Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 janvier 1906 31 janvier 1906
Description : 1906/01/31 (A6,N2). 1906/01/31 (A6,N2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97431924
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
LA DÉPÈCHE COLONIALE ILLUSTRÉE 17
serpenlin c qui renferme le liquide le plus froid
venant du congélateur de la machine.
On peut alors l'envoyer dans le local où il
sera utilisé.
La circulation est donc méthodique, puisque
les deux fluides circulent en sens inverse, et
que l'air rencontre des serpentins de plus en
plus froids.
Au bout de quelque temps d'une semblable
marche, le givre de a est entièrement fondu,
tandis que b en est recouvert; on intervertit
alors la circulation :
L'air commence sa circulation par B, et le
liquide est envoyé au serpentin a, et l'opération
se continue comme ci-dessus.
Il va sans dire que le frigorifère n'est qu'un
schéma, destiné à faire comprendre le fonction-
nement des diverses parties du frigorifère. En
pratique, les vannes qui produisent les inver-
sions dans le mouvement de l'air, et les robi-
nets qui distribuent le liquide, sont disposés de
manière que la manœuvre soit aussi simplifiée
que possible, et pour ainsi dire automatique.
Cet appareil fournit un air froid et sec; il
permet, en outre. de récupérer le froid produit
par la fusion du givre.
Si on opère constamment sur la même quan-
tité d'air, on finit par l'amener à un élat de sic-
cité très avancé. Pour cela, il suffit que le ven-
tilatcur aspire l'air dans le local même où il est
utilisé. Ce sont les installations à cycle fermé.
Comme l'air perd son humidité à chaque pas-
sage dans le congélateur, il finit par se sécher
presque complètement; je dis presque com-
plètement, parce qu'en
réalité, il est impossible
d'éviter entièrement, les
pertes d'air par fuile (ou
même dans un but de ven-
tilation), il faut constam-
ment en puiser dans l'at-
mosphère une petite quan-
tité qui entre dans la circu-
lation avec son humidité.
Lorsque j'ai décrit les
machines frigorifiques à
air, j'ai expliqué comment
ces appareils produisent
directement l'air froid
destiné à être envoyé dans
les locaux. On n'a donc
pas, en ce cas, besoin de
rafraîchisseurs spéciaux.
Ces machines sont d'ail-
leurs pourvues de tous les
dispositifs nécessaires
pour sécher l'air, et on
peut leur appliquer le
principe du cycle fermé
ainsi que je l'ai dit plus
haut.
Ce procédé convient par-
ticulièremenl à bord des
navires frigorifiques parce
quei'air froid est toujours
employé à proximité du
lieu oii il est produit, et.
qu'il n'y a pas à craindre
COMPRESSEUR VERTICAL A VAPEUR POUR GROS APPAREILS
MACHINE FRIGORIFIQUE HORIZONTALE AU CHLORURE
DE MÉTHYLE
qu'il se réchauffe sensible-
ment dans les canalisations.
Je passe maintenant il
l'étude des deux procédés
dans lesquels on emploie,
pour le refroidissement des
locaux, une canalisation oil
circule le gaz détendu ou
la solution saline refroidie
au congélateur.
La position à faire OCCll-
per aux tuyaux n'est pas
sans importance. Si on les
place près du sol, l'air, re-
froidi à leur contact et qui
est le plus dense, restera
près de terre, tandis que
les couches supérieures
seront à une température
plus élevée. Si, au con-
traire, les tuyaux sont pla-
cés près du plafond, l'air
refroidi s'abaisse en raison
de sa densité et se trouve
remplacé par l'air chaud
qui se refroidit à son tour.
Il se produitainsi un renou-
vellement constant qui
assure l'uniformité de la
température dans tout le
local. C'est donc, évidem-
ment, cette disposition qu'il
faut adopter.
Pour activer l'échange de
température, on a imaginé
d'augmenter la surface des
tuyaux, en les munissant
d'ailettes ou de nervures.
Les tuyaux des canalisa-
tions finissent par se recou-
vrir de givre dont il faut les
débarrasser, puisqu'il s'op-
pose considérablement à
l'échange de température
entre l'air ambiant du local
et le fluide froid en circula-
tion, il faut donc de temps
en temps nettoyer les tuyaux
pour enlever le givre. Un
moyen ingénieux consiste à
faire circuler, dans les con-
duites, de l'air non refroidi
qui réchauffe les tuyaux
serpenlin c qui renferme le liquide le plus froid
venant du congélateur de la machine.
