Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28). 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9789150r
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
DE L'AFRIQUE FRANÇAISE Ut
espagnole et du protectorat, au Sud Ouest de Ksar, l'in-
fluence dp Raissouli, bien que foi tu encore, le cède à cplle
d'un autre cher germanoph le, Kassem ben Salah, de la
tribu des Bpni.M"'slara. Les régions montagnardes étendues
qui sont sous sa domination, diluées en partie dans la zone
française, eu partie dans la zone espagnole, sont pareit-
lement interdites à tous les Europe' us, exception fane des
Allemand-:, sur le 'Djebel Bilai, haute montagne des Béni
Mestara, dominant les plaines occupées par les troupes
françaises. Kassem beu Salah entretient un poste d'obser-
vation qui a été visite dernièrement par une mission a le,
mande'iQnt les membres purent, de ce point élevé, observer
les postes militaires français sur une étendue de territoire
considérable.
Les Français n'ont jamais tenté d'occuper cette partie
montagneuse de leur protectorat, située en bordure de la
zone espagnole, p,rct- que le* tribus attaquées par eux se
relieraient dans la zone espagnole voisine où les traités
interdisent aux troupes françaises de les poursuivre. La
où c-sse l'influence de Kassem ben Salah commence celln
du chef rebelle Abd el ,Malek, celle-ci s'étend dans le Rif
presque jusqu'à la frontière algérienne. O territoii e forme
avec ceux où dominent Raissouli et Kassem ben Salah un
Iront complet et ininterrompu opposé respectivement aux
zon s française et e-pagnole.
Abd el Malek, petit tils du fameux chef algérien Abd el
Kad-r, était autrefois chef des forces de police in figène à
Tanger. Au dphul de la guerre, acheté par l'Allemagne, il
-déserta et -fuit d-ans ies montagnes ; il y leva l'é.tef'dard de
Ja- révolte et prêcha la « Guerre Sainte ». Bien pourvu
d'argent, d'armes et de munitions par l'Allemagne, ii leva
une armée et s'é ablit sur une forte position au Nord de la
route allant de Fez en Algérie, entamant une campagne
d'escarmouches coutre les Français au moment même: où
le Marne était privé de ses meilleures troupes tiécessaire>
-à la défense nationale. Ces soldats consistaient et consis-
tfnt principalement encore aujourd'hui eu mercenaires
grassement payés, recrutés surtout parmi les tribus
rifaines de la zone espagnole voisine. Ils sont commandés
par des Allemand dont quelques-uns sont des déserteurs
de la Légion étrangère en garnison dans le protectorat
francais. Leurs camps sont fortifiés suivant les méthodes
les plus modt'rnes..et il possèdent d...s tranchées à l'épreuve
des bombes pour se défendre contre les raids des avia-
teurs français. Abd el Malek 1 ecoil. des armes et des muni-
tions en abondance; on dit cependaut que l'approvisionri- -
ment de.'mu pilions a dernièrement diminué : elles entrent
dans la contrée en fraude par la côte méditerranéenne, dans
les parties du Rif que l'Espagne n'a pas encore occupées.
A l'Est, la zone « allemande » n'a pas de limites fixes,
mais on peut dire qu'elle s'étend presque jusqu'à la fron-
tière algérienne à l'exception des régions de Mélilla et de
la Moulouya pacifiées et occupées par l'Espagne. Toute
cette contrée est fermée aux Européens, sauf, aux Alle-
mands qui la traversent et la parcourent à leur gré, grâce
à la grande influence de ces trois chefs dont l'or allemand
est parvenu à gagner la fidélité au moins temporairement.
Si les Allemands ont réussi à organiser cette cc zone »
sous la direction de trois chefs indigènes, ils n'ont pas non
plus manqué de s'y employer eux-mêmes Leurs princi-
pales bases d'action sont naturellement dans la, zoue espa-
gnole, car cette région est la seule du Maroc d'où les
Allema.nds. les Autrichiens et les Turcs n'aient pas été
expulsés. C'est à Mélilla, à Tétouan, à Larache et, à un
moindre degré, à El-Ksar que nous trouvons leurs quar-
tiers généraux. Chacune de ces villes a sa tâche particu-
lièl e. C'est de Tétouan que l'on donne à Ralssouli- des
renseignements et des instructions, les Allemands y sont
en communications constantes avec lui. Les trois Alle-
mands qui dirigent la politique et la propagande ennemies
à Tétouan sont : Bohn, le chargé d'affaires du Consulat
d'Alle magne, Glaser et Schumacher. Ils emploient de
nombreux agents indigènes, largement recrutés parmi
ceux employés anciennement par les Mannesmann, ils s'en
servent pour répandre des nouvelles dans les tribus. La
zone espagnole étant territoire neutre, il n'y a pas de res-
triction dans le service postal espagnol ni de censure des
lettres; aussi la correspondance des sujets allemands avec
leurs complices d'Espagne passe sans entrave et sans être
lue.
