Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28). 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9789150r
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
DE L'AFRIQUE FRANÇAISE 193
Pour les denrées d'alimentation, matières premières
nécessaires à l'industrie, l'effort a été le même. Ici, je ne
peux pas vous donner de chiffres aussi précis, car les
statistiques, de sources trop diverses, ne sont pas encore à
jour; je me bornerai à faire passer sous vos yeux le total
des matières premières rentrées en France sous le régime
du contrôle direct du ministère des Colonies.
Depuis le commencement de 1916, jusqu'à ces mois der-
niers, c'est-à dire en deux ans, nos colonies nous ont
fourni, et cela pour l'Etat seulement, en dehors du com-
merce libre, 1.317.960 tonnes. Voici le détail des princi-
pales denrées :
Sucre: 525.000 tonnes;
Oléagineux : 284.000 tonnes ;
Riz : 257.000 tonnes;
Graphite : 43.000 tonnes ;
Maïs : 41.000 tonnes;
• Ricin (dont le développement est dû presque exclusive-
ment à la guerre) : 28.900 tonnes ;
Viande frigorifiée ou dé conserve: -30.000 tonnes;
Alcool pour la poudre : 19.000 tonnes.
Ces chiffres parlent d'eux-mêmes. Cependant nous pou-
vons affirmer que les colonies peuvent. faire davantage.
Le ministère des Colonies a déjà fait des efforts
Une commission présidée par M. Henry Bérenger,
sénateur,dressa, dès le début de la guerre,l'inventaire
des ressources coloniales et prépara un plan d'inten-
sification pour en augmenter la production. Pour-
quoi cette commission mourut-elle sans aboutir à
'des résultats ? M. Henry Bérènger a expliqué au
Sénat qu'elle ne pouvait « recommander J'intensifi-
cation de la production coloniale quànd il n'y avait
plus de flotte marchande pour transporter cette pro-
duction ». Et il a raison car tout le monde sait les
difficultés que nos colonies rencontrent pour expé-
dier leurs ressources à' la métropole et éviter dans
leurs ports le stockage ou encore l'écoulementsur des
pays autres que la France. Une seconde commission,
la conférence intercoloniale de M. Maginot, réunit
avec l'administration coloniale le monde des affaires
et du commerce et dressa de véritables « cahiers
coloniaux » et le ministre va essayer de la faire re-
vivre. Il y a donc un inventaire et un programme
d'intensification. Il faut 'le mettre en train.
M. Henry Simon veut développer l'utilisation des
forêts coloniales qui couvrent 40 millions d'hectares
et peuvent nous ravitailler en bois « pour deux cent
cinquante années », agir sur les éléments de pro-
duction, sur la main-d'œuvre par. une bonne poli-
tique indigène et sociale, sur le sol par le renforce-
ment des services d'agriculture, par le progrès de
l'outillage et par un programme de travaux publics
moins étriqué :
Notre grande faute, à nous, Français, c'est d'avoir vu
toujours trop petit et d'avoir laissé les événements dé-
passer nos prévisions. (Très bien! Très bien!)
Je ne puis en ce moment qu'établir des projets, car il est
'impossible, pour toutes sortes de raisons que vous
- connaissez, de les pousser à bien : incertitude du cours
des matériaux, difficulté de se procurer des ingénieurs et
de la main-d 'œuvre spéciale. Cependant, nous serions cou-
pables de nous laisser arrêter.
Il faut concevoir, dès maintenant, Cf> qui est essentiel,
fixer dès aujourd'hui ce qui est possible afin que, dès le
moment où la paix sera revenue, les grandes études sur
place étant faites, nous puissions nous mettre immédiate-
ment à la besogne. Il reste heureusement à réaliser, sur
les grandis emprunts de nos colonies, dés tranches assez
importantes qui nous permettront d'aller au plus pressé.
J'indique, en passant, que pour l'Afrique Equatoriale
Française, j'ai demandé au Parlement de mettre à la dis-
position de son gouverneur général un premier crédit de
22 millions à valoir sur son emprunt non réalisé d'avant-
guerre. Il me sera, j'en suis persuadé, accordé. Il est des-
tiné surtout aux études d'un chemin de fer de Brazzaville
à la côte qui est devenu indispensable. Cette questione de
rail est partout de première importance. On a dit avec
raison que le rail était le cadre de toute la colonisation.
