Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-07-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 juillet 1903 15 juillet 1903
Description : 1903/07/15 (A3,N13). 1903/07/15 (A3,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9743159h
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
LA DÉPÊCHE COLONIALE ILLUSTREE LB3
peine suffisante pour les nombreux essais de
cocons qu'avait entrepris son regretté directeur
M. Dusuzeau. Mais peu à peu, sous leur inces-
sante impulsion, le programme des études
s 'élai-git; un naturaliste, M. Sonthonnax, aujour-
d 'hui décédé, l'ut adjoint au directeur, et, à la
collection des cocons de toutes les races de vers
à soie, vint s'ajouter celle des LépidopLères séri-
cigènes de tous les pays.
Le musée sérique était fondé. Le local du
laboratoire suivit cette marche ascendante et
-,s'agrandit avec les besoins ; il occupe actuelle-
ment une superficie de 152 mètres carrés et
-comprend une vaste salle indépendante dans
laquelle se trouve disposée avec ordre la plus
•complète et la plus belle des collections de pa-
pillons producteurs de soie qui existe au monde.
But du laboratoire, son programme. — Le
laboratoire a pour but :
1° Etude expérimentale des cocons au point
-de vue industriel et commercial.
2° Recherches et classification
de tous les Lépidoptères produc-
teurs de soie..
3° Etudes chimiques et physi-
ques des soies.
4° Etudes anatomiques, physio-
logiques et nosologiques des vers.
•à soie.
5° Histoire naturelle des diffé-
rentes races de vers à soie, des
insectes qui leur sont nuisibles
et des plantes qui les nourris-
-sent.
6° Educations expérimentales
des races domestiques et sauva-
ges.
On comprend dès lors combien
cette institution est appelée à
rendre de services à un empire
colonial tel que celui delaFrance,
embrassant des régions comme
l'Indo-Chine qui sont appelées à
prendre une part si Importante
■dans la production soyeuse du
monde et à approvisionner le
.grand marché des soies de Lyon.
Matériaux d'études. — Pour
accomplir sa tâche et poursuivre
ses nombreuses recherches scien-
tifiques et industrielles., le labo-
ratoire possède de riches collec-
tions où tous, et notamment les
élèves des cours coloniaux, peu--
vent venir se documenter et s'ins-
truire par des études comparati-
ves; il possède aussi toute une
série d'instruments de précision,
la plupart créés par le labora-
toire pour ses recherches expéri-
mentales. Enfin sa bibliothèque
contient des ouvrages spéciaux
fournissant les renseignements
techniques dont il a besoin.
Collections. — Les collections
comprennent :
il Les papillons producteurs
de soie appartenant aux familles
naturelles suivantes : bombycides,
saturnides, lasiocampides et pi-
narides avec leurs larves et leurs
chrysalides; des arachnides fileuses ainsi que
d'autres insectes à sécrétion soyeuse.
2° Des cocons du ver à soie du mûrier, types
des races domestiques de toutes les contrées
séricicoles du monde. Des cocons de toutes les
races sauvages et semi-domestiques utilisés ou
à l'essai.
3° Les soies grèges et ouvrées des principales
races domestiques et sauvages.
4° Une série de tissus et de spécimerfs de tein-'
ture.
5° Les insectes nuisibles, parasites des vers,
des cocons et des soies.
Ces collections ont acquis une valeur scienti-
fique et une importance numérique en spéci-
mens de choix, telles que leur ensemble consti-
tue un véritable musée sérique. Ce musée est
ouvert au public et assidûment fréquenté par les
élèves de nos écoles.
