Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28). 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9789150r
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
1 DE L'AFRIQUE FRANÇAISE 117
n'a pas été communiqué au président Wilson,
tandis que l'accord antérieur, étant public, a été
communiqué par la presse. *
Ce sont les seuls accords de la Grande-Bretagne
relativement à la zone du libre échange au centre
de l'Afrique. De plus, la Grande-Bretagne recon-
naît à la Belgique des droits souverains sur les
terres et les ressources de l'Etat libre du Congo.
Une intéressante discussion a été récemmenten-
gagée dans la WestAfrica à propos de la Gambie.
Dans son numéro du 8 décembre et sous le
titre : «Lesraisons du maintien de la Gambie dans
l'Empire exposées par un originaire de la Gam-
bie » ce journal a publié la lettre suivante adressée
à un négociant de Liverpool par M J. D. Ri-
chards, commerçant bien connu et très estimé de
la Gambie, originaire de la colonie, et qui est dé-
cédé récemment:
Mon attention vient d'être attirée sur un article de sir
Harry Johnston et dans lequel entre autres choses, l'au
teur lait cette déclaration :
« Je suis encore amené à préconiser deux autres idées
que je sais impopulaires. En premier lieu, je suis d'avis
qu'étant donné que la Gambie anglaise est devenue, en
réalité, une simple enclave de l'Afrique Occidentale Fran-
çaise. qu elle n'a pas pour nous une grande importance.
et qu'elle est une gêne pour l'uniformité des méthodes ad-
ministratives françaises, nous devrions le céder à la France
« En retour la France ajouterait la rivière Douala à la
petite portion du Cameroun que nous occupons et elle
reconnaîtrait que, au point de vue européen nous sommes
-la seule nation ayant des titres à intervenir pour protéger
le médiocre gouvernement de la République de Liberia. »
En ce qui concerne cette dernière proposition, on pour-
rait laisser à la République de Liberia, si petite soit elle, la
charge de faire ses affaires elle-même ; et je ne parle pas
de ce que la République mère d'Amérique jugerait avoir à
dire sur ce sujet.
En mon humble qualité d'indigène de la Gambie et dési-
reux d'apprécier à leur importance les observations de sir
Harry Johnston je suis bien forcé de remarquer qje sir
Harry reconnaît. lui-même que son opinion sur la Gambie
anglaise n'est nullement populaire Il ne saurait être dou-
teux que cette impopularité doit reposer sur de bonnes et
de solides raisons lesquelles, s'il avait pris la peine de les
scruter, auraient bien pu changer radicalement ses vues.
Il parait évident que la connaissance directe, fût-elle même
superficielle, de la Gambie anglaise aurait suffi à lui fournir
des données correctes authent ques à l'appui de son opi-
nion sur le plus ou moins d'intérêt qu'offre la Gambie pour
la Grande-Bretagne. Autant que je le sache, il n'a jamais
visité la Gambie, sinon comme passager d'un des steamers
d'Elder Dempster qui s'arrêtent à Bathurst pour y laisser des
marchandises et qui restent rarement plus de vingt-quatre
heures dans le port.
Et pourquoi, est on en droit de le demander à sir Harry
Johnston, ne tenir aucun compte des droits et des privilèges
des habitants de la colonie ?
L'exportation principale est l'arachide dont la culture
n'a reçu que depuis peu de temps, de l'administration lo-
cale, des encouragements judicieux. C'est à dessein que
j'emploie le terme « judicieux » Je ne vois pas pourquoi
on n'auraitpas encouragé également 1 industrie de l'acajou
ou des cultures comme le coton, le piassava, l'indigo, etc.
Le gouvernement de la Gold Coast nous a donné de bons
exemples sous ce rapport. La Gambie exporte encore des
amandes de palmiste, des peaux, de la cire d abeilles ;
d'autres produits pourraient être développés, tels que la
jute et autrès fibres textiles, et toutes ces cultures méri-
teraient des encouragements. On n'e peut pas dire que
jusqu'à présent les ressources de la colonie ont été utili-
sées judicieusement et l'on ne dit pas combien d'autres
*
produits de valeur pourraient être ajoutés à la liste des
exportations.
