Presse et revues
920 pages
Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1913-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1913 01 janvier 1913
Description : 1913/01/01 (N1,A23)-1913/12/31 (N12,A23). 1913/01/01 (N1,A23)-1913/12/31 (N12,A23).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9787733p
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/07/2017
DE L'AFRIQUE FRANÇAISE 251
caractères arabes avec leur équivalence en français. Peut-être,
aurait-on pu, dans la transcription éviter de surcharger les lettres
de signes, d'accents. Quelques nuances eussent été négligées, mais
le lecteur, non familiarisé avec ce système de nota. ion des sons
eut été moins troublé. L'attention apportée à l'étude attachante de
ce volume a suscité ces remarques. Elle ne font que souligner
l'intérêt qu'il présente car ce manuel d'arabe marocain est actuel-
lement le meilleur qui existe sur le Maroc. Il fallait la longue
expérience et l'esprit scientifique de ses auteurs pour y condenser
tant d'aperçus, de renseignements et d'idées générales pour le
rendre, ce qu'il est vraiment un « guide fidèle et sûr ».
J.-L.-L.
Traités (le délimitation (concernant t'Atrïque
française) (supplement 1910-1913), par E. ROUARD DE
CARD, professeur de droit à l'Université de Toulouse,
membre de l'Institut de droit international. Un vol. in-8°,
broché avec 8 cartes des frontières. Librairies Pedone,
13, rue ,Sonfflot et Gamber, 7, rue Danton.
C'est en 1909 que le savant auteur publiait son ouvrage bien
connu sous le titre : Traités de délimitation concernant l'Afrique
française. Depuis cette publication deux granis faits se sont pro-
duits qui ont modifié sensiblement l'étendue et la composition de
notre Empire africain; d'où nécessité de ce supplément (1910-
1913). Ce volume comprend cinq divisions : France et Allemagne,
France et Espagne, France et Grande-Bretagne, France et Libé-
ria, France et Turquie, comportant toutes un aperçu sur les traités
de délimitation entre ces divers Etats. Cette disposition, comme le
dit l'auteur « pourra mieux que toute autre, faciliter les recherches
des jurisconsultes, des historiens et des diplomates ». Enfin il n'est
pas inutile d'ajouter que les notes qui accompagnent les cartes
contiennent des références et des explications ainsi que des ren-
seignements historiques.
En colonne an Mn roc, Rabat, Vez, Méqumez. Impres-
sions d'un témoin. Illustrations de l'auteur, par PIERRE
KHORAT. Un vol broché in-16. — Librairie Perrin et Cie,
35, quai des Grands-Augustins.
A ceux qui ont suivi dans les journaux les étapes glorieuses de
nos troupes lancées sur Fez et Méquinez ce livre offre la posÚbi-
lité de « faire colonne » dans la réalité des faits et du mouvement.
Et cette illusion, gardée jusqu'à la fin du volume, tient à la phrase
cadencée, rythmée comme un pas militaire et aux descriptions
animées, puissantes et colorées comme des tableaux de bataille.