Outillage scientifique..- Le laboratoire étant
à la fois un bureau d'essais séricicoles et de re-
cherches scientifiques, est pourvu des appareils
les plus nouveaux et les plus perfectionnés. Son
outillage comprend une grande bassine indus-
trielle pour les essais de cocons et la détermi-
nation de leur rendement àla filature, de petites
bassines expérimentales dites « bassines Dusu-
zeau Y.),- pour l'étude spéciale de la bave des co-
cons. Les propriétés physiques du fil de soie, le
Li Lre, la ténacité et l'élasticité sont déterminées
à l'aide de sérimètres et de balances de précision,
grâce à la collaboration du personnel de la con-
dition familiarisé avec toutès les opérations de
titrage ethabitué, depuis longtemps, à la délica-
tesse de ces manipulations. Le laboratoire a fait
construire un reviseur de grèges dans lequel les
fils se déroulent parallèlement dans le champ
d'une forte loupe, ce qui permet de déterminer
la nature et le nombre des défectuosités de la
soie ; un compteur à touches multiples sert à
enregistrer ces différents défauts. La loupe ayant
été remplacée par l'objectif d'un microscope à
projection, les défauts apparaissent très grossis
et peuvent être vus et enregistrés simultanément
LA BIBLIOTHÈQUE COLONIALE -DE LA CHAMBRE DE COMMERCE
par plusieurs personnes, ce qui assure plus de
précision, dans l'opération. Un densimètre à
mercure donne le poids spécifique de la soie et
des aulres fibres textiles; enfin des microscopes
puissants sont, employés pour les études micro-
chimiques et microbiologiques.
Travaux de laboratoire. — Depuis sa fonda-
tion, le laboratoire publie, dans un compte rendu
très apprécié, les travaux exécutés, soit par son
personnel, soit sur ses indications par des colla-
boraleurs. Onze volumes ont déjà paru et ren-
ferment de nombreuses notices sur les vers à
soie ou insectes producteurs de soie susceptibles
d'élevage et d'éducation perfectionnée dans les
colonies, notamment en Indo-Chine et à Mada-
gascar. L'araignée fileuse de cette dernière co-
lonie a spécialement fait l'objet d'études toutes
nouvelles.
De nombreux essais d'acclimatation des diffé-
rentes races sauvages d'Extrême-Orient sont
tentés chaque année, par lelaboratoire, aussi bien
que par des éleveurs particuliers, et les résultats
obtenus viennent compléter les renseignements
puisés aux pays d'origine en préparant l'utilisa-
tion de ces cocons sauvages dans l'industrie de
la filature de la soie et de la schappe.
En outre, le laboratoire est en relations sui-
vies avec les industriels et les commerçants de
l'Indo-Chine, de Madagascar et de tous les pays
séricicoles du monde ; s'il profite de cette situa-
tion privilégiée pourretirer quelques documents
spéciaux à chaque contrée, illui arrive plus sou-
vent encore de fournir à nos colons des rensei-
gnements généraux sur l'élevage des vers à soie
ainsi que sur la valeur industrielle des cocons
produits par les races indigènes.
En résumé, le laboratoire d'études de la soie
de la. Chambre de commerce de Lyon contribue
au développement de l'enseignement colonial
pour tout ce qui touche à la sériciculture et à
l'industrie de la soie.
'D. LEVRAT,
Directeur du laboratoire d'études de la soie
de la Condition.
XI. — Serres du Parc
de la Tête-d'Or.
C'est dans un cadre splendide
formé par le grand Parc de
la Tête d'Or que s'élèvent desser-
res très belles enfermant, dans
leur intérieur, de riches exem-
plaires de plantes tropicales. Sous
la haute direction de M. le pro-
fesseur R. Gérard, directeur des
cultures de la ville et professeur
à la Faculté des sciences, et grâ-
ce à sa savante impulsion, les ser-
res du Parc se sont considérable-
ment développées et enrichies;
elles ont, d'ailleurs, acquis une
renommée trèsjuslifiée. Aux gran-
des serres dont le dôme s'élève à
22 mètres viennent de s'ajouter,
depuis l'année dernière, tout un
groupe de serres dont l'organi-
sation, établie suivant les don-
nées de M. le professeur R. Gé-
rard, répond à toutes les exigences
modernes. Elles comprennent
trois séries de bâtiments indé-
pendants l'un de l'autre, à chauf-
fage séparé et qui constituent
une serre chaude, une serre tem-
pérée et une serre froide. Elles
ont remplacé tout un ensemble
de serres basses où les collections
étaient trop à l'étroit.
