoyant sur tous les fronts de si brillants
contingents français et indigènes. C'est à ce moment que M. Jean
Mélia, ancien chef de cabinet du gouverneur général de l'Algérie,
présente ce livre qui est un bon livre.
M. Mélia ne l'a pas écrit pour discuter les grands problèmes qui
vont se poser à la France en Algérie, mais pour éclairer cette
discussion prochaine par un tahleau saisissant et sincère de ce
qu'a été pendant la guerre notre grande colonie. L'Afrique
française a suivi de mois en mois cette histoire de l'Algérie en
guerre. On la retrouve ici avec plus de détails et des faits nou-
veaux, bien coordonnée.
L'auteur n'a pas manqué de débuter par un exposé des menées
allemandes en Algérie avant 1914. Nous avons déjà publié ici la
plupart des faits de c<'tte avant-guerre, les curiosités envahissantes
du baron von Oppenheim, les missions scientifico-politiques de
Leo Frobenius (1). M. Mélia adonne pes détails sur l'un de ces
agents allemands dont le nom a été souvent prononcé au début
de la guerre dans les milieux algériens :
« Le chef de l'espionnage allemand en Algérie est un nommé
Richard Heckmann, agent maritime de la Norddeutscher Lloyd
en notre colonie. Ses bureaux sont boulevard de la République, à
Alger, en face du square. Il a une ressemblance assez marquée
avec Guillaume II pour que d'aucuns se plaisent à assurer qu'il est
un de ses parents naturels. Avec une fleur à la boutonnière, tou-
jours assortie à la nuance de sa cravate, son excessive affabilité,
son genre actif et éblouissant de brasser les affaires, il a réussi à
s'immiscer dans un certain nombre de milieux. ^
« On se méfie de lui, mais on le tolère, et plusieurs traitent des
affaires avec lui. Pourtant, il est inscrit au carnet B des suspects
du département d'Alger, depuis le 5 novembre 1893. Ses fréquents
voyages à l'étranger, notamment en Allemagne, la protection dont
le couvre le consul d'Allemagne à Alger qui a facilité ses débuts,
l'autorité mystérieuse dont il est de plus en plus investi au point
que son protecteur allemand ne fait bientôt plus que suivre ses
inspirations, ses relations avec les Allemands de passage en notre
colonie et, au Maroc, avec les frères Mannesmann, ses concilia-
bules avec les capitaines des paquebots allemands, ses dépenses
excessives peu en rapport, dans les premières années surtout de
son séjour à Alger, avec ses ressources, la composition en majeure
partie allemande ou suisse allemande de ses bureaux dont les
chefs de service sont le Suisse allemand Spilmann et l'Allemand
Kozlovoski, tout le fait considérer comme un individu très
dangereux.
« Il subit à Alger, il y a plusieurs années, quelques jours de
prison, sous l'inculpation d'espionnage, mais bien qu'il soit l'objet
d'une surveillance constante, et tant, dit-on, son habileté est grande,
aucun fait caractéristique ne' peut être établi contre lui.
« Pourtant, ne sait-on pas que, pour éviter la poste française, il
remet certaines de ses lettres directement aux capitaines des
bateaux allemands mouillés dans le port d'Alger au moment où ils
s'apprêtent à partir ?
« L'on n'ignore pas que Richard Heckmann a un pied-à-terre,
(1) Afrique française, 191.5, p. 100.
de Sidi-Belkacem, n'a pas hésité, sous un feu violent, à se
porter en avant avec une escouade privée de son chef
blessé. Est tombé mortellement frappé d'une balle en pleine
tête. a
MOIIAMED BEN MESSAOUD BEN AMOR, sergent, mle 11523. à la
8e compagnie du 4e tirailleurs. « Vieux tirailleur indigène
d'une bravoure à toute épreuve. Le 17 novembre 1917, s'est
offert pour prendre le commandement d'un petit poste isolé
destiné à couvrir le repli de sa compagnie. Est parvenu
à tenir l'ennemi en respect et a pu rejoindre ensuite sans
pertes son unité. »
LE 2e PELOTON DE LA 20e COMPAGNIE DU 2e TIRAILLEURS. « Le
29 août 1917, aux abords du poste dé Sidi-Belkacem, sous
l'énergique commandement de son chef, le sous-lieutenant
PERRET, a enlevé d'un seul élan une position fortement dé-
fendue; a franchement dépassé l'objectif assigné, poursui-
vant l'ennemi en déroute et lui infligeant des pertes. »
FAUBE (Maurice), sous-lieutenant pilote aviateur à l'esca-
drille 555. « Au cours de nombreux vols effectués dans la
région de Taza, n'a cessé de témoigner d'un entrain et
d'un allant remarquables. Depuis septembre 1916, a exé-
cuté plus de cent bombardements et reconnaissances au-
dessus d'un pays difficile et dans des conditions atmos-
phériques défavorables ; a lancé 5.500 kilogrammes de
projectiles. »
En outre, le sergent ALI BEN MAHJOUB, du 2E bataillon du
4" tirailleurs, et le tirailleur KHEMIS BEN NACEUR TRABELSI,
de la 78 compagnie du 4e tirailleurs, recevront la décora-
tion du Mérite Militaire Chérifien.
