Titre : Le Monde colonial illustré : revue mensuelle, commerciale, économique, financière et de défense des intérêts coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34459430v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 août 1929 01 août 1929
Description : 1929/08/01 (A7,N72)-1929/08/31. 1929/08/01 (A7,N72)-1929/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9745728n
Source : CIRAD, 2016-192274
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/09/2016
No 72. — AOUT 1929 LE MONDE COLONIAL ILLUSTRÉ 207
MADAGASCAR, UNE STATION THERMALE ET CLIMATIQUE
SOUS LE 20e DEGRÉ DE LATITUDE SUD
[texte_manquant]
NTSIRABÉ (1), capitale du Vakinankara-
tra (2), est située à 20° de latitude sud,
45° de longitude est. La ville est bâtie à
1 505 mètres d'altitude, au milieu d'une
immense plaine environnée de montagnes
élevées, dont la hauteur varie entre 1800 et
2 600 mètres et plus. Cette ville, de création récente,
comprend un quartier indigène et un quartier euro-
péen. Ce dernier est tracé à l'américaine, avec de
grandes avenues bordées d'arbres, principalement des
mimosas, des jardins et des villas. On y trouve un hôtel
monumental de plus de cent appartements, munis
du confort moderne. Le Grand Hôtel est placé dans
un site merveilleux, dominant l'établissement ther-
mal. Le Grand Hôtel et l'établissement thermal appar-
tiennent à la colonie. Il existe également d'autres hôtels
plus modestes, ainsi qu'un club, un groupe sportif et
une bibliothèque.
Les moyens de transport pour la ville et les environs
sont, outre le chemin de fer, l'automobile, le pousse-
pousse, le filanzane, le cheval, et permettent des ex-
cursions pittoresques et variées aux lacs, au cratère
de Trétriva, à Bétafo, à la montagne de Mandray,
aux forêts de mimosas, au piton volcanique du Vohi-
tra, d'où l'on découvre un superbe panorama de la
région.
Antsirabé est en communication téléphonique avec
toutes les principales villes de la colonie. L'éclairage
électrique y est abondamment distribué.
Les denrées alimentaires ne font jamais défaut
dans cette station : pays riche en culture et élevage,
on y trouve toutes les viandes, et, en abondance, les
volailles, tous les légumes et les fruits d'Europe, de
même que les divers produits tropicaux.
La région d'Antsirabé, ainsi que les régions voisines
d'Antsirabé et de Fianarantsoa, sont par excellence
les pays des fleurs, dont la diversité remplit tous les
mois de l'année, chaque mois ayant sa floraison parti-
culière.
La connaissance des vertus médicinales des émer-
gences bicarbonatées sodiques légèrement gazeuses
d'Ambositra remonte à une époque ancienne. Les
rois et les princes malgaches s'y rendaient chaque
année pour y traiter les multiples affections dérivant
de l'appareil digestif. Les éleveurs y conduisaient et y
conduisent encore leurs troupeaux de zébus, qui y
trouvent d'instinct l'antidote dont ils ont besoin pour
combattre soit un état de dépérissement, soit un état
d'intoxication provenant d'une nourriture où do-
minent les sels potassiques contenus dans les végétaux
des hauts plateaux de Madagascar.
Au cours des recherches antérieures, des hommes de
science ont pensé assimiler les eaux thermales d'Ant-
sirabé à celles de Vichy, ce qui a permis aux auto-
chtones de baptiser l'une des sources du nom de Rano-
visy (3). D'autres ont assimilé ces eaux minérales à
celles de Royat. Enfin, une mission d'étude, plus
récente, a assigné aux eaux d'Antsirabé une place
(1) Antsirabé. Définition malgache : « à l'endroit où
abonde du sel ».
(2) Vakinankaratra. Définition malgache : « traversé
par l'Ankaratra ».
(3) Ranovisy. Signification malgache : « eau de Vichy n.
entre celles de Vichy et de
Royat.
Sans que la valeur thé-
rapeutique des eaux d'Ant-
sirabé puisse y perdre, il
convient cependant de n'en
faire usage qu'avec pru-
dence et même, dans cer-
tains cas, comme pour
certains tempéraments, il
convient aussi de les dé-
conseiller, surtout en bois-
son.
