Titre : Les Annales coloniales : revue mensuelle illustrée / directeur-fondateur Marcel Ruedel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-03-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Contributeur : Monmarson, Raoul (1895-1976). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326934111
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1929 01 mars 1929
Description : 1929/03/01-1929/03/31. 1929/03/01-1929/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9743136h
Source : CIRAD, 2016-191112
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
Les Annales Coloniales
Page 9
Le poste de CroiX::.-d'Hins (près Bordeaux)
postes avait en somme reçu, dès 1921, la
consécration de l'expérience et se révélait
comme pleinement adapté à la réalisa-
tion des portées maxima prévues au
programme de 1911. Le nombre des re-
transmissions successives envisagées à
l'origine diminuait au fur et à mesure
que la technique progressait.
L'exécution
du programme
Par ailleurs, dès 1917, la radiotélégra-
phie militaire avait repris ("n mains l'exé-
cution d'une première trànche du pro-
gramme initial. Elle mettait à l'étude les
stations de Saïda (substituée à Colomb -
Béchar), Bamako, Brazzaville (au lieu de
Bangui) Tananarive et Saigon. Les puis-
sances dans l'antenne prévues à cette
époque étaient 100 kw. pour les 2 pre-
mières, 150 kw. pour les 2 suivantes et
500 kw. pour Saïgon ; elles sont déjà
notablement supérieures à celles du ma-
tériel de 1914.
Chaque station devait être munie d'un
alternateur haute fréquence et d'une
émission à ondes amorties (pour les liai-
sons à faible distance et pour les si-
gnaux horaires).
Le matériel nécessaire était commandé
dans le courant de 1918. La fin des hos-
tilités faisait évidemment perdre à l'exé-
cution des travaux une partie de leur
caractère d'urgence.
En 1920, l'abandon du poste de Saï-
da est décidé.
Entre temps, des modifications étaient
également apportées à la répartition du
matériel d'émission, l'alternateur de
Saïda revenait à Bamako et celui de
Brazzaville à Tananarive. Bamako et
Tananarive disposeraient ainsi chacune
de 2 alternateurs identiques. On décidait
en outre d'équiper la station de Brazza-
ville avec 2 arcs provenant de la station
de Lyon. Les antennes Comportent à
Bamako 10 pylônes de 120 mètres (dont
4 provenant de Saïda); à Brazzaville 8
pylônes de 150 mètres ; à Tananarive, 8
de 200 et à Saïda 8 de 250.
Le trafic public fut ouvert avec Saigon
en janvier 1924 ; avec Bamako et Tana-
narive en novembre 1924; avec Brazza-
ville en mars 1927.
Les Colonies africaines et l'Indochine
sont donc en liaison avec la métropole.
Le trafic de Bamako et de Tananarive
peut être écoulé sans retransmissions
dans le sens colonies-métropole. Celui de
Saïgon (doit subir des retransmissions
partielles par Tananarive et celui de
Brazzaville transite normalement par Ba-
mako.
Une partie importante du programme
de 19II, celle qui avait été reprise en
1918, se trouvait ainsi réalisée.
Au point de vue technique, elle com-
portait l'emploi de grandes longueurs
d'onde d'une part, de puissances impor-
tantes dans l'antenne d'autre part.
L'étude des ondes
de moins de cent mètres
En 1925, la Radiotélégraphie militaire
poursuivant méthodiquement des expé-
riences sur les ondes de longueurs infé-
rieures à 100 m., ondes qui avaient déjà
donné lieu à des résultats très intéres-
sants et quelque peu surprenants, entre-
prit la construction d'un poste de quel-
ques kilowatts à Issy-les-Moulineaux et
celle d'un poste de puissance analogue à
Djibouti. Ces deux postes permirent,
sur 32 m. environ, d'assurer en toute
saison un contact d'une durée suffisante
pour écouler le trafic de la côte française
des Somalis.
Le développement du réseau intercolo-
lonial entrait dans une phase nouvelle:
celle où nous nous trouvons actuellement.
Les essais entre Djibouti et Issy-les-
Moulineaux firent place à partir de mars
1926 à une liaison commerciale.
Bien plus ! On s'aperçut rapidement
que, pendant une partie de la journée, le
poste 0 C D J était, avec les récepteurs
dont on disposait, plus facile à recevoir
à Saïgon que le poste de Croix-d'Hins.
Un poste construit à Lyon par l'Ad-
ministration des P. T. T. et mis en ser-
vice en juillet 1927 absorba en quelques
mois une proportion importante du trafic
France-Indochine. On put alors suppri-
mer le relai de Tananarive pour cette
liaison.
De son côté, le service radiotélégra-
phie de l'Indochine montait à Hanoï et
Saïgon deux postes à ondes courtes qui,
dans le sens Indochine-France facilitè-
rent beaucoup l'acheminement des télé-
grammes, dès leur mise en service en
novembre 1927.
Cet ensemble d'expériences, puis d'es-
sais, donnait dès lors l'espoir de mener
à bien le programme de 191 I. Il deve-
nait possible de réaliser dans des condi-
tions économiques acceptables la dernière
tranche du programme et, ce qui n'était
pas moins important, d'accroître les
moyens des postes existants.
C'est la phase dans laquelle, à l'heure
actuelle, sont entrés les services intéres-
sés.