La promenade à travers ces bâti-
ments est pleine d'intérêt pour
l'horticulteur, le chercheur et
l'amateur. De nombreuses plantes
utiles côtoient de riches variétés
horticoles. C'est ainsi que dans la
* serre chaude l'on trouve une belle
colleclion de. plantes à caout-
chouc, plusieurs pieds de Ca-
caoyers et de Caféiers, des plan-
tes à thé et quelques espèces de
Piper, de magnifiques ananas, et
au milieu d'une splendide col-
lection d'Orchidées très rares cou-
rent le long- des montants diffé-
renles espèces de Vanilliers. L'on peut remar-
quer, en ce moment, dans la serre tempérée
un Bananier en pleine floraison, differentes
Cycadées et de nombreux Palmiers. Dans la
serre froide, sont placés des lots d'Orchidées, de
magnifiques Fougères et une belle collection de
Cactées et d'Euphorbiacées. Celles-ci sont trans-
portées en grande partie en dehors pendant l'été;
elles servent à établir sur l'un des côtés de la
serre et en plein air un magnifique jardin de
plantes grasses que le public lyonnais a baptisé
du nom de « Jardin mexicain ». Là s'élèvent,
sur un fond admirable, de magnifiques Agaves,
de nombreuses espèces d'Opuntia et de Cereus
jalonnés de disLance en distance par d'élégants
Dracœna et Cordylines.
Quant aux grandes serres, elles ont été cons-
truites en 1881 ; elles comprennent une serre
centrale dite« Serre à Palmiers » où se trouvent de
nombreux exemplaires de Dattiers, de Cocotiers,
de Bambous et deux magnifiques Livistona dont
l'un occupant la partie centrale du dôme a
21 mèLres de hauteur eit ne le cède en rien,
comme beauté, avec ceux se développant dans
peine suffisante pour les nombreux essais de
cocons qu'avait entrepris son regretté directeur
M. Dusuzeau. Mais peu à peu, sous leur inces-
sante impulsion, le programme des études
s 'élai-git; un naturaliste, M. Sonthonnax, aujour-
d 'hui décédé, l'ut adjoint au directeur, et, à la
collection des cocons de toutes les races de vers
à soie, vint s'ajouter celle des LépidopLères séri-
cigènes de tous les pays.
Le musée sérique était fondé. Le local du
laboratoire suivit cette marche ascendante et
-,s'agrandit avec les besoins ; il occupe actuelle-
ment une superficie de 152 mètres carrés et
-comprend une vaste salle indépendante dans
laquelle se trouve disposée avec ordre la plus
•complète et la plus belle des collections de pa-
pillons producteurs de soie qui existe au monde.
But du laboratoire, son programme. — Le
laboratoire a pour but :
1° Etude expérimentale des cocons au point
-de vue industriel et commercial.
2° Recherches et classification
de tous les Lépidoptères produc-
teurs de soie..
3° Etudes chimiques et physi-
ques des soies.
4° Etudes anatomiques, physio-
logiques et nosologiques des vers.
•à soie.
5° Histoire naturelle des diffé-
rentes races de vers à soie, des
insectes qui leur sont nuisibles
et des plantes qui les nourris-
-sent.
6° Educations expérimentales
des races domestiques et sauva-
ges.
On comprend dès lors combien
cette institution est appelée à
rendre de services à un empire
colonial tel que celui delaFrance,
embrassant des régions comme
l'Indo-Chine qui sont appelées à
prendre une part si Importante
■dans la production soyeuse du
monde et à approvisionner le
.grand marché des soies de Lyon.