Le climat d'Antsirabé
est sans contredit l'un
des meilleurs qui puissent
exister sous le ciel tropical:
l'action de l'altitude est
hors de doute, les microbes
devenant de plus en plus
rares à mesure que l'on
s'élève ; la luminosité
éblouissante du chaud
soleil tropical, sans écran
nuageux en saison sèche,
l'ozonisation considérable
due aux orages de la
saison des pluies, l'abon-
dance des rayons ultra-
violets font d'Antsirabé,
avec ses 1 505 mètres
d'altitude, son climat à
température moyenne va-
riant de 15° à 25° au cours
de la journée solaire et ses
nuits fraîches, le véritable
sanatorium pour tout un
monde de l'océan Indien :
les îles Maurice et de la
Réunion, les archipels des
Comores et des Seychelles,
les colonies anglaises et
portugaises du Sud et de l'Est de l'Afrique. Les
habitants des régions côtières de la Grande Ile aiment
à villégiaturer à Antsirabé, au cours de la saison
chaude principalement.
L'horizon d'Antsirabé est fermé à l'ouest par la
chaîne des volcans éteints de Bétafo. Ces volcans,
bien conservés, paraissent semblables aux pays
d'Auvergne.
Les diverses analogies géologiques de la région
d'Antsirabé avec la région de l'Auvergne, la ressem-
blance de la constitution chimique de ses eaux ther-
males, ont fait naître jadis, chez quelques-uns, l'im-
pression que les hauts plateaux du massif central de la
Grande Ile ressemblaient au Massif central français.
Mais celui qui a beaucoup voyagé et que l'expérience
a maintenu de longues années dans cette grande île,
et qui a pu la parcourir à l'aise dans tous les sens, ne
peut se sentir frappé par des appréciations superfi-
cielles n'ayant pu naître que dans l'esprit de touristes
pressés.
Henri RIMBAULT.
Antsirabé, station thermale et climatique de Madagascar, à 1 500 m. d'altitude. Le grand hôtel, où se trouvent plus de 100 appartements
munis du confort moderne. Dans le bas, l'établissement thermal. C'est un lieu de cure et de repos pour les colons malgaches.
(Photo du Frère Brieuc Marie,)
Antsirabé, station thermale. Piscine des indigènes.
UNE JOYEUSE CROISIÈRE
QUI FINIT MAL
Venant des îles Bourbon et Maurice, où furent orga-
nisées des réceptions grandioses en son honneur, le
croiseur Duquesne mouillait dans les eaux de Madagas-
car, le mardi 21 mai, à neuf heures, par temps brumeux.
La ville de Tamatave, relevée de son désastre du
3 mars 1927, était pavoisée et comme rajeunie par le
plaisir de recevoir le croiseur si impatiemment
attendu.
Il y eut, le jour même de l'arrivée, après les échanges
de visites, un vin d'honneur offert par la population,
un banquet officiel et un bal animé dans les salons du
cercle.
Le lendemain matin, presque au sortir du bal, le
commandant du croiseur, capitaine de vaisseau Bra-
maud du Boucheron, prenait le train spécial pour
Tananarive avec cinq officiers de divers grades. Il
voyageait dans le wagon-salon du gouverneur général,
en compagnie du général de division Jaquet, de ses
aides de camp et du chef du cabinet militaire des-
cendu à sa rencontre.
Au déjeuner, dans la coquette salle du buffet de
Fanovana, je fus frappé par la pâleur du commandant,
que j'attribuai à la fatigue consécutive des réceptions
multipliées, comme on sait en organiser dans les
colonies si hospitalières de l'océan Indien. A vrai
dire, le courageux officier souffrait des atteintes d'un
mal impitoyable et ne s'était mis en route sur Tana-
narive qu'après avoir vaincu les scrupules du médecin-
chef de son croiseur.
Le soir même de son arrivée à Tananarive en fête,
le froid très vif et l'altitude provoquaient une crise
d'urémie très grave et, après une nuit douloureuse,
il devait appeler à son chevet un médecin militaire.
Le gouverneur général par intérim Berthier entoura
son hôte de soins délicats. Dans la chambre de la rési-
dence qui lui avait été réservée, médecins et infirmiers
se relevèrent à tour de rôle jour et nuit auprès du
malade, tandis que, du bureau militaire, le comman-
dant Vialle répondait à d'incessants appels télépho-
niques d'une population angoissée et désemparée.
Toutes fêtes cessèrent alors qu'une seconde délé-
gation d'officiers venait remplacer la première et
assister à la lutte héroïque du commandant contre la
maladie accomplissant son œuvre. Par deux fois, il
recevait la visite de Monseigneur de Saunes, élève de
Polytechnique, ancien officier d'artillerie, accouru à
son appel.
Le commandement du croiseur passait au capitaine
de frégate Lacroix et les manifestations du Du-
quesne, immobilisé sur des vagues de tristesse, ne se
traduisaient plus que par les envolées de ses hydravions
sur la côte malgache, encore mal informée de ce qui se
passait à Tananarive.