Les travaux en cours
Les travaux en cours d'exécution com-
portent le doublement par des postes à
ondes courtes des quatre grandes sta-
tions existantes de Saïgon, Tananarive,
Les pylônes du poste de Bamako
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Le poste de CroiX::.-d'Hins (près Bordeaux)
postes avait en somme reçu, dès 1921, la
consécration de l'expérience et se révélait
comme pleinement adapté à la réalisa-
tion des portées maxima prévues au
programme de 1911. Le nombre des re-
transmissions successives envisagées à
l'origine diminuait au fur et à mesure
que la technique progressait.
L'exécution
du programme
Par ailleurs, dès 1917, la radiotélégra-
phie militaire avait repris ("n mains l'exé-
cution d'une première trànche du pro-
gramme initial. Elle mettait à l'étude les
stations de Saïda (substituée à Colomb -
Béchar), Bamako, Brazzaville (au lieu de
Bangui) Tananarive et Saigon. Les puis-
sances dans l'antenne prévues à cette
époque étaient 100 kw. pour les 2 pre-
mières, 150 kw. pour les 2 suivantes et
500 kw. pour Saïgon ; elles sont déjà
notablement supérieures à celles du ma-
tériel de 1914.
Chaque station devait être munie d'un
alternateur haute fréquence et d'une
émission à ondes amorties (pour les liai-
sons à faible distance et pour les si-
gnaux horaires).
Le matériel nécessaire était commandé
dans le courant de 1918. La fin des hos-
tilités faisait évidemment perdre à l'exé-
cution des travaux une partie de leur
caractère d'urgence.
En 1920, l'abandon du poste de Saï-
da est décidé.
Entre temps, des modifications étaient
également apportées à la répartition du
matériel d'émission, l'alternateur de
Saïda revenait à Bamako et celui de
Brazzaville à Tananarive. Bamako et
Tananarive disposeraient ainsi chacune
de 2 alternateurs identiques. On décidait
en outre d'équiper la station de Brazza-
ville avec 2 arcs provenant de la station
de Lyon. Les antennes Comportent à
Bamako 10 pylônes de 120 mètres (dont
4 provenant de Saïda); à Brazzaville 8
pylônes de 150 mètres ; à Tananarive, 8
de 200 et à Saïda 8 de 250.
Le trafic public fut ouvert avec Saigon
en janvier 1924 ; avec Bamako et Tana-
narive en novembre 1924; avec Brazza-
ville en mars 1927.
Les Colonies africaines et l'Indochine
sont donc en liaison avec la métropole.
Le trafic de Bamako et de Tananarive
peut être écoulé sans retransmissions
dans le sens colonies-métropole. Celui de
Saïgon (doit subir des retransmissions
partielles par Tananarive et celui de
Brazzaville transite normalement par Ba-
mako.
Une partie importante du programme
de 19II, celle qui avait été reprise en
1918, se trouvait ainsi réalisée.
Au point de vue technique, elle com-
portait l'emploi de grandes longueurs
d'onde d'une part, de puissances impor-
tantes dans l'antenne d'autre part.
L'étude des ondes
de moins de cent mètres
En 1925, la Radiotélégraphie militaire
poursuivant méthodiquement des expé-
riences sur les ondes de longueurs infé-
rieures à 100 m., ondes qui avaient déjà
donné lieu à des résultats très intéres-
sants et quelque peu surprenants, entre-
prit la construction d'un poste de quel-
ques kilowatts à Issy-les-Moulineaux et
celle d'un poste de puissance analogue à
Djibouti. Ces deux postes permirent,
sur 32 m. environ, d'assurer en toute
saison un contact d'une durée suffisante
pour écouler le trafic de la côte française
des Somalis.
Le développement du réseau intercolo-
lonial entrait dans une phase nouvelle:
celle où nous nous trouvons actuellement.
Les essais entre Djibouti et Issy-les-
Moulineaux firent place à partir de mars
1926 à une liaison commerciale.
Bien plus ! On s'aperçut rapidement
que, pendant une partie de la journée, le
poste 0 C D J était, avec les récepteurs
dont on disposait, plus facile à recevoir
à Saïgon que le poste de Croix-d'Hins.
Un poste construit à Lyon par l'Ad-
ministration des P. T. T. et mis en ser-
vice en juillet 1927 absorba en quelques
mois une proportion importante du trafic
France-Indochine. On put alors suppri-
mer le relai de Tananarive pour cette
liaison.
De son côté, le service radiotélégra-
phie de l'Indochine montait à Hanoï et
Saïgon deux postes à ondes courtes qui,
dans le sens Indochine-France facilitè-
rent beaucoup l'acheminement des télé-
grammes, dès leur mise en service en
novembre 1927.
Cet ensemble d'expériences, puis d'es-
sais, donnait dès lors l'espoir de mener
à bien le programme de 191 I. Il deve-
nait possible de réaliser dans des condi-
tions économiques acceptables la dernière
tranche du programme et, ce qui n'était
pas moins important, d'accroître les
moyens des postes existants.
C'est la phase dans laquelle, à l'heure
actuelle, sont entrés les services intéres-
sés.
Les travaux en cours
Les travaux en cours d'exécution com-
portent le doublement par des postes à
ondes courtes des quatre grandes sta-
tions existantes de Saïgon, Tananarive,
Les pylônes du poste de Bamako
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