Fait au quartier général, à Rabat, le 20 janvier 1918.
LYAUTEY.
BIBLIOGRAPHIE
Croire, par ANDRÉ FRIBOURG; 1 vol. in-16 de 254 pages;
4 francs. — Payot, 106, boulevard Saint-Germain.
Livre fort et sain et qu'on sent vrai. M. André Fribourg, qui
était à l'automne dernier l'hôte du Maroc, a décrit la guerre de sa
place de soldat, en témoin véridique et ému.
Détachons de ce livre ce tableau sur les goumiers qui luttèrent
au début de la guerre dans le Nord :
0. Tout à l'heure j'ai vu des pas de chevaux sur le sable de la
dune au pied de laquelle je suis assis... Qui peut bien être allé
par là?
« Des minutes passent; la journée sera bientôt tuée à son tour;
et nous essaierons de dormir au bruit de la vague, du sable et du
vent.
« Soudain à droite, une silhouette noire de cavalier se profile
un instant sur le ciel, disparaît dans un pli du sol, reparaît, suivie
d'une seconde, puis d'une troisième et toutes ensemble descendent
vers la plage.
« Ce sont des goumiers, bottés de cuir jaune, armés de cara-
bines. Que leur présence ici est donc para1ox*le 1 Quel rôle peu-
vent bien jouer ces rapides coureurs africains dans notre sinistre
guerre de « civilisés »? Quelle différence pour eux entre la pour-
suite d'un djich sur des centaines de kilomètres en plein désert,
et la garde nocturne montée dans un coin de tranchée humide!
Leurs petits chevaux, vifs, nerveux, jolis, dansent dans le vent
du soir. Beaucoup sont blancs. Droits sur leurs hautes selles aux
troussequine arrondis, les hommes s'appuient étroitement sur leurs
larges étriers. Des turbans bruns serrent leurs coiffes blanches.
« Les uns, empaquetés dans leur grand burnous bleu, le capu-
chon rabattu sur les yeux, cheminent les bras croisés, les coudes
de l 'avant-bras faisant saillie sous l'étoffe; presque immobiles sur
leur selle, ils semblent aussi loin de nous que les a pleurants »
des tombeaux du moyen âge. Les autres poussent leurs chevaux
harnachés de cuirs rouges et roses et dont les larges œillères car-
rées cachent les yeux. Les bêtes fines bondissent au galop sur le
sable dur ; le vent de la course soulève les grands manteaux lourds
de pluie, une ivresse d'espace, de vitesse, s'empare un instant de
ces hommes, devant l'horizon SEUS limite. Le sable qui croule sous
es sabots de leur cheval se prête à leur illusion ; en fermant les
yeux, bercés par le galop qui les emporte, ils peuvent imaginer
une minute l'Erg immense, ou la mer des sables, l'Iguidi, les
murs de terre séchée et les terrasses d'Ouargla et de Laghouat,
et les petites tentes en poil de chèvre, et le soleil rouge qui, vers
la fin du jour, après avoir brûlé la terre, descend lentement vers
l'Occident Extrême.
« Mais il fait froid et l'humidité du ciel et de la mer alourdit
les grands manteaux bleus; les chevaux n'ont plus la même
fougue que lorsqu'ils foulaient la terre assoiffée du Sud ; le ciel
est gris, la mer est terne, et le monde est enfoui sous un immense
éteignoir. Peu à peu, dans la raiale, le mirage d'indépendance et
de lumière se déchire, s'effiloche, disparaît, les chevaux essoufflés
reprennent le pas en secouant la tète, les yeux noirs et profonds
des hommes se rouvrent sur la mer du Nord et une immense
tristesse d'exil plane sur leurs faces sombres. »
L'Algérie et la guerre (1914-1918), par JEAN MÉ-
LIA. Un vol. in-16 de v-285 pages; prix : 4 francs. —Pion,
8, rue Garancière, Paris.