Matériaux d'études. — Pour
accomplir sa tâche et poursuivre
ses nombreuses recherches scien-
tifiques et industrielles., le labo-
ratoire possède de riches collec-
tions où tous, et notamment les
élèves des cours coloniaux, peu--
vent venir se documenter et s'ins-
truire par des études comparati-
ves; il possède aussi toute une
série d'instruments de précision,
la plupart créés par le labora-
toire pour ses recherches expéri-
mentales. Enfin sa bibliothèque
contient des ouvrages spéciaux
fournissant les renseignements
techniques dont il a besoin.
Collections. — Les collections
comprennent :
il Les papillons producteurs
de soie appartenant aux familles
naturelles suivantes : bombycides,
saturnides, lasiocampides et pi-
narides avec leurs larves et leurs
chrysalides; des arachnides fileuses ainsi que
d'autres insectes à sécrétion soyeuse.
2° Des cocons du ver à soie du mûrier, types
des races domestiques de toutes les contrées
séricicoles du monde. Des cocons de toutes les
races sauvages et semi-domestiques utilisés ou
à l'essai.
3° Les soies grèges et ouvrées des principales
races domestiques et sauvages.
4° Une série de tissus et de spécimerfs de tein-'
ture.
5° Les insectes nuisibles, parasites des vers,
des cocons et des soies.
Ces collections ont acquis une valeur scienti-
fique et une importance numérique en spéci-
mens de choix, telles que leur ensemble consti-
tue un véritable musée sérique. Ce musée est
ouvert au public et assidûment fréquenté par les
élèves de nos écoles.
Outillage scientifique..- Le laboratoire étant
à la fois un bureau d'essais séricicoles et de re-
cherches scientifiques, est pourvu des appareils
les plus nouveaux et les plus perfectionnés. Son
outillage comprend une grande bassine indus-
trielle pour les essais de cocons et la détermi-
nation de leur rendement àla filature, de petites
bassines expérimentales dites « bassines Dusu-
zeau Y.),- pour l'étude spéciale de la bave des co-
cons. Les propriétés physiques du fil de soie, le
Li Lre, la ténacité et l'élasticité sont déterminées
à l'aide de sérimètres et de balances de précision,
grâce à la collaboration du personnel de la con-
dition familiarisé avec toutès les opérations de
titrage ethabitué, depuis longtemps, à la délica-
tesse de ces manipulations. Le laboratoire a fait
construire un reviseur de grèges dans lequel les
fils se déroulent parallèlement dans le champ
d'une forte loupe, ce qui permet de déterminer
la nature et le nombre des défectuosités de la
soie ; un compteur à touches multiples sert à
enregistrer ces différents défauts. La loupe ayant
été remplacée par l'objectif d'un microscope à
projection, les défauts apparaissent très grossis
et peuvent être vus et enregistrés simultanément
LA BIBLIOTHÈQUE COLONIALE -DE LA CHAMBRE DE COMMERCE
par plusieurs personnes, ce qui assure plus de
précision, dans l'opération. Un densimètre à
mercure donne le poids spécifique de la soie et
des aulres fibres textiles; enfin des microscopes
puissants sont, employés pour les études micro-
chimiques et microbiologiques.
Travaux de laboratoire. — Depuis sa fonda-
tion, le laboratoire publie, dans un compte rendu
très apprécié, les travaux exécutés, soit par son
personnel, soit sur ses indications par des colla-
boraleurs. Onze volumes ont déjà paru et ren-
ferment de nombreuses notices sur les vers à
soie ou insectes producteurs de soie susceptibles
d'élevage et d'éducation perfectionnée dans les
colonies, notamment en Indo-Chine et à Mada-
gascar. L'araignée fileuse de cette dernière co-
lonie a spécialement fait l'objet d'études toutes
nouvelles.
De nombreux essais d'acclimatation des diffé-
rentes races sauvages d'Extrême-Orient sont
tentés chaque année, par lelaboratoire, aussi bien
que par des éleveurs particuliers, et les résultats
obtenus viennent compléter les renseignements
puisés aux pays d'origine en préparant l'utilisa-
tion de ces cocons sauvages dans l'industrie de
la filature de la soie et de la schappe.
