Titre : Renseignements coloniaux et documents publiés par le Comité de l'Afrique française
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1896-11-01
Contributeur : Comité de l'Afrique française. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328511070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1896 01 novembre 1896
Description : 1896/11/01 (N5)-1896/11/30. 1896/11/01 (N5)-1896/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9787807j
Source : CIRAD, 2017-132803
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
DE L'AFRIQUE FRANÇAISE 95
jusqu'au sommet de la crête rocheuse de l'Est, afin de dé-
tourner l'attention et le feu des deux ouvrages qui flan-
quaient, à droite, ceux de Tsinainondry et de les enlever.
D'autre part, le bataillon malgache, partant avant le jour
de son bivouac établi à la pointe Sud-Est du plateau de Ta-
fofo, descendrait à l'Ouest par un ravin affluent du Firinga-
lava, franchirait ce cours d'eau à 2 kilomètres au nord
d'Antamjombato et, gagnant la crète du rocher d'Ambohibé,
s'efforcerait de déborder la gauche de la position ennemie,
de façon à venir, si possible, en menacer les derrières.
Ces prescriptions furent exécutées de point en point. Tou-
tefois, le mouvement du demi-bataillon de tirailleurs algé-
riens contre les positions de l'Est ayant offert des difficultés
inattendues et la marche des deux batteries ayant été éga-
lement fort retardée par les fonds marécageux, et par cer-
taines berges très escarpées, à travers lesquels le génie eut
beaucoup de peine à leur ouvrir un chemin, le 1er bataillon
du régiment d'Algérie, qui formait l'avant-ligne du gros, se
trouva seul en butte, tout d'abord, au feu concentrique des
sept batteries de l'ennemi et aux feux d'infanterie qui par-
taient du fortin inférieur de Tsinainondry.
Heureusement, le bataillon malgache, conduit avec une
grande vigueur par le commandant Ganeval, arrivait a ce
moment sur le premier sommet d'Ambohibé, au-dessus d'An-
tanjombato, y surprenait (huit heures et demie du matin)
deux forts détachements hovas qui se gardaient mal sur
leurs flancs, les attaquait à la baïonnette après avoir exé-
cuté quelques salves et les rejetait, en grand désordre, vers
les batteries de l'Ouest, que leurs défenseurs évacuèrent
précipitamment, à l'approche du bataillon.
Dès lors, l'avant-ligne du gros, n'étant plus exposée qu'au
feu des batteries de l'Est et du Centre, put se masquer sur la
pente Ouest du mamelon qu'elle occupait et où elle fut enfin
rejointe vers dix heures par les deux batteries de montagne
et par le reste de l'infanterie. Durant ce temps, d'ailleurs, le
1er bataillon du régiment d'Algérie était parvenu, par des
feux de salve à 1,800 et 2,000 mètres, à déloger l'ennemi de
la batterie basse de Tsinainondry ; deux hommes de ce ba-
taillon (dont l'un mourut le soir même) furent grièvement
blessés à ce moment de l'action.
L'artillerie venait de mettre en batterie ses huit pièces
(dix heures un quart), et, dès ses premiers coups, avait at-
teint le parapet de la batterie haute du piton, dont le feu
s'éteignit promptement. Changeant alors d'objectif, elle
s'attaqua (2,000 mètres) d'abord à la batterie inférieure de
la crête Est, puis, quand celle-ci eut été également évacuée,
à celle du point culminant (avec la hausse de 3,000 mètres).
L'approche des deux compagnies du 3e bataillon d'Algérie,
qui venaient enfin de prendre pied sur la crête et s'avan-
çaient dès lors rapidement en iefouiant devant elles quel-
ques centaines de fantassins ennemis, s'ajoutant à l'effet du
tir de notre artillerie, provoqua à onze heures vingt la re-
traite des défenseurs de ce dernier ouvrage. Durant cette
dernière phase, le colonel Oudri avait poussé, avec les deux
premiers bataillons du régiment d'Algérie, vers le piton de
Tsinainondry ; quand il en atteignit la crête, l'ennemi, que
le commandant Ganeval avait réussi à déborder selon ses
instructions, s'enfuyait rapidement en trois colonnes, non
par la route de la vallée, mais par les crètes de l'Ouest, vers
Kiangara. Cependant, une de ses colonnes, serrée de trop
près par le bataillon malgache, sut encore se reformer et re-
mettre une pièce en batterie, à 4 kilomètres environ dans le
sud de Tsinainondry.