Par l'aménité de son caractère, sa distinction, son
prestige, le capitaine de vaisseau Bramaud du Bou-
cheron avait conquis à la marine française de
précieuses sympathies. Il s'est éteint sans souffrance,
le 29 mai. La résidence générale mit aussitôt pavillon
en berne et toutes les réceptions furent annulées.
Henri DE BUSSCHÈRE.
MADAGASCAR, UNE STATION THERMALE ET CLIMATIQUE
SOUS LE 20e DEGRÉ DE LATITUDE SUD
[texte_manquant]
NTSIRABÉ (1), capitale du Vakinankara-
tra (2), est située à 20° de latitude sud,
45° de longitude est. La ville est bâtie à
1 505 mètres d'altitude, au milieu d'une
immense plaine environnée de montagnes
élevées, dont la hauteur varie entre 1800 et
2 600 mètres et plus. Cette ville, de création récente,
comprend un quartier indigène et un quartier euro-
péen. Ce dernier est tracé à l'américaine, avec de
grandes avenues bordées d'arbres, principalement des
mimosas, des jardins et des villas. On y trouve un hôtel
monumental de plus de cent appartements, munis
du confort moderne. Le Grand Hôtel est placé dans
un site merveilleux, dominant l'établissement ther-
mal. Le Grand Hôtel et l'établissement thermal appar-
tiennent à la colonie. Il existe également d'autres hôtels
plus modestes, ainsi qu'un club, un groupe sportif et
une bibliothèque.
Les moyens de transport pour la ville et les environs
sont, outre le chemin de fer, l'automobile, le pousse-
pousse, le filanzane, le cheval, et permettent des ex-
cursions pittoresques et variées aux lacs, au cratère
de Trétriva, à Bétafo, à la montagne de Mandray,
aux forêts de mimosas, au piton volcanique du Vohi-
tra, d'où l'on découvre un superbe panorama de la
région.
Antsirabé est en communication téléphonique avec
toutes les principales villes de la colonie. L'éclairage
électrique y est abondamment distribué.
Les denrées alimentaires ne font jamais défaut
dans cette station : pays riche en culture et élevage,
on y trouve toutes les viandes, et, en abondance, les
volailles, tous les légumes et les fruits d'Europe, de
même que les divers produits tropicaux.
La région d'Antsirabé, ainsi que les régions voisines
d'Antsirabé et de Fianarantsoa, sont par excellence
les pays des fleurs, dont la diversité remplit tous les
mois de l'année, chaque mois ayant sa floraison parti-
culière.
La connaissance des vertus médicinales des émer-
gences bicarbonatées sodiques légèrement gazeuses
d'Ambositra remonte à une époque ancienne. Les
rois et les princes malgaches s'y rendaient chaque
année pour y traiter les multiples affections dérivant
de l'appareil digestif. Les éleveurs y conduisaient et y
conduisent encore leurs troupeaux de zébus, qui y
trouvent d'instinct l'antidote dont ils ont besoin pour
combattre soit un état de dépérissement, soit un état
d'intoxication provenant d'une nourriture où do-
minent les sels potassiques contenus dans les végétaux
des hauts plateaux de Madagascar.
Au cours des recherches antérieures, des hommes de
science ont pensé assimiler les eaux thermales d'Ant-
sirabé à celles de Vichy, ce qui a permis aux auto-
chtones de baptiser l'une des sources du nom de Rano-
visy (3). D'autres ont assimilé ces eaux minérales à
celles de Royat. Enfin, une mission d'étude, plus
récente, a assigné aux eaux d'Antsirabé une place
(1) Antsirabé. Définition malgache : « à l'endroit où
abonde du sel ».
(2) Vakinankaratra. Définition malgache : « traversé
par l'Ankaratra ».
(3) Ranovisy. Signification malgache : « eau de Vichy n.
entre celles de Vichy et de
Royat.
Sans que la valeur thé-
rapeutique des eaux d'Ant-
sirabé puisse y perdre, il
convient cependant de n'en
faire usage qu'avec pru-
dence et même, dans cer-
tains cas, comme pour
certains tempéraments, il
convient aussi de les dé-
conseiller, surtout en bois-
son.
Le climat d'Antsirabé
est sans contredit l'un
des meilleurs qui puissent
exister sous le ciel tropical:
l'action de l'altitude est
hors de doute, les microbes
devenant de plus en plus
rares à mesure que l'on
s'élève ; la luminosité
éblouissante du chaud
soleil tropical, sans écran
nuageux en saison sèche,
l'ozonisation considérable
due aux orages de la
saison des pluies, l'abon-
dance des rayons ultra-
violets font d'Antsirabé,
avec ses 1 505 mètres
d'altitude, son climat à
température moyenne va-
riant de 15° à 25° au cours
de la journée solaire et ses
nuits fraîches, le véritable
sanatorium pour tout un
monde de l'océan Indien :
les îles Maurice et de la
Réunion, les archipels des
Comores et des Seychelles,
les colonies anglaises et
portugaises du Sud et de l'Est de l'Afrique. Les
habitants des régions côtières de la Grande Ile aiment
à villégiaturer à Antsirabé, au cours de la saison
chaude principalement.