Nos Alliés anglais ont récemment, aux Dardanelles, coulé
le Breslau et grièvement blessé le Gœbtn qui portèrent contre
Bône et Philippeville les premiers coups de l'offensive allemande.
L'Algérie est ainsi vengée de cet outrage qu'elle avait déjà fait
expier à l'ennemi en envoyant sur tous les fronts de si brillants
contingents français et indigènes. C'est à ce moment que M. Jean
Mélia, ancien chef de cabinet du gouverneur général de l'Algérie,
présente ce livre qui est un bon livre.
M. Mélia ne l'a pas écrit pour discuter les grands problèmes qui
vont se poser à la France en Algérie, mais pour éclairer cette
discussion prochaine par un tahleau saisissant et sincère de ce
qu'a été pendant la guerre notre grande colonie. L'Afrique
française a suivi de mois en mois cette histoire de l'Algérie en
guerre. On la retrouve ici avec plus de détails et des faits nou-
veaux, bien coordonnée.
L'auteur n'a pas manqué de débuter par un exposé des menées
allemandes en Algérie avant 1914. Nous avons déjà publié ici la
plupart des faits de c<'tte avant-guerre, les curiosités envahissantes
du baron von Oppenheim, les missions scientifico-politiques de
Leo Frobenius (1). M. Mélia adonne pes détails sur l'un de ces
agents allemands dont le nom a été souvent prononcé au début
de la guerre dans les milieux algériens :
« Le chef de l'espionnage allemand en Algérie est un nommé
Richard Heckmann, agent maritime de la Norddeutscher Lloyd
en notre colonie. Ses bureaux sont boulevard de la République, à
Alger, en face du square. Il a une ressemblance assez marquée
avec Guillaume II pour que d'aucuns se plaisent à assurer qu'il est
un de ses parents naturels. Avec une fleur à la boutonnière, tou-
jours assortie à la nuance de sa cravate, son excessive affabilité,
son genre actif et éblouissant de brasser les affaires, il a réussi à
s'immiscer dans un certain nombre de milieux. ^
« On se méfie de lui, mais on le tolère, et plusieurs traitent des
affaires avec lui. Pourtant, il est inscrit au carnet B des suspects
du département d'Alger, depuis le 5 novembre 1893. Ses fréquents
voyages à l'étranger, notamment en Allemagne, la protection dont
le couvre le consul d'Allemagne à Alger qui a facilité ses débuts,
l'autorité mystérieuse dont il est de plus en plus investi au point
que son protecteur allemand ne fait bientôt plus que suivre ses
inspirations, ses relations avec les Allemands de passage en notre
colonie et, au Maroc, avec les frères Mannesmann, ses concilia-
bules avec les capitaines des paquebots allemands, ses dépenses
excessives peu en rapport, dans les premières années surtout de
son séjour à Alger, avec ses ressources, la composition en majeure
partie allemande ou suisse allemande de ses bureaux dont les
chefs de service sont le Suisse allemand Spilmann et l'Allemand
Kozlovoski, tout le fait considérer comme un individu très
dangereux.
« Il subit à Alger, il y a plusieurs années, quelques jours de
prison, sous l'inculpation d'espionnage, mais bien qu'il soit l'objet
d'une surveillance constante, et tant, dit-on, son habileté est grande,
aucun fait caractéristique ne' peut être établi contre lui.
« Pourtant, ne sait-on pas que, pour éviter la poste française, il
remet certaines de ses lettres directement aux capitaines des
bateaux allemands mouillés dans le port d'Alger au moment où ils
s'apprêtent à partir ?
« L'on n'ignore pas que Richard Heckmann a un pied-à-terre,
(1) Afrique française, 191.5, p. 100.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
- Auteurs similaires Comité de l'Afrique française Comité de l'Afrique française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Comité de l'Afrique française" or dc.contributor adj "Comité de l'Afrique française")Comité du Maroc Comité du Maroc /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Comité du Maroc" or dc.contributor adj "Comité du Maroc")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 73/720
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k9789150r/f73.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k9789150r/f73.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k9789150r/f73.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k9789150r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k9789150r
Facebook
Twitter