En outre, le laboratoire est en relations sui-
vies avec les industriels et les commerçants de
l'Indo-Chine, de Madagascar et de tous les pays
séricicoles du monde ; s'il profite de cette situa-
tion privilégiée pourretirer quelques documents
spéciaux à chaque contrée, illui arrive plus sou-
vent encore de fournir à nos colons des rensei-
gnements généraux sur l'élevage des vers à soie
ainsi que sur la valeur industrielle des cocons
produits par les races indigènes.
En résumé, le laboratoire d'études de la soie
de la. Chambre de commerce de Lyon contribue
au développement de l'enseignement colonial
pour tout ce qui touche à la sériciculture et à
l'industrie de la soie.
'D. LEVRAT,
Directeur du laboratoire d'études de la soie
de la Condition.
XI. — Serres du Parc
de la Tête-d'Or.
C'est dans un cadre splendide
formé par le grand Parc de
la Tête d'Or que s'élèvent desser-
res très belles enfermant, dans
leur intérieur, de riches exem-
plaires de plantes tropicales. Sous
la haute direction de M. le pro-
fesseur R. Gérard, directeur des
cultures de la ville et professeur
à la Faculté des sciences, et grâ-
ce à sa savante impulsion, les ser-
res du Parc se sont considérable-
ment développées et enrichies;
elles ont, d'ailleurs, acquis une
renommée trèsjuslifiée. Aux gran-
des serres dont le dôme s'élève à
22 mètres viennent de s'ajouter,
depuis l'année dernière, tout un
groupe de serres dont l'organi-
sation, établie suivant les don-
nées de M. le professeur R. Gé-
rard, répond à toutes les exigences
modernes. Elles comprennent
trois séries de bâtiments indé-
pendants l'un de l'autre, à chauf-
fage séparé et qui constituent
une serre chaude, une serre tem-
pérée et une serre froide. Elles
ont remplacé tout un ensemble
de serres basses où les collections
étaient trop à l'étroit.
La promenade à travers ces bâti-
ments est pleine d'intérêt pour
l'horticulteur, le chercheur et
l'amateur. De nombreuses plantes
utiles côtoient de riches variétés
horticoles. C'est ainsi que dans la
* serre chaude l'on trouve une belle
colleclion de. plantes à caout-
chouc, plusieurs pieds de Ca-
caoyers et de Caféiers, des plan-
tes à thé et quelques espèces de
Piper, de magnifiques ananas, et
au milieu d'une splendide col-
lection d'Orchidées très rares cou-
rent le long- des montants diffé-
renles espèces de Vanilliers. L'on peut remar-
quer, en ce moment, dans la serre tempérée
un Bananier en pleine floraison, differentes
Cycadées et de nombreux Palmiers. Dans la
serre froide, sont placés des lots d'Orchidées, de
magnifiques Fougères et une belle collection de
Cactées et d'Euphorbiacées. Celles-ci sont trans-
portées en grande partie en dehors pendant l'été;
elles servent à établir sur l'un des côtés de la
serre et en plein air un magnifique jardin de
plantes grasses que le public lyonnais a baptisé
du nom de « Jardin mexicain ». Là s'élèvent,
sur un fond admirable, de magnifiques Agaves,
de nombreuses espèces d'Opuntia et de Cereus
jalonnés de disLance en distance par d'élégants
Dracœna et Cordylines.
Quant aux grandes serres, elles ont été cons-
truites en 1881 ; elles comprennent une serre
centrale dite« Serre à Palmiers » où se trouvent de
nombreux exemplaires de Dattiers, de Cocotiers,
de Bambous et deux magnifiques Livistona dont
l'un occupant la partie centrale du dôme a
21 mèLres de hauteur eit ne le cède en rien,
comme beauté, avec ceux se développant dans
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