Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 juillet 1903 31 juillet 1903
Description : 1903/07/31 (A3,N14). 1903/07/31 (A3,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97431583
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
LA DÉPÊCHE COLONIALE ILLUSTRÉE ]00.
féculeries pour la préparation du tapioca extrait
des racines tuberculeuses des diverses variétés
de manioc (Jatropha manihot. Euphorbiacées).
Le manioc rapporte au bout de quinze mois ; sa
culture est simple et sa récolte facile et sûre. En
dehors de ses usages alimenlaires, il a reçu de
nombreuses applications industrielles.
L'induslriè de la fabrication du rhum est libre
dans la Colonie. Quand les distilleries doivent
être installées dans l'enceinte' des villes et
bourgs, l'autorisation d'ouverture de ces éta-
blissements est subordonnée à une enquête de
commodo et incommodo. Il existe 25 distilleries
dont 17 dans l'arrondissement du Vent et 8 dans
l'arrondissement Sous-le-Vent. l e cautionne-
ment à fournir par les propriétaires de distillerie
est fixé à la somme de 5.000 francs en mmlP-
raire, titres de rentes, actions de
la Banque coloniale ou obligations
des Communes.
L'exercice des distilleries, est
permanent. A cet effet, le
propriétaire est obligé de
fournir un logement à l'a-
gent placé par l'Administra-
tion près de chaque établis-
sement.
Le droit de licence de
fabrication qui existait dans
la Colonie a été supprimé
par le Conseil général, il y
a quelques années, et rem-
placé par une taxe dite de
fabrication fixée à 0 fr. (13
par litre de rhum sortant
des dépôts centraux dont
il sera ultérieurement parlé. Le rétablissement
; du droit de licence a été récemment demandé.
Les rhums fabriqués sont pris en charge dans
les distilleries au fur et à mesure de leur fabri-
cation. Ils y séjournent sous la double clef de
l'Administration et du propriétaire. Sont portées
'en décharge du compte du distillateur, au fur
et à mesure qu'elles ont lieu,, les sorties effec-
tuées pour l'exportation ou pour la consomma-
tion.
Les rhums extraits des distilleries pour la
consommation locale sont dirigés, en suspen-
sion du droit de consommation, dans des dépôts
centraux par quantités de 1.500 litres au moins.
Les dépôts centraux fonctionnent aux frais des
industriels : à cet effet, il est perçu sur chaque
litre de rhum qui en sort un droit' de magasi-
nage dont la quotité, variable d'année en année,
e::,t actuellement de 0 fr. 06 1/2 par litre de li-
quide. Les dépôts centraux sont au nombre
de 19. Chacun d'eux est géré par.un agent du
service des Contributions indirectes assisté d'un
représentant des distillateurs et d'un certain
nombre d'hommes de peine pour les réceptions
1. PONT DE BARRACHOIS. (SAINT-DENIS) — 2. RAS DR MARÉE (SAINT-DENIS)
et les livraisons de rhum. Le nombre des dépôts
centraux n'est pas limité.
Comme le droit de licence de fabricant, celui
de déposant a été supprimé et remplacé par une
taxe représentative qui, actuellement fixée à
0 fr. 01 1/2 par litre de rhum, est perçue à la
sortie des dépôts centraux.
Les rhums sortant des dépôts centraux ne
peuvent ètre qu'à la densité de 49, centésimaux.
Ils sont passibles du droit de consommation in-
térieure dont la quotité est présentement de
3 francs par litre d'alcool pur.
Les livraisons sont faites, par quantité de
deux litres au moins, au vu de bons de deman-
des émanant des distillateurs. Sauf les localités
où il n'existe pas de bureau de perception, les
droits de consommation et accessoires doivent
être acquittés le lendemain pour toutes les quan-
tités livrées la veille.
La vente en détail des rhums se fait dans les
débits. Ceux-ci ne peuvent livrer des quantités
excédant un litre. Chaque débit est assujetti au
paiement d'une licence dont la quotité varie
selon les communes.
Liqueurs et Al-
cools dénaturés. —
Le droit de fabri-
quer des liqueurs et
des alcools dénatu-
rés est réservé aux
propriétai-
res de dis-
tillerie. Ils
acquittent une
taxe de con-
sommalion
qui, présente-
ment, est de
0 fr. 30 par li-
tre pour Les li-
queurs et de
0 fr. 07 par li-
tre, pour les
alcools déna-
ture's.
Tabac.— La
culture et la
préparation du -
tabac sont li-
bres dans la
Colonie. Au-
cune entrave
n'y est appor-
tée. Le mode
de préparation
généralement
adopté est la
carotte qui
consiste dans
un assemblage
de feuilles sé-
chées, préala-
blement hu-
mectées et dé-
barrassées de la nervure médiane. Les feuilles
sont fortement pressées au moyen de cordes en-
veloppant la carotte. Quelques producteurs
préparent encore leurs tabacs en feuilles.
En attendant que le tabac soit mis en Régie,
il est récolté dans hi" Colonie et transformé en
tabac haché, à fumer. Il sert, presque exclusi-
vement, à la consommation des colons. On en
exporte, cependant, depuis quelques années à
Maurice et à Madagascar.
Libres de préparer le tabac comme ils l'enten-
dent, les producteurs ne peuvent disposer de
leurs produits qu'à destination des fabriques.