En raison de l'heure avancée (une heure et demie) et de
la fatigue des troupes, le général en chef donna l'ordre
d'arrèter une poursuite qui ne pouvait être utilement conti-
nuée à travers le massif escarpé où s'était jeté l'ennemi.
Cette heureuse affaire, qui ne nous coùta que trois bles-
sés (deux soldats du 1er bataillon d'Algérie, un du bataillon
malgache), ouvait la route à la colonne légère jusqu'au pied
des grands Ambohiménas. Après avoir bivouaqué le 15 au
soir près de Tsinainondry, le premier échelon de la colonne
légère, moins le bataillon malgache, qui attendit sur la place
le deuxième échelon (général Voyron), poursuivit sa marche
sans incident.
Il bivouaqua le 16 à Ambohinore ; le 17, après avoir fran-
chi sans coup férir le col de Kiangara, où les Hovas avaient
aussi établi des batteries et tranchées qu'ils abandonnèrent
avant l'arrivée de nos troupes (1), il alla camper à Antané-
tibé, au pied du massif des grands Ambohimenas, en occu-
pant par ses grand'gardes l'avant-crête qui s'étend de Ki-
nadji vers l'Est-Nord-Est.
Passage des grands .4 ,iîibohiî)ienas (19 septembre).—Depuis
plusieurs semaines, les Hovas avaient élevé dans ce massif
de nombreux ouvrages destinés à nous barrer le passage.
Les troupes battues à Tsinainondry, en se retirant, y avaient
trouvé, outre un complément de vivres et d'artillerie, d'as-
sez nombreux renforts, dont un fort contingent de la garde
royale.
Trois sentiers principaux franchissent la montagne et
aboutissent tous trois sur le versant Sud, près du village de
Maharidaza. La piste centrale et celle de l'Est sont les plus
directes et les plus fréquentées ; celle de l'Ouest, plus
abrupte et plus difficile, n'était guère connue que des rares
habitants dn district.
En franchissant, le 17 septembre, avec l'avant-garde, le
col de Kiangara, d'où l'on jouit d'une vue étendue sur la
chaîne des grands Ambohimenas, le général en chef avait
cru reconnaître que les Hovas avaient concentré tous leurs
moyens de défense (14 ouvrages ou batteries) le long des
deux sentiers du Centre et de l'Est et avaient plus ou moins
complètement négligé celui de l'Ouest. Une reconnaissance
personnelle, à laquelle il procéda le 18 au matin sous la
protection de fortes patrouilles poussées à plusieurs kilo-
mètres dans le Sud, confirma pleinement cette observation.
Il lui parut évident, dès lors, que les Hovas n'avaient pas
soupçonné la possibilité, pour nous, d'utiliser le sentier de
l'Ouest.
Le général en chef, qui devait ètre rejoint dans la journée
même du 18 par le deuxième échelon de la colonne légère
(général Voyron), résolut aussitôt d'attaquer l'ennemi, dès le
19, en y employant les 6 bataillons, les 3 batteries et les 2
compagnies du génie, qui formaient les deux premiers éche-
lons. A cet effet, les troupes reçurent l'ordre de prendre po-
sition, le 18 au soir, sur l'avant-crête des Ambohimenas :
celles du général Metzinger, à gauche, vers le point de jonc-
tion des routes de l'Est et du Centre; celles du général Voy-
ron, à 1,500 mètres plus à l'Ouest, vers Kinadji.
Conformément aux ordres du général en chef, l'attaque
devait avoir lieu en deux colonnes.