Dans tous les cas. je puis dire que c'est le plus sûr et le
plus économique agent d'expansion et d'occupation.
A ce point de vue, que faut-il faire au plus tôt? Finir en
Indochine le réseau existant, combler les lacunes qui se
présentent et aussi penser à créer une voie ferrée du Laos
vers la côte pour deriver vers nous tout un courant com-
mercial qui risquerait de nous échapper. Il faut aussi ter-
miner le Tlues-Kayes - qui nous serait en ce moment si
utile - prolonger le chemin de fer du Dahotney, celui
de la Côte d 'Ivoire. et dans cette colonie, qui est pour
ainsi dire à nos portes, créer un réseau digne d'elle et de
nous.
M. LUCIEN HUBERT. — C'était le programme du début.
M. MILLIES-LACROIX. — C'est un vaste programme, et non
le programme restreint dont vous nous avez parlé tout à
l'heure, pour montrer la nécessité de l'élargir. A l'heure
actuelle, vous nous parlez avec beaucoup de raison et
d'éloquence, de la nécessité d'achever cet ancien pro-
gramme qui était déjà très vaste. (Très bien!)
M. LE MINISTRE. — Quand je dis étroit », je ne me place pas seulement au point de vue du
programme lui-même, mais au point de vue de certaines de
ses parties, notamment en ce, qui concerne les ports. On
les a toujours faits trop petits. Soit en France, soit aux
colonies, lorsque nos ports étaient finis, on constatait
qu'ils n'étaient déjà plus assez grands : c'est une expé-
rience que nous avons faite et qu'il ne faut pas recom-
mencer. (Trés I)ien! Très bieit!) Il faut améliorer les voies
d'eau, construire de grands barrages, de manière à établir
un régime d'irrigation et à fournir de grandes forces mo-
trices.
Mais au bout du rail, il faut trouver le port. Sur ce point
nos colonies ne sont pas favorisées ; .il faut les doter de
ports outillés à la moderne, pour que les navires qui pas-
sent puissent charger rapidement et décharger aussi vite
sang se laisser tenter par des facilités qu'ils trouveraieut
chez nos concurrents. A Dakar, par exemple, le projet
grandiose au moment où il a été conçu, est devenu au-
jourd'hui beaucoup trop étroit pour les besoins auxquels
il a à faire face. Que sera-ce demain lorsque Dakar sera
devenue la tête de ligne vers l'Amérique pour tous les
voyageurs d'Europe que lui apportera la grande ligne
Paris-Tanger Dakar ? (Très bien! Très bien 1) Il importe donc
d'agrandir le port de Dakar et j'ai fait mettre la question à
l'étude.
Il faut aussi un grand port à Madagascar qui n'en a pas
encore, Tamatave est le seul port où l'on puisse aborder
et encore est on obligé de travailler en rade. M. Schrameck
est parti avec les instructions les plus nettes pour étudier
et me présenter un plan qu'après examen je ne manquerai
pas de soumettre au Parlement.-
Enfin il faudra améliorer, les transports mari-
times, développer l'industrie coloniale, réformer le
régime douanier et le régime bancaire, Le ministre
a fait aussi appel à l'initiative privée :
Il faut que l'initiative privée se réveille à son tour. Et
l'Etat qui fait des sacrifices pour l'intérêt général a bien le
droit de se tourner vers elle et de lui adresser un appel.
(Nouvelle approbation.)
Qu'elle oublie ses craintes, ses hésitations, qu'elle étende
ses vues, qu'elle ne reste pas après la guerre hypnotisée
en France par la prétendue sûreté des petits profits, des
placements à bon marché. Les maisons de commerce fran-
çaises ne doivent pas s'endormir dans une espèce d'opti.
misme échafaudé sur cette illusion que l'intervention admi-
nistrative ou gouvernementale écartera les pierres de leur
chemin et facilitera toute leur tâche.
Il ne faut pas risquer de voir nos propres marchés occu-
pés par des maisons étrangères. Il faut, sur ce point, ré-
former nos méthodes, je dirais presque nos mœurs. Je
crois que dans cette voie, l'Etat a un rôle très direct et
très grand à remplir. G est à lui qu'il appartient de créer
des courants d'opinion, de les entretenir et de les favoriser
Pour les denrées d'alimentation, matières premières
nécessaires à l'industrie, l'effort a été le même. Ici, je ne
peux pas vous donner de chiffres aussi précis, car les
statistiques, de sources trop diverses, ne sont pas encore à
jour; je me bornerai à faire passer sous vos yeux le total
des matières premières rentrées en France sous le régime
du contrôle direct du ministère des Colonies.