Lire, c'est invinciblement emboîter le pas, suivre, camper, se
battre et recommencer le cycle en accomplissant la tournée des
capitales chérifiennes. En telle matière on se doute que les épisodes
foisonnent. L'auteur les multiplie, héroïques ou joyeux, mais
toujours narrés avec le même souci d'art et d'exactitude. Citons au
hasard « En progressant à couvert dans un vallon, une com-
pagnie de marsouins arriva, sans être éventée, à proximité d'une
troupe de cavaliers cherarda qui, se voyant découverts, s'enfuirent
précipitamment. Salués aussitôt par des salves bien ajustées, l'un
d'eux, vêtu d'un manteau rouge, monté sur un cheval superbe,
mortellement atteint s'affala sur le sol. C'était sans doute un chef
important, car la troupe s'arrêta aussitôt et deux cavaliers s'élan-
cèrent pour emporter le corps. Ils sont abattus par quelques bons
tireurs ; deux autres suivent qui ont le même sort. Deux nouvelles
tentatives n'ont pas plus de succès ; enfin, les survivants terrifiés se
décident à s'éloigner. Quand la compagnie continuant sa marche
arriva sur la place, huit cadavres de guerriers formaient la garde
d'honneur du chef défunt dont le magnifique mauser neuf, le
sabre à la poignée enrichie de magnifiques ciselures d'or, la poche
à cartouches élégante et bien garnie révélaient le haut rang. »
Après les marsouins, l'armée noire : « A Rabat, des tirailleurs
sénég lais montaient la garde autour du fort allemand pour éloi-
gner les curieux et les indiscrets pendant la destruction des poudres
qui se termina par une catastrophe récente; sous la poussée de
l'explosion, ils sont renversés; sans émotion apparente ils ramas-
sent leurs armes, se relèvent et reprennent au pas cadencé leur
faction. »
Enfin, pour caractériser l'admirable esprit de toutes les troupes,
ce beau mouvement de coquetterie collective : Fez est en vue.
« Mais l'astmosphère est si transparente que, après chaque halte
horaire, la distance parait toujours aussi grande. Et les troupes
marchent toujours, dans une torpeur lourde d'où la curiosité enfin
satisfaite ne peut les faire sortir. Soudain un officier affairé passe
au galop de son cheval et jette un avis essoufflé : le général Moi-
nier est venu au devant de la colonne et la regarde défiler. Aussi-
tôt les têtes se redressent, les jarrets se tendent, les pas cadencés
martèlent le sol. Sans ordres, par un souvenir machinal des anciens
honneurs abolis, les bretelles de fusil s'ajustent, les armes se
placent aux épaules, une joie orgueilleuse brille dans les regards.
Et plus loin, la colonie européenne de Fez où se remarque plus
d'une femme qu'on devine élégante et jolie sous. le flottement
soyeux de ses voiles arabes admire à son tour les troupes dont les
figures hâves disent les privations, dont l'allure fière explique les
exploits. »
On le voit. Ce sont là des pages de plume et d'épée d'une lec-
ture prenante et réconfortante qu'on aimera à parcourir confor-
mément aux désirs de l'auteur exprimés dans sa préface : « Je
souhaite qu'elles soient lues dans le même esprit de bonne humeur
simple et franche où elles ont été écrites, entre deux étapes. »
L'Organisation <1" la propriété froncière au
Maro .-. Etude théorique et -pratique, accompagnée du
Règlement officiel provisoire sur la propriété foncière, par
EMILE AMAR, docteur ès sciences juridiques, professeur
suppléant d'arabe à l'Ecole des langues orientales
vivantes. Préface de M. PIERRE BAUDIN.. Un vol in-8°, bro-
ché. Prix : 7 fr. 50 Librairie Geuthner, 13, rue Jacob.
La vie économique du nouveau protectorat est subordonnée à
l'organisation de la propriété foncière. Celle-ci attend son statut
définitif. Dans cette étude l'auteur expose le plus clairement pos-
sible l'état de choses actuel en envisageant la question surtout au
point de vue prat que et s'efforce « en tenant compte des tradi-
tions du milieu musulman, qu'il faut bien se garder de heurter de
front » et des nécessités du développement économique du Maroc,
de présenter quelques idées sur les réformes provisoires ou défini-
tives qu'il serait désirable de voir apporter au régime foncier.
Comme l'auteur le fait remarquer, « c'est la partie la plus délicate
du problème ».
Après un chapitre consacré aux généralités sur les pays
makhsen et siba, M. Amar aborde successivement la classification
et le régime des terres du Maroc, la preuve de la propriété, sa
transmission et les contestations en matières immobilières. En
appendice, l'auteur donne et examine la circulaire du grand vizir
aux gouverneurs, caïds et cadis de l'Empire du Maroc au sujet de
« la transmission de la propriété foncière » publiée au Bulletin
officiel du Maroc, le 1er novembre 1912. On-devine tout l'intérêt
d'une pareille étude pour les nombreux acquéreurs qui se révèlent
chaque jour au Maroc Ce livre se présente comme leur conseiller
le plus averti et leur guide la plus sûr. Les lecteurs de l'Afrique
française ont eu d'ailleurs la primeur des pages les plus intéres-
santes de cet ouvrage dans le rapport adressé par M. Amar au
Comité du Maroc.
