Presse et revues
724 pages
Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1917-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1917 01 janvier 1917
Description : 1917/01/01 (N1,A27)-1917/12/31 (N12,A27). 1917/01/01 (N1,A27)-1917/12/31 (N12,A27).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97885087
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/07/2017
DE L'AFRIQUE FRANÇAISE t03
point avancé de notre surveillance des tribus ber-
bères.
Ordre général n° 40.
LE RÉSIDENT GÉNÉRAL, COMMANDANT EN CHEF, cite à l'ordre
des troupes d'occupation du Maroc les militaires ci-après
désignés, qui se sont distingués au cours des opérations
du ravitaillement de Khénifra (février 1917), effectuées par
le groupe mobile du Tadla.
ABDELKADER BEN MOHAMED, maoun, matricule 510, à la
80 compagnie de tirailleurs marocains. a Le 3 février 1917,
au combat de Bir-el-Biod, deux sous-officiers de sa section
étant blessés, a pris le commandement. A su faire évacuer
ses blessés, maintenir ses hommes dans l'ordre le plus
parfait, manœuvrer en liaison avec les unités voisines,
donnant à tous le plus bel exemple de courage au feu et
de sang-froid. Déjà blessé et cité sur le front de France. »
LHASSEN BEN DJiLALI, moqqadem, matricule 771, à la
8e compagnie de tirailleurs marocains. * Blessé grièvement
le 3 février 1917, au combat de Bir-el-Biod, en se portant
au centre de sa section pour remplacer un sous-officier
blessé. Brave moqqadem qui s'est déjà signalé au cours
de la campagne de France. Modèle de calme et de bra-
voure. »
f AURADA, sergent à la lre compagnie du Ie régiment
étranger. « Excellent sous-officier ; est tombé glorieuse-
ment frappé par une balle au cours du combat du i février
1917, en assurant le repli de la demi-section qu'il com-
mandait, après avoir montré au cours de l'action beaucoup
de calme, de sang-froid et une grande énergie. »
BÊCHER, Oscar, t''e classe, matricule 12620, à la 6° com-
pagnie du 1er régiment étranger. « Excellent légionnnaire,
modèle de courage et d'abnégation pour ses camarades.
Déjà blessé le 10 août 1914 au combat de Sidi-Omrane
(Taza). A été blessé à nouveau le 4 février 1917 au combat
du col des Ait-Affi. »
FEEDJ BEN AMORBENEL OUARDA, LRO classe (réserve), matri-
cule 2592, au 4e régiment de spahis. « Au combat du
col des Aït-Affi, le 4 février 1917, faisant partie d'un élé-
ment extrême de flanc-garde, a soutenu pendant longtemps
un violent combat pendant lequel il a montré le plus grand
courage. A été très grièvement blessé. »
MOHAMED BEN AH^IED, soldat, matricule 9997, à la 5e com-
pagnie de mitrailleurs marocains. « Le 3 février 1917, au
combat de Bir-el-Biod, a fait preuve des plus belles qua-
lités de courage et de sang-froid. A été blessé grièvement
à deux reprises différentes. »
MOHAMED BEN BELGACEM, lieutenant au 4e régiment de
spahis. « Au combat du 3 février 1917, à Bir-el-Biod, com
mandant le peloton d'arrière-garde et voyant son briga-
dier pris sous son cheval tué, s'est élancé à la tête de
son peloton et a dégagé son brigadier sous un feu vio-
lent. »
HOFFMANN, Charles, 2e classe, matricule 23878, de la
2* compagnie du 1er régiment étranger. « Blessé deux fois,
dont une fois très grièvement, au combat des Aït Affi du
4 février 1917, au cours duquel il a eu une très belle atti-
tude. »
Ces citations comportent l'attribution de la Croix de
guerre avec palme.
Fait au Quartier général à Rabat, le 2 J mars 19 i 7.
GOURAUD.
Ordre général n° 41.