Celles-ci, dont le nombre est illimité et dont la
féculeries pour la préparation du tapioca extrait
des racines tuberculeuses des diverses variétés
de manioc (Jatropha manihot. Euphorbiacées).
Le manioc rapporte au bout de quinze mois ; sa
culture est simple et sa récolte facile et sûre. En
dehors de ses usages alimenlaires, il a reçu de
nombreuses applications industrielles.
L'induslriè de la fabrication du rhum est libre
dans la Colonie. Quand les distilleries doivent
être installées dans l'enceinte' des villes et
bourgs, l'autorisation d'ouverture de ces éta-
blissements est subordonnée à une enquête de
commodo et incommodo. Il existe 25 distilleries
dont 17 dans l'arrondissement du Vent et 8 dans
l'arrondissement Sous-le-Vent. l e cautionne-
ment à fournir par les propriétaires de distillerie
est fixé à la somme de 5.000 francs en mmlP-
raire, titres de rentes, actions de
la Banque coloniale ou obligations
des Communes.
L'exercice des distilleries, est
permanent. A cet effet, le
propriétaire est obligé de
fournir un logement à l'a-
gent placé par l'Administra-
tion près de chaque établis-
sement.
Le droit de licence de
fabrication qui existait dans
la Colonie a été supprimé
par le Conseil général, il y
a quelques années, et rem-
placé par une taxe dite de
fabrication fixée à 0 fr. (13
par litre de rhum sortant
des dépôts centraux dont
il sera ultérieurement parlé. Le rétablissement
; du droit de licence a été récemment demandé.
Les rhums fabriqués sont pris en charge dans
les distilleries au fur et à mesure de leur fabri-
cation. Ils y séjournent sous la double clef de
l'Administration et du propriétaire. Sont portées
'en décharge du compte du distillateur, au fur
et à mesure qu'elles ont lieu,, les sorties effec-
tuées pour l'exportation ou pour la consomma-
tion.
Les rhums extraits des distilleries pour la
consommation locale sont dirigés, en suspen-
sion du droit de consommation, dans des dépôts
centraux par quantités de 1.500 litres au moins.
Les dépôts centraux fonctionnent aux frais des
industriels : à cet effet, il est perçu sur chaque
litre de rhum qui en sort un droit' de magasi-
nage dont la quotité, variable d'année en année,
e::,t actuellement de 0 fr. 06 1/2 par litre de li-
quide. Les dépôts centraux sont au nombre
de 19. Chacun d'eux est géré par.un agent du
service des Contributions indirectes assisté d'un
représentant des distillateurs et d'un certain
nombre d'hommes de peine pour les réceptions
1. PONT DE BARRACHOIS. (SAINT-DENIS) — 2. RAS DR MARÉE (SAINT-DENIS)
et les livraisons de rhum. Le nombre des dépôts
centraux n'est pas limité.
Comme le droit de licence de fabricant, celui
de déposant a été supprimé et remplacé par une
taxe représentative qui, actuellement fixée à
0 fr. 01 1/2 par litre de rhum, est perçue à la
sortie des dépôts centraux.
Les rhums sortant des dépôts centraux ne
peuvent ètre qu'à la densité de 49, centésimaux.
Ils sont passibles du droit de consommation in-
térieure dont la quotité est présentement de
3 francs par litre d'alcool pur.
Les livraisons sont faites, par quantité de
deux litres au moins, au vu de bons de deman-
des émanant des distillateurs. Sauf les localités
où il n'existe pas de bureau de perception, les
droits de consommation et accessoires doivent
être acquittés le lendemain pour toutes les quan-
tités livrées la veille.
La vente en détail des rhums se fait dans les
débits. Ceux-ci ne peuvent livrer des quantités
excédant un litre. Chaque débit est assujetti au
paiement d'une licence dont la quotité varie
selon les communes.
Liqueurs et Al-
cools dénaturés. —
Le droit de fabri-
quer des liqueurs et
des alcools dénatu-
rés est réservé aux
propriétai-
res de dis-
tillerie. Ils
acquittent une
taxe de con-
sommalion
qui, présente-
ment, est de
0 fr. 30 par li-
tre pour Les li-
queurs et de
0 fr. 07 par li-
tre, pour les
alcools déna-
ture's.
Tabac.— La
culture et la
préparation du -
tabac sont li-
bres dans la
Colonie. Au-
cune entrave
n'y est appor-
tée. Le mode
de préparation
généralement
adopté est la
carotte qui
consiste dans
un assemblage
de feuilles sé-
chées, préala-
blement hu-
mectées et dé-
barrassées de la nervure médiane. Les feuilles
sont fortement pressées au moyen de cordes en-
veloppant la carotte. Quelques producteurs
préparent encore leurs tabacs en feuilles.
En attendant que le tabac soit mis en Régie,
il est récolté dans hi" Colonie et transformé en
tabac haché, à fumer. Il sert, presque exclusi-
vement, à la consommation des colons. On en
exporte, cependant, depuis quelques années à
Maurice et à Madagascar.
Libres de préparer le tabac comme ils l'enten-
dent, les producteurs ne peuvent disposer de
leurs produits qu'à destination des fabriques.
Celles-ci, dont le nombre est illimité et dont la
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