Titre : Les Annales coloniales : revue mensuelle illustrée / directeur-fondateur Marcel Ruedel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-03-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Contributeur : Monmarson, Raoul (1895-1976). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326934111
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1929 01 mars 1929
Description : 1929/03/01-1929/03/31. 1929/03/01-1929/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9743136h
Source : CIRAD, 2016-191112
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
Page 12
Les Annales Coloniales
en série et donner ainsi un voltage allant
jusqu'à 1.200 volts, est la génératrice en
service normal. La machine à vapeur
verticale lui sert de secours.
Les deux arcs, montés de façon à ser-
vir de rechange l'un à l'autre, débitent
dans l'antenne à travers la self en bande
de cuivre primitivement prévue pour le
fonctionnement avec alternateur.
Machine à vapeur et matériel d'arc
sont montés sur un rez-de-chaussée qui
contient la condensation, les canalisa-
tions électriques et tout le matériel acces-
soire, les machines elles-mêmes sont ins-
tallées à l'étage dans une grande salle
où tout peut être surveillé d'un seul
coup d'œil. A cette salle est adossée la
chaufferie qui contient trois chaudières
dont deux seulement sont allumées en
fonctionnement normal. Les petits bâti-
ments installés à proximité de la grande
salle des machines contiennent les accu-
mulateurs (120 volts, 1.500 ampères-
heure) avec leurs deux groupes de char-
ge, les bureaux, les ateliers et magasins.
Une canalisation d'eau analogue à celle
de Bamako et alimentée par une source
qui existe à quelques centaines de mètres
de la station, permet d'alimenter les
chaudières, d'assurer la condensation et
le refroidissement des arcs.
Tananarive
Le poste de Tananarive qui dispose
de plus de ressources que Brazzaville et
même que Bamako est monté sur secteur
comme aussi Saïgon.
La station, montée comme Bamako
mais plus puissante (150 kilowatts dans
l'antenne au lieu de 100), dispose comme
le poste de l'Afrique Occidentale fran-
çaise de deux alternateurs haute fré-
quence identiques et d'une émission à
étincelles et à éclateur tournant mettant
dans l'antenne la même puissance que les
alternateurs.
Une usine de 600 kilowatts donne du
continu 500 volts nécessaire à l'entraîne-
ment des alternateurs. Ceffe usine com-
porte un convertisseur triphasé continu
branché sur le secteur et qui est la ma-
chine employée en service normal. Com-
me secours, la station dispose d'une tur-
bine à vapeur donnant la même puis-
sance et alimentée par une chaufferie de
trois chaudières dont une sert de re-
change.
Le courant continu produit par le con-
vertisseur ou par les dynamos attelées à
la turbine, sert à l'entraînement soit de
l'alternateur haute fréquence, soit de
l'alternateur 500 périodes qui alimente
l'émission à étincelles. Le matériel
d'émission dans lequel débite l'un ou
l'autre alternateur est tout à fait analo-
gue à la puissance près à ce que nous
avons décrit pour Bamako. L'alterna-
teur haute fréquence de rechange, autre-
fois prévu pour Brazzaville, peut éven-
tuellement être couplé avec ^on symétri-
que si le besoin s'en fait sentir. On émet
dans ce cas, sur l'onde 14.000 que les
deux alternateurs peuvent normalement
donner l'un et l'autre.
Le besoin de ce couplage ne semble
pas très grand, puisque aux heures favo-
rables la station de la Doua, qui dispose
d'une installation plutôt moins lionne
que celle de Tananarive (pylônes de 180
mètres au lieu de 200 m., alternateur un
peu moins puissant), est entendue à la
colonie de façon parfaite.
Le bâtiment technique a la forme d'un
T. Dans la grande branche sont instal-
lées les machines génératrices d'énergie
et tout le dispositif émetteur d'ondes
entretenues. Toutes ces machines, dont
les accessoires et les canalisations sont
en sous-sol, peuvent être surveillées d'un
seul coup d'œil par le chef de quart ou
le sous-chef de station, dont le bureau
est à une extrémité de la salle. Dans la
petite branche du T, on trouve la chauf-
ferie adossée à la salle des alternateurs
haute fréquence et, de part et d'autre
de cette chaufferie, l'émission à étincel-
les elle-même installée sur sous-sol, la
salle des services auxiliaires (même bat-
terie d'accumulateurs qu'à Brazzaville,
que Bamako, Brazzaville et Tananarive
ont été installés par les soins du Dépar-
tement de la Guerre et remis aux P.T.T.
après achèvement, le poste de Saïgon
appartient depuis le début de 1921 à
l'Indochine qui en a confié l'installation
à une compagnie privée.
Les locaux où le matériel radiotélégra-
phique devait être installé existaient déjà
à la colonie et avaient été édifiés pour y
installer le poste à étincelles que la colo-
nie avait commandé pour remplacer ce-
lui qui, livré en 1914 et Iéquisitionné,
existe encore actuellement à la Doua.