LE RÉSIDENT GÉNÉRAL, COMMANDANT EN CHEF, cite à l'ordre
des troupes d'occupation le militaire ci-après désigné :
CARREAU, Clément, adjudant-chef, numéro matricule
14944, à la 7° compagnie du 1 er étranger. « Le 11 novembre
1915, au combat des Aït-Affi, chargé d'occuper avec sa
section une position pendant le repli des autres fractions
de la compagnie, a fait preuve du plus beau courage en
maintenant ses hommes sous un feu violent. Ne s'est retiré
qu'à la dernière extrémité et, bien que blessé lui-même
très grièvement, a ramené tous ses hommes à l'abri. »
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre
avec palme.
Fait au Quartier général à Rabat, le 2o mars 1917.
GOURAUD.
Ordre général no 42.
LF. RÉSIDENT GÉNÉRAL, COMMANDANT EN CHEF, cite à l'ordre
des troupes d'occupation les militaires ci-après désignes,
qui se sont distingués au cours des opérations effectuées
par le groupe mobile de Meknès (février 1917) :
SAIDIA AHMED BEN SACT, 1'" classe, matricule 1374, au
6e escadron du 3" spahis. « Grièvement blessé au combat'
de Tanoualt, le 24 février 1917, n'a consenti à se laisser
évacuer que sur l'ordre qui lui était donné. Rencontrant
en cours de route un camarade démonté, lui a donné son
cheval pour lui permettre de revenir sur la ligne de feu
et, malgré ses souffrances, s'est fait hisser en croupe der-
rière un camarade. »
AHMED BEN MOHAMED, 1 re classe, matricule 273, au ¡.goum
mixte marocain. « A fait preuve, au cours du combat de
Tanoualt, le 21k février 1917, des plus belles qualités
d'allant et de bravoure et a contribué au succès en entrai-
nant ses camarades par l'exemple. Blessé grièvement en
patrouille, a conservé tout son sang-froid. »
MOURFIN, Maurice, sergent-major, matricule 967, à la
8e compagnie du 4* tirailleurs. « Sous-officier brave et plein
d'allant. Au combat de Tanoualt, le 24 février 1917, s'est
précipité le premier sur une crête disputée par un ennemi
mordant ; a abattu deux adversaires, est resté le dernier
pour faciliter le repli. »
Ces citations comportent l'attribution de la Croix de
Guerre avec palme.
Fait au Quartier général à Rabat, le 27 mars 1917.
GOURAUD.
Ordre général n° 43.
Le RÉSIDENT GÉNÉRAL, COMMANDANT EN CHEF, cite à l'ordre
du jour des troupes d'occupation du Maroc le militaire ci-
après désigné :
BRAIVE, Henri, capitaine au 21° bataillon de tirailleurs
sénégalais. « Le 26 novembre 1915, au combat de l'Oued-
Atchane, voyant qu'une section de l'extrême arrière-garde
se trouvait en danger, s'est porté immédiatement et de sa
propre initiative avec sa compagnie au secours de cette
section, à travers un terrain couvert et difficile, fai-
sant ainsi preuve de coup d'œil, de décision et de sang-
froid »
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre
avec palme.
Fait au Quartier général à Rabat, le o avril /9/7.
GOURAUD.
Ordre général n° 44.
LE RÉSIDENT GÉNÉRAL, COMMANDANT EN CHEF, cite à l'ordre
des troupes d'occupation du Maroc le militaire ci-après dé-
signé :
BOITEUX, Jules-Joseph, légionnaire de lre classe, no ma-
tricule 1902. à la 23e compagnie du 1er étranger. « Bril-
lante conduite le 5 décembre 1914, au cours du combat
livré par sa compagnie, escorte du convoi Taza-Amelil.
Grièvement blessé et perdant abondamment son sang, n'a
manifesté aucune douleur et n'a consenti à quitter les
rangs de sa section qui combattait que sur l'ordre for-
mel du médecin. A été réformé à la suite de ses bles-
sures. »
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de
guerre avec palme.
