Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28). 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9789150r
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
36 BULLETIN DU cî)HITÉ
une telle armée aurait rendu la position britannique intenable, à
la Cois dans cette région ni (inalement dans le Levant et l'Asie
CFntra)f.
D'autre part, l'établissement rie bases navales allemande" sur les'
cotes orientales et occidentales de l'Afrique aurait loupé les cura-.
munications nombreuses entre la Grande-Hrelagne et l'Afrique du
Sud isuiée. Tout ceci n'est plus de la fantaisie, c'est un projet qui
a été élaboré avec S"ÎII et avec précision par de nombreux écri-
vains atleman I.,s.
On peut juger de l'importance attachée par les
Anglais à la conservation des colonies allemandes
par cette correspondance publiée dans la Mor-
ning PusL du 23 janvier :
Dans une lettre à sa famille, un officier servant dans
l'Est Africain écrit :
« Maintenant que l'on commence à discuter des clauses
de la paix, les populations de cette région fout preuve
d'une grande nervosité à l'idée que le retour des colonies
allemandes aux Allemands pourrait être à envisager. Il
est certain que ces derniers feront 1 impossible pour les
jécuperer, surtout ce pays. Si les colonies, allemandes
d'Afrique devaient revenir à leurs anciens maîtres, ce
serait un coup mortel porté au prestige anglais sur
tout le continent africain. Il aurait une répercussion tres
étendue et très profonde. Au cours de cette campagne, j'ai
fréquenté .des Syriens, des Somalis, des Soudanais, des
Basutos, des Matabélè-, des indigènes du Cap et du
Sud-Ouest Africain Allemand (et aussi une troupe de la
West African Frontier Force en coopération avec nous).
Toute l'Afrique est représentée ici et toute l'Afrique sau
rait la nouvelle.
« Avant la guerre, les Allemands traitaient durement
les indigènes Ils se servaient très souvent de la « chi-
kote » ou « kibako » (bâton fait avec de la peau d'hippo-
potame) et souvent jusqu'à cent coups dans certains cas.
C'est là uu châtiment vraiment i-évère et qui, dans -nos
pays, ne serait appliqué que par des officiers comman-
dant les troupes ou des juges, et encore sans excéder
vingt-quatre coups, ce qui était rarement donné. Nous en
usions seulement quand nous y étions contraints, mais les
missionnaires allemands et même leurs femmes s'en ser-
vaient couramment. Qui plus est, leur» Askaris, pourtant
très sévèrement tenus dans leurs casernes, étaient laissés
plus ou moins libres dans les villages. Le pillage et le viol
n'étaient pas punis et les gens des villages n'osaient pas
- se plaindre. En 1905, une puissante tribu, les Augoni. se
souleva contre les Allemands qui en profitèrent pour faire
un exemple et pour semer la terreur dans le cœur des
autres indigènes. Us ravagèrent la contrée par le feu et
par le 1er ; des juges compétents évaluent au moins à
cent mille, femmes et enfants compris, le nombre des indi-
gènes, qui furent tués ou qui moururent de faim. Ce fait
est resté caché et en Europe on n'en a su que très peu de
chose ou même rien. C'est un record de froide cruauté et
de brutalité calculée.
« L'Allemand n'est pas taillé pour gouverner l'indigène.
Je vous en donnerai quelques exemples tirés de ma propre
expérience pendant cette campagne. Il est, vraiment exact
que leurs porteurs étaient rivés les uns aux autres par des
chaînes; nous avons trouvé les chaînes et vu les marques
sur les cous des hommes qui s'élaient échappés. Ces por-
teurs étaient traités comme nous ne voudrions pas traiter
des bètes de somme, contraints à porter des charges jus-
qu'à ce qu'ils succombent sous leur poids et. lorsqu'ils ne
pouvaient plus avancer, abandonnés au risque de la mort
let d'une mort non humaine lorsqu'une hyène se trouvait il
passer par Utl. (-Il jour en suivant les traces d'une colonne
allemande, je trouvai deux indigènes morts sur la route
et dans leur camp il y en avait cinq autres qui n'étaient
pas encore enterrés.