Il s'agissait donc simplement de mon-
ter les huit pylônes de 250 mètres du
poste à proximité de ces locaux et d'y
installer le matériel commandé par la
Guerre et dont nous allons donner le
détail.
Deux groupes convertisseurs pouvant
donner l'un 1.000, l'autre 1.500 kilo-
watts, transforment le courant triphasé
Grand Poste (le T.S.Ede Saigon.
PIaN ci'E ttsemble.
E _ Station drmi.uio/i.
R- .SF.ition de rtrtfdion
B.C.- lit tint tt ('el/lri//"
f- IUme c",tlrllb>(kn.rn,.,anJ tr",.,.¡., t4th-ir''')
r.T.T— Ilu!rl (Us Jl&les et Teti'ftuphet,
chargée soit par un groupe convertisseur
branché sur le secteur, soit par un groupe
avec moteur à essence de secours) et
l'arrivée de la haute tension. Cette arri-
vée se fait à l'aide d'une ligne souter-
raine à 20.000 volts alimentant des
transformateurs abaisseurs.
En dehors de ce grand bâtiment tech-
nique et reliés à lui par des passages
couverts, nous trouvons le bâtiment des
bureaux et celui qui contient les ateliers.
Un hangar à bois, un hangar au gros
matériel complètent l'ensemble des locaux
à proximité immédiate de l'émission. Le
poste dispose naturellement comme tous
les autres, d'une canalisation d'eau im-
portante avec château d'eau, bassins et
toutes canalisations nécessaires. Il con-
somme environ 250 mètres cubes à
l'heure.
Saïgon
Le poste de Saïgon est dans une si-
tuation différente des trois autres. Alors
5.000 volts du secteur en courant con-
tinu 500 volts. Ce courant continu ali-
mente les deux moteurs qui actionnent
simultanément chacun des deux alterna-
teurs haute fréquence de 500 kilowats
dans l'antenne.
Les alternateurs débitent dans des en-
roulements qui agissent par induction
sur l'antenne et la manipulation se fait
par court-circuit de la machine. La lon-
gueur d'onde normale est de 20.000 mè-
tres.
Le matériel est monté comme dans les
autres stations sur sous-sol, le poste dis-
pose des mêmes accessoires (batteries
d'accus, ateliers, etc.) que les trois autres
stations.
Tels se présentent donc, en ce qui con-
cerne l'émission, les quatre grands pos-
tes coloniaux.
Nous n'avons parlé jusqu'ici que de
l'installation des émissions.
En fait, on a installé à Bamako, Braz-
zaville, Tananarive et Saigon, un centre
Les Annales Coloniales
en série et donner ainsi un voltage allant
jusqu'à 1.200 volts, est la génératrice en
service normal. La machine à vapeur
verticale lui sert de secours.
Les deux arcs, montés de façon à ser-
vir de rechange l'un à l'autre, débitent
dans l'antenne à travers la self en bande
de cuivre primitivement prévue pour le
fonctionnement avec alternateur.
Machine à vapeur et matériel d'arc
sont montés sur un rez-de-chaussée qui
contient la condensation, les canalisa-
tions électriques et tout le matériel acces-
soire, les machines elles-mêmes sont ins-
tallées à l'étage dans une grande salle
où tout peut être surveillé d'un seul
coup d'œil. A cette salle est adossée la
chaufferie qui contient trois chaudières
dont deux seulement sont allumées en
fonctionnement normal. Les petits bâti-
ments installés à proximité de la grande
salle des machines contiennent les accu-
mulateurs (120 volts, 1.500 ampères-
heure) avec leurs deux groupes de char-
ge, les bureaux, les ateliers et magasins.
Une canalisation d'eau analogue à celle
de Bamako et alimentée par une source
qui existe à quelques centaines de mètres
de la station, permet d'alimenter les
chaudières, d'assurer la condensation et
le refroidissement des arcs.
Tananarive
Le poste de Tananarive qui dispose
de plus de ressources que Brazzaville et
même que Bamako est monté sur secteur
comme aussi Saïgon.
La station, montée comme Bamako
mais plus puissante (150 kilowatts dans
l'antenne au lieu de 100), dispose comme
le poste de l'Afrique Occidentale fran-
çaise de deux alternateurs haute fré-
quence identiques et d'une émission à
étincelles et à éclateur tournant mettant
dans l'antenne la même puissance que les
alternateurs.
Une usine de 600 kilowatts donne du
continu 500 volts nécessaire à l'entraîne-
ment des alternateurs. Ceffe usine com-
porte un convertisseur triphasé continu
branché sur le secteur et qui est la ma-
chine employée en service normal. Com-
me secours, la station dispose d'une tur-
bine à vapeur donnant la même puis-
sance et alimentée par une chaufferie de
trois chaudières dont une sert de re-
change.