Fait au Quartier général à Rabat, le 7 avril 1917.
GOURAUD.
L'AFRIQUE FRANÇAISE. — rios ;j et il
point avancé de notre surveillance des tribus ber-
bères.
Ordre général n° 40.
LE RÉSIDENT GÉNÉRAL, COMMANDANT EN CHEF, cite à l'ordre
des troupes d'occupation du Maroc les militaires ci-après
désignés, qui se sont distingués au cours des opérations
du ravitaillement de Khénifra (février 1917), effectuées par
le groupe mobile du Tadla.
ABDELKADER BEN MOHAMED, maoun, matricule 510, à la
80 compagnie de tirailleurs marocains. a Le 3 février 1917,
au combat de Bir-el-Biod, deux sous-officiers de sa section
étant blessés, a pris le commandement. A su faire évacuer
ses blessés, maintenir ses hommes dans l'ordre le plus
parfait, manœuvrer en liaison avec les unités voisines,
donnant à tous le plus bel exemple de courage au feu et
de sang-froid. Déjà blessé et cité sur le front de France. »
LHASSEN BEN DJiLALI, moqqadem, matricule 771, à la
8e compagnie de tirailleurs marocains. * Blessé grièvement
le 3 février 1917, au combat de Bir-el-Biod, en se portant
au centre de sa section pour remplacer un sous-officier
blessé. Brave moqqadem qui s'est déjà signalé au cours
de la campagne de France. Modèle de calme et de bra-
voure. »
f AURADA, sergent à la lre compagnie du Ie régiment
étranger. « Excellent sous-officier ; est tombé glorieuse-
ment frappé par une balle au cours du combat du i février
1917, en assurant le repli de la demi-section qu'il com-
mandait, après avoir montré au cours de l'action beaucoup
de calme, de sang-froid et une grande énergie. »
BÊCHER, Oscar, t''e classe, matricule 12620, à la 6° com-
pagnie du 1er régiment étranger. « Excellent légionnnaire,
modèle de courage et d'abnégation pour ses camarades.
Déjà blessé le 10 août 1914 au combat de Sidi-Omrane
(Taza). A été blessé à nouveau le 4 février 1917 au combat
du col des Ait-Affi. »
FEEDJ BEN AMORBENEL OUARDA, LRO classe (réserve), matri-
cule 2592, au 4e régiment de spahis. « Au combat du
col des Aït-Affi, le 4 février 1917, faisant partie d'un élé-
ment extrême de flanc-garde, a soutenu pendant longtemps
un violent combat pendant lequel il a montré le plus grand
courage. A été très grièvement blessé. »
MOHAMED BEN AH^IED, soldat, matricule 9997, à la 5e com-
pagnie de mitrailleurs marocains. « Le 3 février 1917, au
combat de Bir-el-Biod, a fait preuve des plus belles qua-
lités de courage et de sang-froid. A été blessé grièvement
à deux reprises différentes. »
MOHAMED BEN BELGACEM, lieutenant au 4e régiment de
spahis. « Au combat du 3 février 1917, à Bir-el-Biod, com
mandant le peloton d'arrière-garde et voyant son briga-
dier pris sous son cheval tué, s'est élancé à la tête de
son peloton et a dégagé son brigadier sous un feu vio-
lent. »
HOFFMANN, Charles, 2e classe, matricule 23878, de la
2* compagnie du 1er régiment étranger. « Blessé deux fois,
dont une fois très grièvement, au combat des Aït Affi du
4 février 1917, au cours duquel il a eu une très belle atti-
tude. »
Ces citations comportent l'attribution de la Croix de
guerre avec palme.
Fait au Quartier général à Rabat, le 2 J mars 19 i 7.
GOURAUD.
Ordre général n° 41.