On peut alors l'envoyer dans le local où il
sera utilisé.
La circulation est donc méthodique, puisque
les deux fluides circulent en sens inverse, et
que l'air rencontre des serpentins de plus en
plus froids.
Au bout de quelque temps d'une semblable
marche, le givre de a est entièrement fondu,
tandis que b en est recouvert; on intervertit
alors la circulation :
L'air commence sa circulation par B, et le
liquide est envoyé au serpentin a, et l'opération
se continue comme ci-dessus.
Il va sans dire que le frigorifère n'est qu'un
schéma, destiné à faire comprendre le fonction-
nement des diverses parties du frigorifère. En
pratique, les vannes qui produisent les inver-
sions dans le mouvement de l'air, et les robi-
nets qui distribuent le liquide, sont disposés de
manière que la manœuvre soit aussi simplifiée
que possible, et pour ainsi dire automatique.
Cet appareil fournit un air froid et sec; il
permet, en outre. de récupérer le froid produit
par la fusion du givre.
Si on opère constamment sur la même quan-
tité d'air, on finit par l'amener à un élat de sic-
cité très avancé. Pour cela, il suffit que le ven-
tilatcur aspire l'air dans le local même où il est
utilisé. Ce sont les installations à cycle fermé.
Comme l'air perd son humidité à chaque pas-
sage dans le congélateur, il finit par se sécher
presque complètement; je dis presque com-
plètement, parce qu'en
réalité, il est impossible
d'éviter entièrement, les
pertes d'air par fuile (ou
même dans un but de ven-
tilation), il faut constam-
ment en puiser dans l'at-
mosphère une petite quan-
tité qui entre dans la circu-
lation avec son humidité.
Lorsque j'ai décrit les
machines frigorifiques à
air, j'ai expliqué comment
ces appareils produisent
directement l'air froid
destiné à être envoyé dans
les locaux. On n'a donc
pas, en ce cas, besoin de
rafraîchisseurs spéciaux.
Ces machines sont d'ail-
leurs pourvues de tous les
dispositifs nécessaires
pour sécher l'air, et on
peut leur appliquer le
principe du cycle fermé
ainsi que je l'ai dit plus
haut.
Ce procédé convient par-
ticulièremenl à bord des
navires frigorifiques parce
quei'air froid est toujours
employé à proximité du
lieu oii il est produit, et.
qu'il n'y a pas à craindre
COMPRESSEUR VERTICAL A VAPEUR POUR GROS APPAREILS
MACHINE FRIGORIFIQUE HORIZONTALE AU CHLORURE
DE MÉTHYLE
qu'il se réchauffe sensible-
ment dans les canalisations.
Je passe maintenant il
l'étude des deux procédés
dans lesquels on emploie,
pour le refroidissement des
locaux, une canalisation oil
circule le gaz détendu ou
la solution saline refroidie
au congélateur.
La position à faire OCCll-
per aux tuyaux n'est pas
sans importance. Si on les
place près du sol, l'air, re-
froidi à leur contact et qui
est le plus dense, restera
près de terre, tandis que
les couches supérieures
seront à une température
plus élevée. Si, au con-
traire, les tuyaux sont pla-
cés près du plafond, l'air
refroidi s'abaisse en raison
de sa densité et se trouve
remplacé par l'air chaud
qui se refroidit à son tour.
Il se produitainsi un renou-
vellement constant qui
assure l'uniformité de la
température dans tout le
local. C'est donc, évidem-
ment, cette disposition qu'il
faut adopter.
Pour activer l'échange de
température, on a imaginé
d'augmenter la surface des
tuyaux, en les munissant
d'ailettes ou de nervures.
Les tuyaux des canalisa-
tions finissent par se recou-
vrir de givre dont il faut les
débarrasser, puisqu'il s'op-
pose considérablement à
l'échange de température
entre l'air ambiant du local
et le fluide froid en circula-
tion, il faut donc de temps
en temps nettoyer les tuyaux
pour enlever le givre. Un
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duites, de l'air non refroidi
qui réchauffe les tuyaux
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