La colonne de droite (2), sous les ordres du général Voyron,
devait suivre le sentier de l'Ouest. Sa mission était de dé-
border les ouvrages construits par l'ennemi sur les deux
autres chemins ; son objectif était un fortin établi au point
culminant du massif, à la cote 1462.
La colonne de gauche (3), sous les ordres du général Met-
zinger, devait attaquer les ouvrages établis sur les chemins
du Centre et de l'Est; son objectif était également le fortin
de la cote 1462, où elle devait faire sa jonction avec la co-
lonne de droite.
Les convois devaient rester campés à Antanétibé, sous la
garde d'une compagnie du deuxième échelon. Une autre
compagnie du même échelon devait se porter, comme ré-
serve et comme point d'appui, un peu à l'est de Kinadji.
Le 19, dès quatre heures du matin, c'est-à-dire en pleine
nuit, le 3" bataillon du régiment d'Algérie (commandant De-
brou), à qui, d'après les ordres verbaux du général Metzin-
ger, incombait la mission d'exécuter un mouvement débor-
dant, à petit rayon, sur les batteries du chemin du Centre et
relier, en outre, les deux colonnes principales d'attaque, des-
(1) Lorsque l'avant-garde de la colonne légère atteignit le
sommet du col de Kiangara, elle trouva, en travers du che-
min, une perche portant une inscription, écrite à l'encre, en
langue malgache, dont voici la traduction : « La force a per-
mis aux blancs d'arriver jusqu'ici ; mais voici qu'on entend
le bruit strident du vol des voromahéry (aigle). 1)
Allusion à l'arrivée des soldats de la garde royale, vul-
gairement dénommés les voromahéry et qui devaient, mieux
que les soldats du Boëni, nous arrêter au pied des Ambohi-
menas.
(2) La colonne de droite comprenait 6 compagnies de ti-
railleurs malgaches et haoussas, le 1er bataillon du 13" régi-
ment d'infanterie de marine, une section de la 8° batterie et
la 13° compagnie du génie, plus, le demi-escadron de cava-
lerie.
(3) La colonne de gauche comprenait les 3 bataillons du
régiment d'Algérie, les 9" et 16e batteries et deux sections de
la 8e et la ne compagnie du génie.
V
jusqu'au sommet de la crête rocheuse de l'Est, afin de dé-
tourner l'attention et le feu des deux ouvrages qui flan-
quaient, à droite, ceux de Tsinainondry et de les enlever.
D'autre part, le bataillon malgache, partant avant le jour
de son bivouac établi à la pointe Sud-Est du plateau de Ta-
fofo, descendrait à l'Ouest par un ravin affluent du Firinga-
lava, franchirait ce cours d'eau à 2 kilomètres au nord
d'Antamjombato et, gagnant la crète du rocher d'Ambohibé,
s'efforcerait de déborder la gauche de la position ennemie,
de façon à venir, si possible, en menacer les derrières.
Ces prescriptions furent exécutées de point en point. Tou-
tefois, le mouvement du demi-bataillon de tirailleurs algé-
riens contre les positions de l'Est ayant offert des difficultés
inattendues et la marche des deux batteries ayant été éga-
lement fort retardée par les fonds marécageux, et par cer-
taines berges très escarpées, à travers lesquels le génie eut
beaucoup de peine à leur ouvrir un chemin, le 1er bataillon
du régiment d'Algérie, qui formait l'avant-ligne du gros, se
trouva seul en butte, tout d'abord, au feu concentrique des
sept batteries de l'ennemi et aux feux d'infanterie qui par-
taient du fortin inférieur de Tsinainondry.
Heureusement, le bataillon malgache, conduit avec une
grande vigueur par le commandant Ganeval, arrivait a ce
moment sur le premier sommet d'Ambohibé, au-dessus d'An-
tanjombato, y surprenait (huit heures et demie du matin)
deux forts détachements hovas qui se gardaient mal sur
leurs flancs, les attaquait à la baïonnette après avoir exé-
cuté quelques salves et les rejetait, en grand désordre, vers
les batteries de l'Ouest, que leurs défenseurs évacuèrent
précipitamment, à l'approche du bataillon.