Ils sont constamment en contact avec la base g-ermano-
tnrco-hafidienne de la Péninsule, dont, l'ex-sultan Moulay
Hafid,actuellement en Kspagne, est Je perton- age principal,
étant le candidai de l'Allemagne, de concert avec, Raissuult
pour le trône du Maroc. Il est bon de faire remarquer que
t'irnp .pularité de Moulay Hafid est telle au Maroc que,
malgré l'assistance allemande, il est extrêmement impro-
bable qu'il se hasarde jamais à mettre le pied sur le sol
marocain. Dans une de mes dépêches je faisais allusion
au complot qui n'échoua qu'ail dernier moment et qui
consistait à transporter-Moulay H .ud sur la côte du Rit en
ulili'àlJl un sous marin allemand. Cet échec est dû pro-
bablement plutôt à l'aversion enracinée de l'ex-sultan
pour un voyage a bord d'un tel engin et à son appiéhen-
sion légitime de la réception qui l'accueillerait à son dé-
barquement, plutôt qu'a Illl grand efl'ort des autorités espa-
gnoles pour prévenir son départ. El es n'auraient proba-
blement pas été fâchées d'être débarrassées d'un hôte
importun et embarrassant et seraient même sans douie
demeurées indifférentes si le sous-i: arin et son passager
avaient fait naufrage en route ou si l'on avait fait dispa-
raître l'ex-sultan à 80U arrivée. (Times du 30 avril.)
II. — Repaires de sous-marins et d'espions.
La double politique de Raissouli.
Tanger 17 avril.
Larache,située sur la côte Atlantique du Maroc, renferme
un graud nombre d'agents allemands fort actifs. Le chef
de ce groupe est. uncei tatii José Maury, probablement d'ori-
gine sud-américaine, mais se réclamant de la nationalité
allemande. Son passé est enveloppé de mystère. Il est sou-
tenu et aidé par Osterruaver, Roehner, Thum, Hahnefelt,
Karrow, Kaelbar, Dassler, Klein, Woerner et KeJl', un Autri-
chien.
A chacun de ces hommes une tâche journalière ou plus
souvent nocturne est. assignée. Leur principal rôle a été de
communiquer avec les sous-marins allemands qui ont
uJilisé les eaux de Larache et de Cadix pour leurs exploits
de pirates. Ils veillent à tour de rôle, la nuit, afin de rece-
vuir les signaux et de pouvoir y répondre ; ils sont aussi
de connivence avec les patrons de barques de pêche pour
faire parvenir des vivres et des renseignements aux sous-
maFins. Ils ne dedaignent pas n-on plus de pratiquer la
contrebande, des quantités notables d'arm- s et de muni-
tions ont été transmises par eux au rebelle Ka,;sem ben
Salah dans la tribu des Beni-Mestara. Leur activité a été
très grah.te et n'a fait l'objet d'aucune repression. lis se
servent à Ksar-el -Kt-bir comme agent de transmission d'un
certain Steinkampf qui est en contact per-onnel et fré-
que"tavec Kdssem-ben-Salah; récemment encore cet agent
allemand a remis-une quantité importante de tentes et de
marchandise.» aux compagnons de Kassem-ben-Salah.
Si Tétouan établit la ii.iison entre les autorités alle-
o) an'le s de la zone espagnole et Raissouli, Mélilla joue le
même rôle avec le rebelle Abd el Malek. Les trois individus
qui sont ouvertement les agents d Abd el Malek dal s cet
important « préside » espagnol sont Reischlag, Coppel et
Louis Tausent, bien que ce dernier se réclame de la na-
tionalité espagnole. lis sont charges de faire parvenir des
armes, des munitions et surtout des fonds à Ab 1 el Malek,
et bien qu'uue certaine dissimulation soit nécessaire eu
égard aux facilités antérieures, leurs transactions finan-
cières se font à découvert. Les armes et les munitions sont
débarquées dans les régions éloignées de la côte du Rif
non encore occupées par l Espagne et parviennent dans
l'mtérieur par l'intermédiaire des caravanes.