L iuduatrie des pêches sur la côte occiden-
tale d*A.fri<|ue (Du cap Blanc au cap de Bonne-
-r,spérance) , par A. GRUVEL, directeur du laboratoire de
productions coloniales d'origine animale. Avec une intro-
duction de M. le gouverneur général E. BOUME. Un vol.
in-8°, comprenant 61 reproductions photographiques et
30 figures. Prix : 10 francs. Emile Larose, 11, rue Victor-
Cousin.
Paraissant au moment où l'industrie de la pêche passe en France
par une crise redoutable, ce nouveau volume de M. Gruvel ne peut
manquer d'attirer l'attention des pouvoirs publics, des usiniers et
des pêcheurs.
L'auteur, dont le texte appuyé par la riche documentation de
ses illustrations a réalisé l'inventaire des réserves de pêches
échelonnées sur les fonds de la côte Ouest africaine du cap Blanc
au cap de Bonne Espérance, présente sous tous ses aspects et sous
toutes ses possibilités l'industrie du poisson entre ces latitudes.
On sait, pour ne citer que la Mauritanie, que les expériences
tentées de ce côté ont donné des résultats conformes, aux promesses.
D'après les documents officiels, les quantités de poissons exportés
se sont élevées à 692.100 kilogrammes représentant une valeur de
169.552 francs répartie entre onze dundee. D'autre part, la pêche
de la langouste royale a donné 200.000 de ces crustacées repré-
sentant une valeur de 270.000 francs. C'est donc une somme totale
d'au moins 400.000 francs qu'ont rapporté en 1911-1912 les diffé-
rents genres de pêches en Mauritanie, sans compter la vente des
poissons séchés, non primés, expédiés directement sur Dakar et la
Nigéria.
D'une façon générale, les conclusions de l'auteur — que recom-
caractères arabes avec leur équivalence en français. Peut-être,
aurait-on pu, dans la transcription éviter de surcharger les lettres
de signes, d'accents. Quelques nuances eussent été négligées, mais
le lecteur, non familiarisé avec ce système de nota. ion des sons
eut été moins troublé. L'attention apportée à l'étude attachante de
ce volume a suscité ces remarques. Elle ne font que souligner
l'intérêt qu'il présente car ce manuel d'arabe marocain est actuel-
lement le meilleur qui existe sur le Maroc. Il fallait la longue
expérience et l'esprit scientifique de ses auteurs pour y condenser
tant d'aperçus, de renseignements et d'idées générales pour le
rendre, ce qu'il est vraiment un « guide fidèle et sûr ».
J.-L.-L.
Traités (le délimitation (concernant t'Atrïque
française) (supplement 1910-1913), par E. ROUARD DE
CARD, professeur de droit à l'Université de Toulouse,
membre de l'Institut de droit international. Un vol. in-8°,
broché avec 8 cartes des frontières. Librairies Pedone,
13, rue ,Sonfflot et Gamber, 7, rue Danton.
C'est en 1909 que le savant auteur publiait son ouvrage bien
connu sous le titre : Traités de délimitation concernant l'Afrique
française. Depuis cette publication deux granis faits se sont pro-
duits qui ont modifié sensiblement l'étendue et la composition de
notre Empire africain; d'où nécessité de ce supplément (1910-
1913). Ce volume comprend cinq divisions : France et Allemagne,
France et Espagne, France et Grande-Bretagne, France et Libé-
ria, France et Turquie, comportant toutes un aperçu sur les traités
de délimitation entre ces divers Etats. Cette disposition, comme le
dit l'auteur « pourra mieux que toute autre, faciliter les recherches
des jurisconsultes, des historiens et des diplomates ». Enfin il n'est
pas inutile d'ajouter que les notes qui accompagnent les cartes
contiennent des références et des explications ainsi que des ren-
seignements historiques.