Depuis le commencement de 1916, jusqu'à ces mois der-
niers, c'est-à dire en deux ans, nos colonies nous ont
fourni, et cela pour l'Etat seulement, en dehors du com-
merce libre, 1.317.960 tonnes. Voici le détail des princi-
pales denrées :
Sucre: 525.000 tonnes;
Oléagineux : 284.000 tonnes ;
Riz : 257.000 tonnes;
Graphite : 43.000 tonnes ;
Maïs : 41.000 tonnes;
• Ricin (dont le développement est dû presque exclusive-
ment à la guerre) : 28.900 tonnes ;
Viande frigorifiée ou dé conserve: -30.000 tonnes;
Alcool pour la poudre : 19.000 tonnes.
Ces chiffres parlent d'eux-mêmes. Cependant nous pou-
vons affirmer que les colonies peuvent. faire davantage.
Le ministère des Colonies a déjà fait des efforts
Une commission présidée par M. Henry Bérenger,
sénateur,dressa, dès le début de la guerre,l'inventaire
des ressources coloniales et prépara un plan d'inten-
sification pour en augmenter la production. Pour-
quoi cette commission mourut-elle sans aboutir à
'des résultats ? M. Henry Bérènger a expliqué au
Sénat qu'elle ne pouvait « recommander J'intensifi-
cation de la production coloniale quànd il n'y avait
plus de flotte marchande pour transporter cette pro-
duction ». Et il a raison car tout le monde sait les
difficultés que nos colonies rencontrent pour expé-
dier leurs ressources à' la métropole et éviter dans
leurs ports le stockage ou encore l'écoulementsur des
pays autres que la France. Une seconde commission,
la conférence intercoloniale de M. Maginot, réunit
avec l'administration coloniale le monde des affaires
et du commerce et dressa de véritables « cahiers
coloniaux » et le ministre va essayer de la faire re-
vivre. Il y a donc un inventaire et un programme
d'intensification. Il faut 'le mettre en train.
M. Henry Simon veut développer l'utilisation des
forêts coloniales qui couvrent 40 millions d'hectares
et peuvent nous ravitailler en bois « pour deux cent
cinquante années », agir sur les éléments de pro-
duction, sur la main-d'œuvre par. une bonne poli-
tique indigène et sociale, sur le sol par le renforce-
ment des services d'agriculture, par le progrès de
l'outillage et par un programme de travaux publics
moins étriqué :
Notre grande faute, à nous, Français, c'est d'avoir vu
toujours trop petit et d'avoir laissé les événements dé-
passer nos prévisions. (Très bien! Très bien!)
Je ne puis en ce moment qu'établir des projets, car il est
'impossible, pour toutes sortes de raisons que vous
- connaissez, de les pousser à bien : incertitude du cours
des matériaux, difficulté de se procurer des ingénieurs et
de la main-d 'œuvre spéciale. Cependant, nous serions cou-
pables de nous laisser arrêter.
Il faut concevoir, dès maintenant, Cf> qui est essentiel,
fixer dès aujourd'hui ce qui est possible afin que, dès le
moment où la paix sera revenue, les grandes études sur
place étant faites, nous puissions nous mettre immédiate-
ment à la besogne. Il reste heureusement à réaliser, sur
les grandis emprunts de nos colonies, dés tranches assez
importantes qui nous permettront d'aller au plus pressé.
J'indique, en passant, que pour l'Afrique Equatoriale
Française, j'ai demandé au Parlement de mettre à la dis-
position de son gouverneur général un premier crédit de
22 millions à valoir sur son emprunt non réalisé d'avant-
guerre. Il me sera, j'en suis persuadé, accordé. Il est des-
tiné surtout aux études d'un chemin de fer de Brazzaville
à la côte qui est devenu indispensable. Cette questione de
rail est partout de première importance. On a dit avec
raison que le rail était le cadre de toute la colonisation.
Dans tous les cas. je puis dire que c'est le plus sûr et le
plus économique agent d'expansion et d'occupation.