En dépit de la guerre, la. culture et l'exportation des ara-
chides n'a pas subi de diminution, puisque les statistiques
annuelles accusent une exportation de 66.885 tonnes pour
1914 et de 96.152 tonnes pour 1915. En outre, et le fait est
de première importance, depuis le commencement de la
guerre les grandes maisons de commerce ont consacré des
capitaux de plus en plus considérables, tant à l'établis-
sement .de factoreries sur les deux rives du fleuve qu'à
l'extension dans une mesure inconnue jusqu'ici d'établis-
sements de caractère permanent et définitif. De telles en-
treprises ne sont assurément pas sans motifs sérieux.
Tout récemment, le représentant d'une maison bien connue
de Manchester, qui possède des comptoirs dans d'autres
colonies de l'Ouest Africain, a visité Bathurst et le Protec-
torat dans le but d'y créer une agence et il est entré en
pourparlers d'acquisition pour diverses constructions de
valeur.Un représentant de la Banque Coloniale a également
visité la colonie et 1 on dit qu'il s'est livré à diverses en-
quêtes au sujet de diverses propriétés, dans le but d établir
une succursale de la banque à Bathurst.
D-ms l'ouvrage iutitulé The (jambia par Henry F. Reeve
(Smith Elder et Cie éditeurs) on trouvera des renseigne-
ments très utile.- et fort exacts sur l' istoire de la Gambie.
Beaucoup d'Anglais et même des membres de la Chambre
des Communes ignorent dans quelle partie du monde est
située la rivière Gambie. Même dans les milieux commer-
ciaux de Londres, de Manchester et de Liverpool bien rares,
à 1 exception peut-être de ceux qui sont en rapports d'af-
faires avec l'Afrique occidentale, sont lesgens qui ont une
idée à peu près correcte de1- l'importance que présente la
Gambie anglaise pour la Grande-Bretagne. Tous cherche-
raienten vain une meilleure source d'information que ce
livre, dont l'auteur a résidé dans la colonie pendant six à
sept ans.
Le gouvernement de la Nigeria du Nord a récemment
introduit et il encourage la culture de l'arachide. Les se-
mences outété fournies par l'administration de la Gambie.
L'expérience a si bien réussi que l'on doit déjà se préoc-
cuper de la question du magasinage et du fret. lit pourtant
c'est là, pour la Nigeria du Nord, un produit nouveau, alors
qu il est indigène danJo- la Gambie anglaise où il constitue
depuis plus d'up siècle le principal article d'exportation,
où il est la base même du commerce et la principale source
de revenus pour le budget local.
Les transports sont extrêmement faciles. Sur 300 milles
environ (480 kilomètres) l'admirable rivière Gambie est
navigable pour les embarcations de rivière et les navires
de mer ; ces derniers peuvent s'amarrer confortablement
à quai, à l'île Mac Carthy, à 160 milles (256',kilomètres) de
Bathurst (Il me semble, à ce propos que M. Reeve commet
une erreur en déclarant, dans son histoire de la Gambie,
que l'arachide a été introduite d'Amérique en Gambie par
des esclaves rapatriés.)
On songe déjà sérieusement en Angleterre à utiliser et
à manufacturer après la guerre tous les produits des co-
lonies de l'Ouest Afrioain et les expériences poursuivies
par le Comite des noix et graines comestibles et oléagineuses
ont fourni des résultats favorables à l'arachide. Indépen-
damment de .cela, on annonce que d'importantes usines
équipées avec l'outillage le plus récent se construisent
dans divers centres commerciaux anglaispour le traitement
de l'arachide et pour l'utilisation, en vue de la nourriture
du bétail, des sous-produits comme cela se pratique déjà
en France, en Allemagne et dans d'autres pays. L'impor-
tante production de la Gambie en arachides constitue un
élément non négligeable dans la réalisation de ce pro-
gramme.
La Gambie anglaise et ses habitants, bien que vivant à
l'écart, sont fiers de faire partie de l'Empire Quelques-uns
de ses enfants font leur devoir an front cie France, D'autres,
constituant la compagnie de la Gambie dans la a West
African Frontier Force JI sont partis pour l'Afrique orien-
tale où nous espér ns qu'ils feront leur devoir comme ils
l'ont fait au Cameroun.
Le gouvernement de la Gambie a envoyé 15.000 livres
sterling à la souscription de la guerre et pourra faire da-
vantage si les finances locales continuent à prospérer,
comme on peut l'espérer, malgré la guerre.
n'a pas été communiqué au président Wilson,
tandis que l'accord antérieur, étant public, a été
communiqué par la presse. *
Ce sont les seuls accords de la Grande-Bretagne
relativement à la zone du libre échange au centre
de l'Afrique. De plus, la Grande-Bretagne recon-
naît à la Belgique des droits souverains sur les
terres et les ressources de l'Etat libre du Congo.