« Lorsque nous étions, il y a quelque temps, sur b-s
Ifords de la rivière BuhuJja, les Allemands crurent que les
indigènes nous apportaient des renseignements. Ils hrÙ-
lèrent 1 ou s les villages qu'ils purent atteindre et tuèrent
tous les indigènes qu'ils rencontrèrent. Nous eûmes à éva-
cuer provisoirement ce district : les Allemands l'occllpà-
rent ensuite et prirent tOU8' tes vivres qu'ils puren
trouver. C'était la famine, et les réserves, qui devaient
durer jusqu'à la prochaine récolte de mai, furent toutes
épuisées. Les Allemands disant : « Vous vendez des vivres
aux Anglais ; nous vous prenons donc tout ce que vous
avez; vous pouvez monrir de faim, A
« Si la population nous avait été hostile, la situation
eùt été quelque peu différente, mais elle n'a pas été hostile.
Elle nous a salués comme des sauveurs ; elle a fait tout ce
qu'elle a pu pour nous aider; elle a tout risqué pour nous;
elle a dit dans son langage que le cœur de l'Anglais est
,hon, que celui de l'Allemand est mauvais. Maintenant les
Allemands n'oublieront jamais tout cela et, s'ils revenaient,
ils exerceraient de. terribles représailles. Le pays serait
fermé et 1 hurope ne saurait rien de ce qui s'y passerait.
« Le peuple chez nous est naturellement ignorant du
Centre Africain et cela ne le touche guère de près; mais
-pour ceux qui savent il est évident que notre devoir envers
l'indi-,-è c est aussi simple que notre devoir à l'égard, des
Betges, peut-être même davantage, car l'indigène n'a nas
de cour d'appel et doit souffrir sans que personne ne dise
un mot pour lui; Il n'est donc pas m-auvais qu'on sache
chez nous de quoi il retourne
c Quant à la question du prestige. l'Africain ne comprend
_qne ce qu'il voit lui même. Il a vu les Allemands chassés
de leurs colonies ; il a vu les ressources des Anglais alors
que tout le temps l'Allemand lui disait : « Peu importe : ce
n'est rien; nous rejetons ici les Anglais à la mer. Quand
nous l es aurons battus en Europe, nous les forcerons à
nous redonner ce pays. » Maintenant i'indigène ne le croit
plus : il pense que l'Allemand ment probablement, mais
en même temps il s'étonne de ce qu'il ait pu persister
ainsi dans son mensonge. Si l'Allemand revient, il dira à
l'indigène : c Ce que je vous avais d-it est arrivé ) et l'indi-
gène le croira même si les troupes alliées occupaient
Berlin. il ne verrait pas l'Europe. il verrait seulement le "
maître allemand revenu avec sa furie.
« Nous qui connaissons l'indigène du Centre Africain,
•*nous ne pouvons envisager un tel événement sans une-
grande appréhension. On s'attache vite à eux et on est
récompensé d-e la peine qu'on prend-pour eux. I)< se sont
battus pour nous; ils nous sont restés fidèles et il serait
criminel de les abandonner. »
Il faut noter cette fois encore quelques réac-
tions allemandes.
On sait que le D' Soif, ministre des colonies
d'Allemagne — qui de ce fait a des loisirs —
promène à travers l'Empire ses conférences en
faveur de la reprise des colonies allemandes et de
la Mittel-Afrika. C'est à Carlsruhe que, dans les
derniers jours de février, il a parlé de nouveau
des buts coloniaux de l'Allemagne.
Après avoir protesté contre l'éloignement des
missionnaires allemands d-es colonies britan-
niques par lequel « l'Angleterre prouve qu'elle
est prête à sacrifier à sa politique de puissance les
plus hauts buts de l'humanité » (sic) et après avoir
exprimé sa conviction qu'après la guerre les mis-
sionnaires allemands reprendraient leur enseigne
ment non seulement dans les colonies allemandes,
mais sur tous les théâtres de leur activité d'autre-
fois, il a ajouté :
Le but du gouvernement impérial est de reprendre les
possessions coloniales de l'Allemagne et de les développer
en un tout fort et économiquement fécond. Sa tachupé-
ciale est, avant tout, de s'opposer de toutes ses forces à. la
militarisation de l'Afrique qui serait pour la paix de
l'Europe une menace. Une juste redistribution des posses-
sions coloniales de toutes les puissances en Afrique s'im-
pose.