Dès lors, l'avant-ligne du gros, n'étant plus exposée qu'au
feu des batteries de l'Est et du Centre, put se masquer sur la
pente Ouest du mamelon qu'elle occupait et où elle fut enfin
rejointe vers dix heures par les deux batteries de montagne
et par le reste de l'infanterie. Durant ce temps, d'ailleurs, le
1er bataillon du régiment d'Algérie était parvenu, par des
feux de salve à 1,800 et 2,000 mètres, à déloger l'ennemi de
la batterie basse de Tsinainondry ; deux hommes de ce ba-
taillon (dont l'un mourut le soir même) furent grièvement
blessés à ce moment de l'action.
L'artillerie venait de mettre en batterie ses huit pièces
(dix heures un quart), et, dès ses premiers coups, avait at-
teint le parapet de la batterie haute du piton, dont le feu
s'éteignit promptement. Changeant alors d'objectif, elle
s'attaqua (2,000 mètres) d'abord à la batterie inférieure de
la crête Est, puis, quand celle-ci eut été également évacuée,
à celle du point culminant (avec la hausse de 3,000 mètres).
L'approche des deux compagnies du 3e bataillon d'Algérie,
qui venaient enfin de prendre pied sur la crête et s'avan-
çaient dès lors rapidement en iefouiant devant elles quel-
ques centaines de fantassins ennemis, s'ajoutant à l'effet du
tir de notre artillerie, provoqua à onze heures vingt la re-
traite des défenseurs de ce dernier ouvrage. Durant cette
dernière phase, le colonel Oudri avait poussé, avec les deux
premiers bataillons du régiment d'Algérie, vers le piton de
Tsinainondry ; quand il en atteignit la crête, l'ennemi, que
le commandant Ganeval avait réussi à déborder selon ses
instructions, s'enfuyait rapidement en trois colonnes, non
par la route de la vallée, mais par les crètes de l'Ouest, vers
Kiangara. Cependant, une de ses colonnes, serrée de trop
près par le bataillon malgache, sut encore se reformer et re-
mettre une pièce en batterie, à 4 kilomètres environ dans le
sud de Tsinainondry.
En raison de l'heure avancée (une heure et demie) et de
la fatigue des troupes, le général en chef donna l'ordre
d'arrèter une poursuite qui ne pouvait être utilement conti-
nuée à travers le massif escarpé où s'était jeté l'ennemi.
Cette heureuse affaire, qui ne nous coùta que trois bles-
sés (deux soldats du 1er bataillon d'Algérie, un du bataillon
malgache), ouvait la route à la colonne légère jusqu'au pied
des grands Ambohiménas. Après avoir bivouaqué le 15 au
soir près de Tsinainondry, le premier échelon de la colonne
légère, moins le bataillon malgache, qui attendit sur la place
le deuxième échelon (général Voyron), poursuivit sa marche
sans incident.
Il bivouaqua le 16 à Ambohinore ; le 17, après avoir fran-
chi sans coup férir le col de Kiangara, où les Hovas avaient
aussi établi des batteries et tranchées qu'ils abandonnèrent
avant l'arrivée de nos troupes (1), il alla camper à Antané-
tibé, au pied du massif des grands Ambohimenas, en occu-
pant par ses grand'gardes l'avant-crête qui s'étend de Ki-
nadji vers l'Est-Nord-Est.
Passage des grands .4 ,iîibohiî)ienas (19 septembre).—Depuis
plusieurs semaines, les Hovas avaient élevé dans ce massif
de nombreux ouvrages destinés à nous barrer le passage.
Les troupes battues à Tsinainondry, en se retirant, y avaient
trouvé, outre un complément de vivres et d'artillerie, d'as-
sez nombreux renforts, dont un fort contingent de la garde
royale.