L'horizon d'Antsirabé est fermé à l'ouest par la
chaîne des volcans éteints de Bétafo. Ces volcans,
bien conservés, paraissent semblables aux pays
d'Auvergne.
Les diverses analogies géologiques de la région
d'Antsirabé avec la région de l'Auvergne, la ressem-
blance de la constitution chimique de ses eaux ther-
males, ont fait naître jadis, chez quelques-uns, l'im-
pression que les hauts plateaux du massif central de la
Grande Ile ressemblaient au Massif central français.
Mais celui qui a beaucoup voyagé et que l'expérience
a maintenu de longues années dans cette grande île,
et qui a pu la parcourir à l'aise dans tous les sens, ne
peut se sentir frappé par des appréciations superfi-
cielles n'ayant pu naître que dans l'esprit de touristes
pressés.
Henri RIMBAULT.
Antsirabé, station thermale et climatique de Madagascar, à 1 500 m. d'altitude. Le grand hôtel, où se trouvent plus de 100 appartements
munis du confort moderne. Dans le bas, l'établissement thermal. C'est un lieu de cure et de repos pour les colons malgaches.
(Photo du Frère Brieuc Marie,)
Antsirabé, station thermale. Piscine des indigènes.
UNE JOYEUSE CROISIÈRE
QUI FINIT MAL
Venant des îles Bourbon et Maurice, où furent orga-
nisées des réceptions grandioses en son honneur, le
croiseur Duquesne mouillait dans les eaux de Madagas-
car, le mardi 21 mai, à neuf heures, par temps brumeux.
La ville de Tamatave, relevée de son désastre du
3 mars 1927, était pavoisée et comme rajeunie par le
plaisir de recevoir le croiseur si impatiemment
attendu.
Il y eut, le jour même de l'arrivée, après les échanges
de visites, un vin d'honneur offert par la population,
un banquet officiel et un bal animé dans les salons du
cercle.
Le lendemain matin, presque au sortir du bal, le
commandant du croiseur, capitaine de vaisseau Bra-
maud du Boucheron, prenait le train spécial pour
Tananarive avec cinq officiers de divers grades. Il
voyageait dans le wagon-salon du gouverneur général,
en compagnie du général de division Jaquet, de ses
aides de camp et du chef du cabinet militaire des-
cendu à sa rencontre.
Au déjeuner, dans la coquette salle du buffet de
Fanovana, je fus frappé par la pâleur du commandant,
que j'attribuai à la fatigue consécutive des réceptions
multipliées, comme on sait en organiser dans les
colonies si hospitalières de l'océan Indien. A vrai
dire, le courageux officier souffrait des atteintes d'un
mal impitoyable et ne s'était mis en route sur Tana-
narive qu'après avoir vaincu les scrupules du médecin-
chef de son croiseur.
Le soir même de son arrivée à Tananarive en fête,
le froid très vif et l'altitude provoquaient une crise
d'urémie très grave et, après une nuit douloureuse,
il devait appeler à son chevet un médecin militaire.
Le gouverneur général par intérim Berthier entoura
son hôte de soins délicats. Dans la chambre de la rési-
dence qui lui avait été réservée, médecins et infirmiers
se relevèrent à tour de rôle jour et nuit auprès du
malade, tandis que, du bureau militaire, le comman-
dant Vialle répondait à d'incessants appels télépho-
niques d'une population angoissée et désemparée.
Toutes fêtes cessèrent alors qu'une seconde délé-
gation d'officiers venait remplacer la première et
assister à la lutte héroïque du commandant contre la
maladie accomplissant son œuvre. Par deux fois, il
recevait la visite de Monseigneur de Saunes, élève de
Polytechnique, ancien officier d'artillerie, accouru à
son appel.
Le commandement du croiseur passait au capitaine
de frégate Lacroix et les manifestations du Du-
quesne, immobilisé sur des vagues de tristesse, ne se
traduisaient plus que par les envolées de ses hydravions
sur la côte malgache, encore mal informée de ce qui se
passait à Tananarive.
Par l'aménité de son caractère, sa distinction, son
prestige, le capitaine de vaisseau Bramaud du Bou-
cheron avait conquis à la marine française de
précieuses sympathies. Il s'est éteint sans souffrance,
le 29 mai. La résidence générale mit aussitôt pavillon
en berne et toutes les réceptions furent annulées.
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