Une intéressante discussion a été récemmenten-
gagée dans la WestAfrica à propos de la Gambie.
Dans son numéro du 8 décembre et sous le
titre : «Lesraisons du maintien de la Gambie dans
l'Empire exposées par un originaire de la Gam-
bie » ce journal a publié la lettre suivante adressée
à un négociant de Liverpool par M J. D. Ri-
chards, commerçant bien connu et très estimé de
la Gambie, originaire de la colonie, et qui est dé-
cédé récemment:
Mon attention vient d'être attirée sur un article de sir
Harry Johnston et dans lequel entre autres choses, l'au
teur lait cette déclaration :
« Je suis encore amené à préconiser deux autres idées
que je sais impopulaires. En premier lieu, je suis d'avis
qu'étant donné que la Gambie anglaise est devenue, en
réalité, une simple enclave de l'Afrique Occidentale Fran-
çaise. qu elle n'a pas pour nous une grande importance.
et qu'elle est une gêne pour l'uniformité des méthodes ad-
ministratives françaises, nous devrions le céder à la France
« En retour la France ajouterait la rivière Douala à la
petite portion du Cameroun que nous occupons et elle
reconnaîtrait que, au point de vue européen nous sommes
-la seule nation ayant des titres à intervenir pour protéger
le médiocre gouvernement de la République de Liberia. »
En ce qui concerne cette dernière proposition, on pour-
rait laisser à la République de Liberia, si petite soit elle, la
charge de faire ses affaires elle-même ; et je ne parle pas
de ce que la République mère d'Amérique jugerait avoir à
dire sur ce sujet.
En mon humble qualité d'indigène de la Gambie et dési-
reux d'apprécier à leur importance les observations de sir
Harry Johnston je suis bien forcé de remarquer qje sir
Harry reconnaît. lui-même que son opinion sur la Gambie
anglaise n'est nullement populaire Il ne saurait être dou-
teux que cette impopularité doit reposer sur de bonnes et
de solides raisons lesquelles, s'il avait pris la peine de les
scruter, auraient bien pu changer radicalement ses vues.
Il parait évident que la connaissance directe, fût-elle même
superficielle, de la Gambie anglaise aurait suffi à lui fournir
des données correctes authent ques à l'appui de son opi-
nion sur le plus ou moins d'intérêt qu'offre la Gambie pour
la Grande-Bretagne. Autant que je le sache, il n'a jamais
visité la Gambie, sinon comme passager d'un des steamers
d'Elder Dempster qui s'arrêtent à Bathurst pour y laisser des
marchandises et qui restent rarement plus de vingt-quatre
heures dans le port.
Et pourquoi, est on en droit de le demander à sir Harry
Johnston, ne tenir aucun compte des droits et des privilèges
des habitants de la colonie ?
L'exportation principale est l'arachide dont la culture
n'a reçu que depuis peu de temps, de l'administration lo-
cale, des encouragements judicieux. C'est à dessein que
j'emploie le terme « judicieux » Je ne vois pas pourquoi
on n'auraitpas encouragé également 1 industrie de l'acajou
ou des cultures comme le coton, le piassava, l'indigo, etc.
Le gouvernement de la Gold Coast nous a donné de bons
exemples sous ce rapport. La Gambie exporte encore des
amandes de palmiste, des peaux, de la cire d abeilles ;
d'autres produits pourraient être développés, tels que la
jute et autrès fibres textiles, et toutes ces cultures méri-
teraient des encouragements. On n'e peut pas dire que
jusqu'à présent les ressources de la colonie ont été utili-
sées judicieusement et l'on ne dit pas combien d'autres
*
produits de valeur pourraient être ajoutés à la liste des
exportations.
En dépit de la guerre, la. culture et l'exportation des ara-
chides n'a pas subi de diminution, puisque les statistiques
annuelles accusent une exportation de 66.885 tonnes pour
1914 et de 96.152 tonnes pour 1915. En outre, et le fait est
de première importance, depuis le commencement de la
guerre les grandes maisons de commerce ont consacré des
capitaux de plus en plus considérables, tant à l'établis-
sement .de factoreries sur les deux rives du fleuve qu'à
l'extension dans une mesure inconnue jusqu'ici d'établis-
sements de caractère permanent et définitif. De telles en-
treprises ne sont assurément pas sans motifs sérieux.