Trois sentiers principaux franchissent la montagne et
aboutissent tous trois sur le versant Sud, près du village de
Maharidaza. La piste centrale et celle de l'Est sont les plus
directes et les plus fréquentées ; celle de l'Ouest, plus
abrupte et plus difficile, n'était guère connue que des rares
habitants dn district.
En franchissant, le 17 septembre, avec l'avant-garde, le
col de Kiangara, d'où l'on jouit d'une vue étendue sur la
chaîne des grands Ambohimenas, le général en chef avait
cru reconnaître que les Hovas avaient concentré tous leurs
moyens de défense (14 ouvrages ou batteries) le long des
deux sentiers du Centre et de l'Est et avaient plus ou moins
complètement négligé celui de l'Ouest. Une reconnaissance
personnelle, à laquelle il procéda le 18 au matin sous la
protection de fortes patrouilles poussées à plusieurs kilo-
mètres dans le Sud, confirma pleinement cette observation.
Il lui parut évident, dès lors, que les Hovas n'avaient pas
soupçonné la possibilité, pour nous, d'utiliser le sentier de
l'Ouest.
Le général en chef, qui devait ètre rejoint dans la journée
même du 18 par le deuxième échelon de la colonne légère
(général Voyron), résolut aussitôt d'attaquer l'ennemi, dès le
19, en y employant les 6 bataillons, les 3 batteries et les 2
compagnies du génie, qui formaient les deux premiers éche-
lons. A cet effet, les troupes reçurent l'ordre de prendre po-
sition, le 18 au soir, sur l'avant-crête des Ambohimenas :
celles du général Metzinger, à gauche, vers le point de jonc-
tion des routes de l'Est et du Centre; celles du général Voy-
ron, à 1,500 mètres plus à l'Ouest, vers Kinadji.
Conformément aux ordres du général en chef, l'attaque
devait avoir lieu en deux colonnes.
La colonne de droite (2), sous les ordres du général Voyron,
devait suivre le sentier de l'Ouest. Sa mission était de dé-
border les ouvrages construits par l'ennemi sur les deux
autres chemins ; son objectif était un fortin établi au point
culminant du massif, à la cote 1462.
La colonne de gauche (3), sous les ordres du général Met-
zinger, devait attaquer les ouvrages établis sur les chemins
du Centre et de l'Est; son objectif était également le fortin
de la cote 1462, où elle devait faire sa jonction avec la co-
lonne de droite.
Les convois devaient rester campés à Antanétibé, sous la
garde d'une compagnie du deuxième échelon. Une autre
compagnie du même échelon devait se porter, comme ré-
serve et comme point d'appui, un peu à l'est de Kinadji.
Le 19, dès quatre heures du matin, c'est-à-dire en pleine
nuit, le 3" bataillon du régiment d'Algérie (commandant De-
brou), à qui, d'après les ordres verbaux du général Metzin-
ger, incombait la mission d'exécuter un mouvement débor-
dant, à petit rayon, sur les batteries du chemin du Centre et
relier, en outre, les deux colonnes principales d'attaque, des-
(1) Lorsque l'avant-garde de la colonne légère atteignit le
sommet du col de Kiangara, elle trouva, en travers du che-
min, une perche portant une inscription, écrite à l'encre, en
langue malgache, dont voici la traduction : « La force a per-
mis aux blancs d'arriver jusqu'ici ; mais voici qu'on entend
le bruit strident du vol des voromahéry (aigle). 1)
Allusion à l'arrivée des soldats de la garde royale, vul-
gairement dénommés les voromahéry et qui devaient, mieux
que les soldats du Boëni, nous arrêter au pied des Ambohi-
menas.
(2) La colonne de droite comprenait 6 compagnies de ti-
railleurs malgaches et haoussas, le 1er bataillon du 13" régi-
ment d'infanterie de marine, une section de la 8° batterie et
la 13° compagnie du génie, plus, le demi-escadron de cava-
lerie.
(3) La colonne de gauche comprenait les 3 bataillons du
régiment d'Algérie, les 9" et 16e batteries et deux sections de
la 8e et la ne compagnie du génie.
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