Du point de vue de la politique de puissance, cette redis-
tribution devra être faite en proportion des forces physi-
une telle armée aurait rendu la position britannique intenable, à
la Cois dans cette région ni (inalement dans le Levant et l'Asie
CFntra)f.
D'autre part, l'établissement rie bases navales allemande" sur les'
cotes orientales et occidentales de l'Afrique aurait loupé les cura-.
munications nombreuses entre la Grande-Hrelagne et l'Afrique du
Sud isuiée. Tout ceci n'est plus de la fantaisie, c'est un projet qui
a été élaboré avec S"ÎII et avec précision par de nombreux écri-
vains atleman I.,s.
On peut juger de l'importance attachée par les
Anglais à la conservation des colonies allemandes
par cette correspondance publiée dans la Mor-
ning PusL du 23 janvier :
Dans une lettre à sa famille, un officier servant dans
l'Est Africain écrit :
« Maintenant que l'on commence à discuter des clauses
de la paix, les populations de cette région fout preuve
d'une grande nervosité à l'idée que le retour des colonies
allemandes aux Allemands pourrait être à envisager. Il
est certain que ces derniers feront 1 impossible pour les
jécuperer, surtout ce pays. Si les colonies, allemandes
d'Afrique devaient revenir à leurs anciens maîtres, ce
serait un coup mortel porté au prestige anglais sur
tout le continent africain. Il aurait une répercussion tres
étendue et très profonde. Au cours de cette campagne, j'ai
fréquenté .des Syriens, des Somalis, des Soudanais, des
Basutos, des Matabélè-, des indigènes du Cap et du
Sud-Ouest Africain Allemand (et aussi une troupe de la
West African Frontier Force en coopération avec nous).
Toute l'Afrique est représentée ici et toute l'Afrique sau
rait la nouvelle.
« Avant la guerre, les Allemands traitaient durement
les indigènes Ils se servaient très souvent de la « chi-
kote » ou « kibako » (bâton fait avec de la peau d'hippo-
potame) et souvent jusqu'à cent coups dans certains cas.
C'est là uu châtiment vraiment i-évère et qui, dans -nos
pays, ne serait appliqué que par des officiers comman-
dant les troupes ou des juges, et encore sans excéder
vingt-quatre coups, ce qui était rarement donné. Nous en
usions seulement quand nous y étions contraints, mais les
missionnaires allemands et même leurs femmes s'en ser-
vaient couramment. Qui plus est, leur» Askaris, pourtant
très sévèrement tenus dans leurs casernes, étaient laissés
plus ou moins libres dans les villages. Le pillage et le viol
n'étaient pas punis et les gens des villages n'osaient pas
- se plaindre. En 1905, une puissante tribu, les Augoni. se
souleva contre les Allemands qui en profitèrent pour faire
un exemple et pour semer la terreur dans le cœur des
autres indigènes. Us ravagèrent la contrée par le feu et
par le 1er ; des juges compétents évaluent au moins à
cent mille, femmes et enfants compris, le nombre des indi-
gènes, qui furent tués ou qui moururent de faim. Ce fait
est resté caché et en Europe on n'en a su que très peu de
chose ou même rien. C'est un record de froide cruauté et
de brutalité calculée.
« L'Allemand n'est pas taillé pour gouverner l'indigène.
Je vous en donnerai quelques exemples tirés de ma propre
expérience pendant cette campagne. Il est, vraiment exact
que leurs porteurs étaient rivés les uns aux autres par des
chaînes; nous avons trouvé les chaînes et vu les marques
sur les cous des hommes qui s'élaient échappés. Ces por-
teurs étaient traités comme nous ne voudrions pas traiter
des bètes de somme, contraints à porter des charges jus-
qu'à ce qu'ils succombent sous leur poids et. lorsqu'ils ne
pouvaient plus avancer, abandonnés au risque de la mort
let d'une mort non humaine lorsqu'une hyène se trouvait il
passer par Utl. (-Il jour en suivant les traces d'une colonne
allemande, je trouvai deux indigènes morts sur la route
et dans leur camp il y en avait cinq autres qui n'étaient
pas encore enterrés.