Tout récemment, le représentant d'une maison bien connue
de Manchester, qui possède des comptoirs dans d'autres
colonies de l'Ouest Africain, a visité Bathurst et le Protec-
torat dans le but d'y créer une agence et il est entré en
pourparlers d'acquisition pour diverses constructions de
valeur.Un représentant de la Banque Coloniale a également
visité la colonie et 1 on dit qu'il s'est livré à diverses en-
quêtes au sujet de diverses propriétés, dans le but d établir
une succursale de la banque à Bathurst.
D-ms l'ouvrage iutitulé The (jambia par Henry F. Reeve
(Smith Elder et Cie éditeurs) on trouvera des renseigne-
ments très utile.- et fort exacts sur l' istoire de la Gambie.
Beaucoup d'Anglais et même des membres de la Chambre
des Communes ignorent dans quelle partie du monde est
située la rivière Gambie. Même dans les milieux commer-
ciaux de Londres, de Manchester et de Liverpool bien rares,
à 1 exception peut-être de ceux qui sont en rapports d'af-
faires avec l'Afrique occidentale, sont lesgens qui ont une
idée à peu près correcte de1- l'importance que présente la
Gambie anglaise pour la Grande-Bretagne. Tous cherche-
raienten vain une meilleure source d'information que ce
livre, dont l'auteur a résidé dans la colonie pendant six à
sept ans.
Le gouvernement de la Nigeria du Nord a récemment
introduit et il encourage la culture de l'arachide. Les se-
mences outété fournies par l'administration de la Gambie.
L'expérience a si bien réussi que l'on doit déjà se préoc-
cuper de la question du magasinage et du fret. lit pourtant
c'est là, pour la Nigeria du Nord, un produit nouveau, alors
qu il est indigène danJo- la Gambie anglaise où il constitue
depuis plus d'up siècle le principal article d'exportation,
où il est la base même du commerce et la principale source
de revenus pour le budget local.
Les transports sont extrêmement faciles. Sur 300 milles
environ (480 kilomètres) l'admirable rivière Gambie est
navigable pour les embarcations de rivière et les navires
de mer ; ces derniers peuvent s'amarrer confortablement
à quai, à l'île Mac Carthy, à 160 milles (256',kilomètres) de
Bathurst (Il me semble, à ce propos que M. Reeve commet
une erreur en déclarant, dans son histoire de la Gambie,
que l'arachide a été introduite d'Amérique en Gambie par
des esclaves rapatriés.)
On songe déjà sérieusement en Angleterre à utiliser et
à manufacturer après la guerre tous les produits des co-
lonies de l'Ouest Afrioain et les expériences poursuivies
par le Comite des noix et graines comestibles et oléagineuses
ont fourni des résultats favorables à l'arachide. Indépen-
damment de .cela, on annonce que d'importantes usines
équipées avec l'outillage le plus récent se construisent
dans divers centres commerciaux anglaispour le traitement
de l'arachide et pour l'utilisation, en vue de la nourriture
du bétail, des sous-produits comme cela se pratique déjà
en France, en Allemagne et dans d'autres pays. L'impor-
tante production de la Gambie en arachides constitue un
élément non négligeable dans la réalisation de ce pro-
gramme.
La Gambie anglaise et ses habitants, bien que vivant à
l'écart, sont fiers de faire partie de l'Empire Quelques-uns
de ses enfants font leur devoir an front cie France, D'autres,
constituant la compagnie de la Gambie dans la a West
African Frontier Force JI sont partis pour l'Afrique orien-
tale où nous espér ns qu'ils feront leur devoir comme ils
l'ont fait au Cameroun.
Le gouvernement de la Gambie a envoyé 15.000 livres
sterling à la souscription de la guerre et pourra faire da-
vantage si les finances locales continuent à prospérer,
comme on peut l'espérer, malgré la guerre.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
- Auteurs similaires Comité de l'Afrique française Comité de l'Afrique française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Comité de l'Afrique française" or dc.contributor adj "Comité de l'Afrique française")Comité du Maroc Comité du Maroc /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Comité du Maroc" or dc.contributor adj "Comité du Maroc")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 123/720
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k9789150r/f123.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k9789150r/f123.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k9789150r/f123.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k9789150r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k9789150r
Facebook
Twitter