Le courant continu produit par le con-
vertisseur ou par les dynamos attelées à
la turbine, sert à l'entraînement soit de
l'alternateur haute fréquence, soit de
l'alternateur 500 périodes qui alimente
l'émission à étincelles. Le matériel
d'émission dans lequel débite l'un ou
l'autre alternateur est tout à fait analo-
gue à la puissance près à ce que nous
avons décrit pour Bamako. L'alterna-
teur haute fréquence de rechange, autre-
fois prévu pour Brazzaville, peut éven-
tuellement être couplé avec ^on symétri-
que si le besoin s'en fait sentir. On émet
dans ce cas, sur l'onde 14.000 que les
deux alternateurs peuvent normalement
donner l'un et l'autre.
Le besoin de ce couplage ne semble
pas très grand, puisque aux heures favo-
rables la station de la Doua, qui dispose
d'une installation plutôt moins lionne
que celle de Tananarive (pylônes de 180
mètres au lieu de 200 m., alternateur un
peu moins puissant), est entendue à la
colonie de façon parfaite.
Le bâtiment technique a la forme d'un
T. Dans la grande branche sont instal-
lées les machines génératrices d'énergie
et tout le dispositif émetteur d'ondes
entretenues. Toutes ces machines, dont
les accessoires et les canalisations sont
en sous-sol, peuvent être surveillées d'un
seul coup d'œil par le chef de quart ou
le sous-chef de station, dont le bureau
est à une extrémité de la salle. Dans la
petite branche du T, on trouve la chauf-
ferie adossée à la salle des alternateurs
haute fréquence et, de part et d'autre
de cette chaufferie, l'émission à étincel-
les elle-même installée sur sous-sol, la
salle des services auxiliaires (même bat-
terie d'accumulateurs qu'à Brazzaville,
que Bamako, Brazzaville et Tananarive
ont été installés par les soins du Dépar-
tement de la Guerre et remis aux P.T.T.
après achèvement, le poste de Saïgon
appartient depuis le début de 1921 à
l'Indochine qui en a confié l'installation
à une compagnie privée.
Les locaux où le matériel radiotélégra-
phique devait être installé existaient déjà
à la colonie et avaient été édifiés pour y
installer le poste à étincelles que la colo-
nie avait commandé pour remplacer ce-
lui qui, livré en 1914 et Iéquisitionné,
existe encore actuellement à la Doua.
Il s'agissait donc simplement de mon-
ter les huit pylônes de 250 mètres du
poste à proximité de ces locaux et d'y
installer le matériel commandé par la
Guerre et dont nous allons donner le
détail.
Deux groupes convertisseurs pouvant
donner l'un 1.000, l'autre 1.500 kilo-
watts, transforment le courant triphasé
Grand Poste (le T.S.Ede Saigon.
PIaN ci'E ttsemble.
E _ Station drmi.uio/i.
R- .SF.ition de rtrtfdion
B.C.- lit tint tt ('el/lri//"
f- IUme c",tlrllb>(kn.rn,.,anJ tr",.,.¡., t4th-ir''')
r.T.T— Ilu!rl (Us Jl&les et Teti'ftuphet,
chargée soit par un groupe convertisseur
branché sur le secteur, soit par un groupe
avec moteur à essence de secours) et
l'arrivée de la haute tension. Cette arri-
vée se fait à l'aide d'une ligne souter-
raine à 20.000 volts alimentant des
transformateurs abaisseurs.
En dehors de ce grand bâtiment tech-
nique et reliés à lui par des passages
couverts, nous trouvons le bâtiment des
bureaux et celui qui contient les ateliers.
Un hangar à bois, un hangar au gros
matériel complètent l'ensemble des locaux
à proximité immédiate de l'émission. Le
poste dispose naturellement comme tous
les autres, d'une canalisation d'eau im-
portante avec château d'eau, bassins et
toutes canalisations nécessaires. Il con-
somme environ 250 mètres cubes à
l'heure.
Saïgon
Le poste de Saïgon est dans une si-
tuation différente des trois autres. Alors
5.000 volts du secteur en courant con-
tinu 500 volts. Ce courant continu ali-
mente les deux moteurs qui actionnent
simultanément chacun des deux alterna-
teurs haute fréquence de 500 kilowats
dans l'antenne.
Les alternateurs débitent dans des en-
roulements qui agissent par induction
sur l'antenne et la manipulation se fait
par court-circuit de la machine. La lon-
gueur d'onde normale est de 20.000 mè-
tres.
Le matériel est monté comme dans les
autres stations sur sous-sol, le poste dis-
pose des mêmes accessoires (batteries
d'accus, ateliers, etc.) que les trois autres
stations.
Tels se présentent donc, en ce qui con-
cerne l'émission, les quatre grands pos-
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