En colonne an Mn roc, Rabat, Vez, Méqumez. Impres-
sions d'un témoin. Illustrations de l'auteur, par PIERRE
KHORAT. Un vol broché in-16. — Librairie Perrin et Cie,
35, quai des Grands-Augustins.
A ceux qui ont suivi dans les journaux les étapes glorieuses de
nos troupes lancées sur Fez et Méquinez ce livre offre la posÚbi-
lité de « faire colonne » dans la réalité des faits et du mouvement.
Et cette illusion, gardée jusqu'à la fin du volume, tient à la phrase
cadencée, rythmée comme un pas militaire et aux descriptions
animées, puissantes et colorées comme des tableaux de bataille.
Lire, c'est invinciblement emboîter le pas, suivre, camper, se
battre et recommencer le cycle en accomplissant la tournée des
capitales chérifiennes. En telle matière on se doute que les épisodes
foisonnent. L'auteur les multiplie, héroïques ou joyeux, mais
toujours narrés avec le même souci d'art et d'exactitude. Citons au
hasard « En progressant à couvert dans un vallon, une com-
pagnie de marsouins arriva, sans être éventée, à proximité d'une
troupe de cavaliers cherarda qui, se voyant découverts, s'enfuirent
précipitamment. Salués aussitôt par des salves bien ajustées, l'un
d'eux, vêtu d'un manteau rouge, monté sur un cheval superbe,
mortellement atteint s'affala sur le sol. C'était sans doute un chef
important, car la troupe s'arrêta aussitôt et deux cavaliers s'élan-
cèrent pour emporter le corps. Ils sont abattus par quelques bons
tireurs ; deux autres suivent qui ont le même sort. Deux nouvelles
tentatives n'ont pas plus de succès ; enfin, les survivants terrifiés se
décident à s'éloigner. Quand la compagnie continuant sa marche
arriva sur la place, huit cadavres de guerriers formaient la garde
d'honneur du chef défunt dont le magnifique mauser neuf, le
sabre à la poignée enrichie de magnifiques ciselures d'or, la poche
à cartouches élégante et bien garnie révélaient le haut rang. »
Après les marsouins, l'armée noire : « A Rabat, des tirailleurs
sénég lais montaient la garde autour du fort allemand pour éloi-
gner les curieux et les indiscrets pendant la destruction des poudres
qui se termina par une catastrophe récente; sous la poussée de
l'explosion, ils sont renversés; sans émotion apparente ils ramas-
sent leurs armes, se relèvent et reprennent au pas cadencé leur
faction. »
Enfin, pour caractériser l'admirable esprit de toutes les troupes,
ce beau mouvement de coquetterie collective : Fez est en vue.
« Mais l'astmosphère est si transparente que, après chaque halte
horaire, la distance parait toujours aussi grande. Et les troupes
marchent toujours, dans une torpeur lourde d'où la curiosité enfin
satisfaite ne peut les faire sortir. Soudain un officier affairé passe
au galop de son cheval et jette un avis essoufflé : le général Moi-
nier est venu au devant de la colonne et la regarde défiler. Aussi-
tôt les têtes se redressent, les jarrets se tendent, les pas cadencés
martèlent le sol. Sans ordres, par un souvenir machinal des anciens
honneurs abolis, les bretelles de fusil s'ajustent, les armes se
placent aux épaules, une joie orgueilleuse brille dans les regards.