« Lorsque nous étions, il y a quelque temps, sur b-s
Ifords de la rivière BuhuJja, les Allemands crurent que les
indigènes nous apportaient des renseignements. Ils hrÙ-
lèrent 1 ou s les villages qu'ils purent atteindre et tuèrent
tous les indigènes qu'ils rencontrèrent. Nous eûmes à éva-
cuer provisoirement ce district : les Allemands l'occllpà-
rent ensuite et prirent tOU8' tes vivres qu'ils puren
trouver. C'était la famine, et les réserves, qui devaient
durer jusqu'à la prochaine récolte de mai, furent toutes
épuisées. Les Allemands disant : « Vous vendez des vivres
aux Anglais ; nous vous prenons donc tout ce que vous
avez; vous pouvez monrir de faim, A
« Si la population nous avait été hostile, la situation
eùt été quelque peu différente, mais elle n'a pas été hostile.
Elle nous a salués comme des sauveurs ; elle a fait tout ce
qu'elle a pu pour nous aider; elle a tout risqué pour nous;
elle a dit dans son langage que le cœur de l'Anglais est
,hon, que celui de l'Allemand est mauvais. Maintenant les
Allemands n'oublieront jamais tout cela et, s'ils revenaient,
ils exerceraient de. terribles représailles. Le pays serait
fermé et 1 hurope ne saurait rien de ce qui s'y passerait.
« Le peuple chez nous est naturellement ignorant du
Centre Africain et cela ne le touche guère de près; mais
-pour ceux qui savent il est évident que notre devoir envers
l'indi-,-è c est aussi simple que notre devoir à l'égard, des
Betges, peut-être même davantage, car l'indigène n'a nas
de cour d'appel et doit souffrir sans que personne ne dise
un mot pour lui; Il n'est donc pas m-auvais qu'on sache
chez nous de quoi il retourne
c Quant à la question du prestige. l'Africain ne comprend
_qne ce qu'il voit lui même. Il a vu les Allemands chassés
de leurs colonies ; il a vu les ressources des Anglais alors
que tout le temps l'Allemand lui disait : « Peu importe : ce
n'est rien; nous rejetons ici les Anglais à la mer. Quand
nous l es aurons battus en Europe, nous les forcerons à
nous redonner ce pays. » Maintenant i'indigène ne le croit
plus : il pense que l'Allemand ment probablement, mais
en même temps il s'étonne de ce qu'il ait pu persister
ainsi dans son mensonge. Si l'Allemand revient, il dira à
l'indigène : c Ce que je vous avais d-it est arrivé ) et l'indi-
gène le croira même si les troupes alliées occupaient
Berlin. il ne verrait pas l'Europe. il verrait seulement le "
maître allemand revenu avec sa furie.
« Nous qui connaissons l'indigène du Centre Africain,
•*nous ne pouvons envisager un tel événement sans une-
grande appréhension. On s'attache vite à eux et on est
récompensé d-e la peine qu'on prend-pour eux. I)< se sont
battus pour nous; ils nous sont restés fidèles et il serait
criminel de les abandonner. »
Il faut noter cette fois encore quelques réac-
tions allemandes.
On sait que le D' Soif, ministre des colonies
d'Allemagne — qui de ce fait a des loisirs —
promène à travers l'Empire ses conférences en
faveur de la reprise des colonies allemandes et de
la Mittel-Afrika. C'est à Carlsruhe que, dans les
derniers jours de février, il a parlé de nouveau
des buts coloniaux de l'Allemagne.
Après avoir protesté contre l'éloignement des
missionnaires allemands d-es colonies britan-
niques par lequel « l'Angleterre prouve qu'elle
est prête à sacrifier à sa politique de puissance les
plus hauts buts de l'humanité » (sic) et après avoir
exprimé sa conviction qu'après la guerre les mis-
sionnaires allemands reprendraient leur enseigne
ment non seulement dans les colonies allemandes,
mais sur tous les théâtres de leur activité d'autre-
fois, il a ajouté :
Le but du gouvernement impérial est de reprendre les
possessions coloniales de l'Allemagne et de les développer
en un tout fort et économiquement fécond. Sa tachupé-
ciale est, avant tout, de s'opposer de toutes ses forces à. la
militarisation de l'Afrique qui serait pour la paix de
l'Europe une menace. Une juste redistribution des posses-
sions coloniales de toutes les puissances en Afrique s'im-
pose.
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