LE RÉSIDENT GÉNÉRAL, COMMANDANT EN CHEF, cite à l'ordre
des troupes d'occupation le militaire ci-après désigné :
CARREAU, Clément, adjudant-chef, numéro matricule
14944, à la 7° compagnie du 1 er étranger. « Le 11 novembre
1915, au combat des Aït-Affi, chargé d'occuper avec sa
section une position pendant le repli des autres fractions
de la compagnie, a fait preuve du plus beau courage en
maintenant ses hommes sous un feu violent. Ne s'est retiré
qu'à la dernière extrémité et, bien que blessé lui-même
très grièvement, a ramené tous ses hommes à l'abri. »
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre
avec palme.
Fait au Quartier général à Rabat, le 2o mars 1917.
GOURAUD.
Ordre général no 42.
LF. RÉSIDENT GÉNÉRAL, COMMANDANT EN CHEF, cite à l'ordre
des troupes d'occupation les militaires ci-après désignes,
qui se sont distingués au cours des opérations effectuées
par le groupe mobile de Meknès (février 1917) :
SAIDIA AHMED BEN SACT, 1'" classe, matricule 1374, au
6e escadron du 3" spahis. « Grièvement blessé au combat'
de Tanoualt, le 24 février 1917, n'a consenti à se laisser
évacuer que sur l'ordre qui lui était donné. Rencontrant
en cours de route un camarade démonté, lui a donné son
cheval pour lui permettre de revenir sur la ligne de feu
et, malgré ses souffrances, s'est fait hisser en croupe der-
rière un camarade. »
AHMED BEN MOHAMED, 1 re classe, matricule 273, au ¡.goum
mixte marocain. « A fait preuve, au cours du combat de
Tanoualt, le 21k février 1917, des plus belles qualités
d'allant et de bravoure et a contribué au succès en entrai-
nant ses camarades par l'exemple. Blessé grièvement en
patrouille, a conservé tout son sang-froid. »
MOURFIN, Maurice, sergent-major, matricule 967, à la
8e compagnie du 4* tirailleurs. « Sous-officier brave et plein
d'allant. Au combat de Tanoualt, le 24 février 1917, s'est
précipité le premier sur une crête disputée par un ennemi
mordant ; a abattu deux adversaires, est resté le dernier
pour faciliter le repli. »
Ces citations comportent l'attribution de la Croix de
Guerre avec palme.
Fait au Quartier général à Rabat, le 27 mars 1917.
GOURAUD.
Ordre général n° 43.
Le RÉSIDENT GÉNÉRAL, COMMANDANT EN CHEF, cite à l'ordre
du jour des troupes d'occupation du Maroc le militaire ci-
après désigné :
BRAIVE, Henri, capitaine au 21° bataillon de tirailleurs
sénégalais. « Le 26 novembre 1915, au combat de l'Oued-
Atchane, voyant qu'une section de l'extrême arrière-garde
se trouvait en danger, s'est porté immédiatement et de sa
propre initiative avec sa compagnie au secours de cette
section, à travers un terrain couvert et difficile, fai-
sant ainsi preuve de coup d'œil, de décision et de sang-
froid »
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre
avec palme.
Fait au Quartier général à Rabat, le o avril /9/7.
GOURAUD.
Ordre général n° 44.
LE RÉSIDENT GÉNÉRAL, COMMANDANT EN CHEF, cite à l'ordre
des troupes d'occupation du Maroc le militaire ci-après dé-
signé :
BOITEUX, Jules-Joseph, légionnaire de lre classe, no ma-
tricule 1902. à la 23e compagnie du 1er étranger. « Bril-
lante conduite le 5 décembre 1914, au cours du combat
livré par sa compagnie, escorte du convoi Taza-Amelil.
Grièvement blessé et perdant abondamment son sang, n'a
manifesté aucune douleur et n'a consenti à quitter les
rangs de sa section qui combattait que sur l'ordre for-
mel du médecin. A été réformé à la suite de ses bles-
sures. »
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de
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Fait au Quartier général à Rabat, le 7 avril 1917.
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