A ce point de vue, que faut-il faire au plus tôt? Finir en
Indochine le réseau existant, combler les lacunes qui se
présentent et aussi penser à créer une voie ferrée du Laos
vers la côte pour deriver vers nous tout un courant com-
mercial qui risquerait de nous échapper. Il faut aussi ter-
miner le Tlues-Kayes - qui nous serait en ce moment si
utile - prolonger le chemin de fer du Dahotney, celui
de la Côte d 'Ivoire. et dans cette colonie, qui est pour
ainsi dire à nos portes, créer un réseau digne d'elle et de
nous.
M. LUCIEN HUBERT. — C'était le programme du début.
M. MILLIES-LACROIX. — C'est un vaste programme, et non
le programme restreint dont vous nous avez parlé tout à
l'heure, pour montrer la nécessité de l'élargir. A l'heure
actuelle, vous nous parlez avec beaucoup de raison et
d'éloquence, de la nécessité d'achever cet ancien pro-
gramme qui était déjà très vaste. (Très bien!)
M. LE MINISTRE. — Quand je dis
programme lui-même, mais au point de vue de certaines de
ses parties, notamment en ce, qui concerne les ports. On
les a toujours faits trop petits. Soit en France, soit aux
colonies, lorsque nos ports étaient finis, on constatait
qu'ils n'étaient déjà plus assez grands : c'est une expé-
rience que nous avons faite et qu'il ne faut pas recom-
mencer. (Trés I)ien! Très bieit!) Il faut améliorer les voies
d'eau, construire de grands barrages, de manière à établir
un régime d'irrigation et à fournir de grandes forces mo-
trices.
Mais au bout du rail, il faut trouver le port. Sur ce point
nos colonies ne sont pas favorisées ; .il faut les doter de
ports outillés à la moderne, pour que les navires qui pas-
sent puissent charger rapidement et décharger aussi vite
sang se laisser tenter par des facilités qu'ils trouveraieut
chez nos concurrents. A Dakar, par exemple, le projet
grandiose au moment où il a été conçu, est devenu au-
jourd'hui beaucoup trop étroit pour les besoins auxquels
il a à faire face. Que sera-ce demain lorsque Dakar sera
devenue la tête de ligne vers l'Amérique pour tous les
voyageurs d'Europe que lui apportera la grande ligne
Paris-Tanger Dakar ? (Très bien! Très bien 1) Il importe donc
d'agrandir le port de Dakar et j'ai fait mettre la question à
l'étude.
Il faut aussi un grand port à Madagascar qui n'en a pas
encore, Tamatave est le seul port où l'on puisse aborder
et encore est on obligé de travailler en rade. M. Schrameck
est parti avec les instructions les plus nettes pour étudier
et me présenter un plan qu'après examen je ne manquerai
pas de soumettre au Parlement.-
Enfin il faudra améliorer, les transports mari-
times, développer l'industrie coloniale, réformer le
régime douanier et le régime bancaire, Le ministre
a fait aussi appel à l'initiative privée :
Il faut que l'initiative privée se réveille à son tour. Et
l'Etat qui fait des sacrifices pour l'intérêt général a bien le
droit de se tourner vers elle et de lui adresser un appel.
(Nouvelle approbation.)
Qu'elle oublie ses craintes, ses hésitations, qu'elle étende
ses vues, qu'elle ne reste pas après la guerre hypnotisée
en France par la prétendue sûreté des petits profits, des
placements à bon marché. Les maisons de commerce fran-
çaises ne doivent pas s'endormir dans une espèce d'opti.
misme échafaudé sur cette illusion que l'intervention admi-
nistrative ou gouvernementale écartera les pierres de leur
chemin et facilitera toute leur tâche.
Il ne faut pas risquer de voir nos propres marchés occu-
pés par des maisons étrangères. Il faut, sur ce point, ré-
former nos méthodes, je dirais presque nos mœurs. Je
crois que dans cette voie, l'Etat a un rôle très direct et
très grand à remplir. G est à lui qu'il appartient de créer
des courants d'opinion, de les entretenir et de les favoriser
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
- Collections numériques similaires Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
- Auteurs similaires Comité de l'Afrique française Comité de l'Afrique française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Comité de l'Afrique française" or dc.contributor adj "Comité de l'Afrique française")Comité du Maroc Comité du Maroc /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Comité du Maroc" or dc.contributor adj "Comité du Maroc")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 199/720
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k9789150r/f199.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k9789150r/f199.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k9789150r/f199.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k9789150r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k9789150r
Facebook
Twitter