Et plus loin, la colonie européenne de Fez où se remarque plus
d'une femme qu'on devine élégante et jolie sous. le flottement
soyeux de ses voiles arabes admire à son tour les troupes dont les
figures hâves disent les privations, dont l'allure fière explique les
exploits. »
On le voit. Ce sont là des pages de plume et d'épée d'une lec-
ture prenante et réconfortante qu'on aimera à parcourir confor-
mément aux désirs de l'auteur exprimés dans sa préface : « Je
souhaite qu'elles soient lues dans le même esprit de bonne humeur
simple et franche où elles ont été écrites, entre deux étapes. »
L'Organisation <1" la propriété froncière au
Maro .-. Etude théorique et -pratique, accompagnée du
Règlement officiel provisoire sur la propriété foncière, par
EMILE AMAR, docteur ès sciences juridiques, professeur
suppléant d'arabe à l'Ecole des langues orientales
vivantes. Préface de M. PIERRE BAUDIN.. Un vol in-8°, bro-
ché. Prix : 7 fr. 50 Librairie Geuthner, 13, rue Jacob.
La vie économique du nouveau protectorat est subordonnée à
l'organisation de la propriété foncière. Celle-ci attend son statut
définitif. Dans cette étude l'auteur expose le plus clairement pos-
sible l'état de choses actuel en envisageant la question surtout au
point de vue prat que et s'efforce « en tenant compte des tradi-
tions du milieu musulman, qu'il faut bien se garder de heurter de
front » et des nécessités du développement économique du Maroc,
de présenter quelques idées sur les réformes provisoires ou défini-
tives qu'il serait désirable de voir apporter au régime foncier.
Comme l'auteur le fait remarquer, « c'est la partie la plus délicate
du problème ».
Après un chapitre consacré aux généralités sur les pays
makhsen et siba, M. Amar aborde successivement la classification
et le régime des terres du Maroc, la preuve de la propriété, sa
transmission et les contestations en matières immobilières. En
appendice, l'auteur donne et examine la circulaire du grand vizir
aux gouverneurs, caïds et cadis de l'Empire du Maroc au sujet de
« la transmission de la propriété foncière » publiée au Bulletin
officiel du Maroc, le 1er novembre 1912. On-devine tout l'intérêt
d'une pareille étude pour les nombreux acquéreurs qui se révèlent
chaque jour au Maroc Ce livre se présente comme leur conseiller
le plus averti et leur guide la plus sûr. Les lecteurs de l'Afrique
française ont eu d'ailleurs la primeur des pages les plus intéres-
santes de cet ouvrage dans le rapport adressé par M. Amar au
Comité du Maroc.
L iuduatrie des pêches sur la côte occiden-
tale d*A.fri<|ue (Du cap Blanc au cap de Bonne-
-r,spérance) , par A. GRUVEL, directeur du laboratoire de
productions coloniales d'origine animale. Avec une intro-
duction de M. le gouverneur général E. BOUME. Un vol.
in-8°, comprenant 61 reproductions photographiques et
30 figures. Prix : 10 francs. Emile Larose, 11, rue Victor-
Cousin.
Paraissant au moment où l'industrie de la pêche passe en France
par une crise redoutable, ce nouveau volume de M. Gruvel ne peut
manquer d'attirer l'attention des pouvoirs publics, des usiniers et
des pêcheurs.
L'auteur, dont le texte appuyé par la riche documentation de
ses illustrations a réalisé l'inventaire des réserves de pêches
échelonnées sur les fonds de la côte Ouest africaine du cap Blanc
au cap de Bonne Espérance, présente sous tous ses aspects et sous
toutes ses possibilités l'industrie du poisson entre ces latitudes.
On sait, pour ne citer que la Mauritanie, que les expériences
tentées de ce côté ont donné des résultats conformes, aux promesses.
D'après les documents officiels, les quantités de poissons exportés
se sont élevées à 692.100 kilogrammes représentant une valeur de
169.552 francs répartie entre onze dundee. D'autre part, la pêche
de la langouste royale a donné 200.000 de ces crustacées repré-
sentant une valeur de 270.000 francs. C'est donc une somme totale
d'au moins 400.000 francs qu'ont rapporté en 1911-1912 les diffé-
rents genres de pêches en Mauritanie, sans compter la vente des
poissons séchés, non primés, expédiés directement sur Dakar et la
Nigéria.
D'une façon générale, les conclusions de l'auteur — que recom-
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