L'Espagne a reçu des reproches énergiques au sujpt de
ce commerce illicite, mais bien qu'il n'y ait aucun doute
qu'elle ne soit moralement responsable de tout ce qui se
passe dans sa zone, il parait difficile avec le peu.de pouvoir
dont elle dispose qu'elle puisse parvenir à l'empêcher, car
jusqu'à présent les troupes espagnoles n ont pas occupé le
dixième de leur sphère d'influence. Si les sous-marins
allemands n'ont trouvé aucun ob>tacle à leur entrée ou à
leur évasion des ports en Espagne même, on ne peut guère
s'attendre à ce qu'ils trouvent des difficultés à débarquer
espagnole et du protectorat, au Sud Ouest de Ksar, l'in-
fluence dp Raissouli, bien que foi tu encore, le cède à cplle
d'un autre cher germanoph le, Kassem ben Salah, de la
tribu des Bpni.M"'slara. Les régions montagnardes étendues
qui sont sous sa domination, diluées en partie dans la zone
française, eu partie dans la zone espagnole, sont pareit-
lement interdites à tous les Europe' us, exception fane des
Allemand-:, sur le 'Djebel Bilai, haute montagne des Béni
Mestara, dominant les plaines occupées par les troupes
françaises. Kassem beu Salah entretient un poste d'obser-
vation qui a été visite dernièrement par une mission a le,
mande'iQnt les membres purent, de ce point élevé, observer
les postes militaires français sur une étendue de territoire
considérable.
Les Français n'ont jamais tenté d'occuper cette partie
montagneuse de leur protectorat, située en bordure de la
zone espagnole, p,rct- que le* tribus attaquées par eux se
relieraient dans la zone espagnole voisine où les traités
interdisent aux troupes françaises de les poursuivre. La
où c-sse l'influence de Kassem ben Salah commence celln
du chef rebelle Abd el ,Malek, celle-ci s'étend dans le Rif
presque jusqu'à la frontière algérienne. O territoii e forme
avec ceux où dominent Raissouli et Kassem ben Salah un
Iront complet et ininterrompu opposé respectivement aux
zon s française et e-pagnole.
Abd el Malek, petit tils du fameux chef algérien Abd el
Kad-r, était autrefois chef des forces de police in figène à
Tanger. Au dphul de la guerre, acheté par l'Allemagne, il
-déserta et -fuit d-ans ies montagnes ; il y leva l'é.tef'dard de
Ja- révolte et prêcha la « Guerre Sainte ». Bien pourvu
d'argent, d'armes et de munitions par l'Allemagne, ii leva
une armée et s'é ablit sur une forte position au Nord de la
route allant de Fez en Algérie, entamant une campagne
d'escarmouches coutre les Français au moment même: où
le Marne était privé de ses meilleures troupes tiécessaire>
-à la défense nationale. Ces soldats consistaient et consis-
tfnt principalement encore aujourd'hui eu mercenaires
grassement payés, recrutés surtout parmi les tribus
rifaines de la zone espagnole voisine. Ils sont commandés
par des Allemand dont quelques-uns sont des déserteurs
de la Légion étrangère en garnison dans le protectorat
francais. Leurs camps sont fortifiés suivant les méthodes
les plus modt'rnes..et il possèdent d...s tranchées à l'épreuve
des bombes pour se défendre contre les raids des avia-
teurs français. Abd el Malek 1 ecoil. des armes et des muni-
tions en abondance; on dit cependaut que l'approvisionri- -
ment de.'mu pilions a dernièrement diminué : elles entrent
dans la contrée en fraude par la côte méditerranéenne, dans
les parties du Rif que l'Espagne n'a pas encore occupées.
A l'Est, la zone « allemande » n'a pas de limites fixes,
mais on peut dire qu'elle s'étend presque jusqu'à la fron-
tière algérienne à l'exception des régions de Mélilla et de
la Moulouya pacifiées et occupées par l'Espagne. Toute
cette contrée est fermée aux Européens, sauf, aux Alle-
mands qui la traversent et la parcourent à leur gré, grâce
à la grande influence de ces trois chefs dont l'or allemand
est parvenu à gagner la fidélité au moins temporairement.
Si les Allemands ont réussi à organiser cette cc zone »
sous la direction de trois chefs indigènes, ils n'ont pas non
plus manqué de s'y employer eux-mêmes Leurs princi-
pales bases d'action sont naturellement dans la, zoue espa-
gnole, car cette région est la seule du Maroc d'où les
Allema.nds. les Autrichiens et les Turcs n'aient pas été
expulsés. C'est à Mélilla, à Tétouan, à Larache et, à un
moindre degré, à El-Ksar que nous trouvons leurs quar-
tiers généraux. Chacune de ces villes a sa tâche particu-
lièl e. C'est de Tétouan que l'on donne à Ralssouli- des
renseignements et des instructions, les Allemands y sont
en communications constantes avec lui. Les trois Alle-
mands qui dirigent la politique et la propagande ennemies
à Tétouan sont : Bohn, le chargé d'affaires du Consulat
d'Alle magne, Glaser et Schumacher. Ils emploient de
nombreux agents indigènes, largement recrutés parmi
ceux employés anciennement par les Mannesmann, ils s'en
servent pour répandre des nouvelles dans les tribus. La
zone espagnole étant territoire neutre, il n'y a pas de res-
triction dans le service postal espagnol ni de censure des
lettres; aussi la correspondance des sujets allemands avec
leurs complices d'Espagne passe sans entrave et sans être
lue.
Ils sont constamment en contact avec la base g-ermano-
tnrco-hafidienne de la Péninsule, dont, l'ex-sultan Moulay
Hafid,actuellement en Kspagne, est Je perton- age principal,
étant le candidai de l'Allemagne, de concert avec, Raissuult
pour le trône du Maroc. Il est bon de faire remarquer que
t'irnp .pularité de Moulay Hafid est telle au Maroc que,
malgré l'assistance allemande, il est extrêmement impro-
bable qu'il se hasarde jamais à mettre le pied sur le sol
marocain. Dans une de mes dépêches je faisais allusion
au complot qui n'échoua qu'ail dernier moment et qui
consistait à transporter-Moulay H .ud sur la côte du Rit en
ulili'àlJl un sous marin allemand. Cet échec est dû pro-
bablement plutôt à l'aversion enracinée de l'ex-sultan
pour un voyage a bord d'un tel engin et à son appiéhen-
sion légitime de la réception qui l'accueillerait à son dé-
barquement, plutôt qu'a Illl grand efl'ort des autorités espa-
gnoles pour prévenir son départ. El es n'auraient proba-
blement pas été fâchées d'être débarrassées d'un hôte
importun et embarrassant et seraient même sans douie
demeurées indifférentes si le sous-i: arin et son passager
avaient fait naufrage en route ou si l'on avait fait dispa-
raître l'ex-sultan à 80U arrivée. (Times du 30 avril.)
II. — Repaires de sous-marins et d'espions.
La double politique de Raissouli.
Tanger 17 avril.
Larache,située sur la côte Atlantique du Maroc, renferme
un graud nombre d'agents allemands fort actifs. Le chef
de ce groupe est. uncei tatii José Maury, probablement d'ori-
gine sud-américaine, mais se réclamant de la nationalité
allemande. Son passé est enveloppé de mystère. Il est sou-
tenu et aidé par Osterruaver, Roehner, Thum, Hahnefelt,
Karrow, Kaelbar, Dassler, Klein, Woerner et KeJl', un Autri-
chien.
A chacun de ces hommes une tâche journalière ou plus
souvent nocturne est. assignée. Leur principal rôle a été de
communiquer avec les sous-marins allemands qui ont
uJilisé les eaux de Larache et de Cadix pour leurs exploits
de pirates. Ils veillent à tour de rôle, la nuit, afin de rece-
vuir les signaux et de pouvoir y répondre ; ils sont aussi
de connivence avec les patrons de barques de pêche pour
faire parvenir des vivres et des renseignements aux sous-
maFins. Ils ne dedaignent pas n-on plus de pratiquer la
contrebande, des quantités notables d'arm- s et de muni-
tions ont été transmises par eux au rebelle Ka,;sem ben
Salah dans la tribu des Beni-Mestara. Leur activité a été
très grah.te et n'a fait l'objet d'aucune repression. lis se
servent à Ksar-el -Kt-bir comme agent de transmission d'un
certain Steinkampf qui est en contact per-onnel et fré-
que"tavec Kdssem-ben-Salah; récemment encore cet agent
allemand a remis-une quantité importante de tentes et de
marchandise.» aux compagnons de Kassem-ben-Salah.
Si Tétouan établit la ii.iison entre les autorités alle-
o) an'le s de la zone espagnole et Raissouli, Mélilla joue le
même rôle avec le rebelle Abd el Malek. Les trois individus
qui sont ouvertement les agents d Abd el Malek dal s cet
important « préside » espagnol sont Reischlag, Coppel et
Louis Tausent, bien que ce dernier se réclame de la na-
tionalité espagnole. lis sont charges de faire parvenir des
armes, des munitions et surtout des fonds à Ab 1 el Malek,
et bien qu'uue certaine dissimulation soit nécessaire eu
égard aux facilités antérieures, leurs transactions finan-
cières se font à découvert. Les armes et les munitions sont
débarquées dans les régions éloignées de la côte du Rif
non encore occupées par l Espagne et parviennent dans
l'mtérieur par l'intermédiaire des caravanes.
L'Espagne a reçu des reproches énergiques au sujpt de
ce commerce illicite, mais bien qu'il n'y ait aucun doute
qu'elle ne soit moralement responsable de tout ce qui se
passe dans sa zone, il parait difficile avec le peu.de pouvoir
dont elle dispose qu'elle puisse parvenir à l'empêcher, car
jusqu'à présent les troupes espagnoles n ont pas occupé le
dixième de leur sphère d'influence. Si les sous-marins
allemands n'ont trouvé aucun ob>tacle à leur entrée ou à
leur évasion des ports en Espagne même, on ne peut guère
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