Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 décembre 1901 02 décembre 1901
Description : 1901/12/02 (N1602). 1901/12/02 (N1602).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9742884p
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
LA DÉPÊCHE COLONIALE ILLUSTRÉE 5
CA.KAL D'AMPANTONOMISE.
peur entre cette ville et Mahatsara, en passant
par Andévorante. Ce service, assuré par une
flotte de dix steamers et de nombreux cha-
lands, constitue le premier grand service public
de transports existant à Madagascar ; il va se
voir continué par le chemin de fer de Tana-
narive, partant d'Anivérano, lieu tout proche de
Mahatzara, dont la construction n'a été rendue
possible que par l'exécution préable du Canal,
des Pangalanes.
Le service de transports des Messageries fran-
çaises de Madagascar constitue grâce à la rapi-
dité et à la sécurité des communications, le plus
puissant des leviers pour la mise en valeur de
cette partie'de la grande île.
Le Commerce et l'Administration peuvent
maintenant faire transporter tous les genres de
marchandises dans des conditions de prix qui
réalisent une économie énorme sur ceux prati-
qués il y a quatre ans : ce qui coûtait 400 francs
pour un poids donné, ne coûte plus que 35francs
en moyenne actuellement. Parallèlement le
temps employé au trajet tombe de 4 jours à
10 heures environ.
De très grands travaux ont été exécutés à An-
devorante pour en faire à la fois la tête d'étapes
et le point d'évacuation des chantiers du chemin
de fer. Ces travaux comprennent des magasins
pour le matériel, des quais et appontements pour
l'embarquement et le débarquement des mar-
chandises qui est facilité en outre par l'acqui-
sition de nombreux chalands. Enfin un des
plus beaux travaux est la grande ambulance
CANAL U'ANDAWAK.
d'évacuation qui: est complètement terminée.
Cette importante formation sanitaire com-
prend : un grand pavillon de 42 mètres sur
6 mètres pour les employés et- ouvriers civils du
chemin de fer ; un pavillon de 32 mètres sur
7 mètres pour les sous-officiers, caporaux et
soldats ; un pavillon de 32 mètres sur 7 mètres
pour les colons ; un pavillon de 8 mètres sur
5 mètres pour le logement des infirmiers; un
pavillon pour les officiers ; un pavillon pour le
logement du médecin et un pour le logement du
du pharmacien ; 3 grandes baraques de 36 mètres
sur 7 mètres pour'rjës malades indigènes; une
baraque pour le logement des infirmiers indi-
gènes et une pour le logement du médecin
indigène.
A ces diverses constructions s'ajoute tout l'en-
semble des locaux accessoires : pharmacie, ma-
gasins au matériel, cuisines, tisanerie, laverie,
dépôts de provisions, buanderie, écurie et loge-
ment des conducteurs.
L'ambulance est située au bord même de la
mer dans d'excellentes conditions de salubrité.
Elle est environ à 1 kilomètre de l'agglomération
urbaine à laquelle la relie un Decauville.
Au retour de sa tournée d'inspection (septem-
bre 1901) le général Galliéni a pu effectuer le
parcours complet en chaloupe à vapeur sur le
canal des Pangalanes entreAndevorante et Ivon-
dro. Il restait à y faire quelques travaux de dra-
guage et à le pourvoir du.complément de maté-
riel nécessaire .pour qu'il puisse suffire au
besoin du trafic et répondre aux desiderata du
commerce.
Tamatave.
De très grands travaux ont été exécutés à
CANAL DE TANIFOTSY EN VUE DU PETIT PANGALANE.
Tamatave pour en. faire un véritable port possé-
dant un outillage commercial complet et des
moyens de communication rapide.
La construction dû Boulevard Maritime repré-
sentait.un très grand et très difficile travail en
raison des érosions constantes de la mer qui
menaçait; d'emporter la partie la plus commer-
çante de la ville.
Les travaux, commencés il y a environ deux
ans, viennent d'être terminés. Ils ont été très
laborieux car, pendant leur exécution et surtout
au début, plusieurs raz-de-marées se sont pro-
duits qui ont causé des dégâts considérables.
La digue, est constituée par une fondation en
béton de. ciment prise entre une ligne de pilotis
à l'avant et une ligne de palplanches à l'ar-
rière.
En arrière de cette fondation est un blocage à
sec de coraux et ae pierres. Sa surface supé-
rieure est inclinée.
Une table de béton armé repose sur la fonda-
tion et le blocage; elle les relie. Cette table est
protégée par un perré en maçonnerie au mor-
tier de ciment. L'arête supérieure est surmon-
tée d'une murette.
La digue va.du wharf à l'ancien appontement
de la pointe Hastié où elle se termine en quai
devant être prolongé l'an prochain.
La longueur totale est de 1.200 mètres
environ.
Des blocs de maçonnerie protègent le pied.
Des épis destines à retenir le sable -et à em-
CA.KAL D'AMPANTONOMISE.
peur entre cette ville et Mahatsara, en passant
par Andévorante. Ce service, assuré par une
flotte de dix steamers et de nombreux cha-
lands, constitue le premier grand service public
de transports existant à Madagascar ; il va se
voir continué par le chemin de fer de Tana-
narive, partant d'Anivérano, lieu tout proche de
Mahatzara, dont la construction n'a été rendue
possible que par l'exécution préable du Canal,
des Pangalanes.
Le service de transports des Messageries fran-
çaises de Madagascar constitue grâce à la rapi-
dité et à la sécurité des communications, le plus
puissant des leviers pour la mise en valeur de
cette partie'de la grande île.
Le Commerce et l'Administration peuvent
maintenant faire transporter tous les genres de
marchandises dans des conditions de prix qui
réalisent une économie énorme sur ceux prati-
qués il y a quatre ans : ce qui coûtait 400 francs
pour un poids donné, ne coûte plus que 35francs
en moyenne actuellement. Parallèlement le
temps employé au trajet tombe de 4 jours à
10 heures environ.
De très grands travaux ont été exécutés à An-
devorante pour en faire à la fois la tête d'étapes
et le point d'évacuation des chantiers du chemin
de fer. Ces travaux comprennent des magasins
pour le matériel, des quais et appontements pour
l'embarquement et le débarquement des mar-
chandises qui est facilité en outre par l'acqui-
sition de nombreux chalands. Enfin un des
plus beaux travaux est la grande ambulance
CANAL U'ANDAWAK.
d'évacuation qui: est complètement terminée.
Cette importante formation sanitaire com-
prend : un grand pavillon de 42 mètres sur
6 mètres pour les employés et- ouvriers civils du
chemin de fer ; un pavillon de 32 mètres sur
7 mètres pour les sous-officiers, caporaux et
soldats ; un pavillon de 32 mètres sur 7 mètres
pour les colons ; un pavillon de 8 mètres sur
5 mètres pour le logement des infirmiers; un
pavillon pour les officiers ; un pavillon pour le
logement du médecin et un pour le logement du
du pharmacien ; 3 grandes baraques de 36 mètres
sur 7 mètres pour'rjës malades indigènes; une
baraque pour le logement des infirmiers indi-
gènes et une pour le logement du médecin
indigène.
A ces diverses constructions s'ajoute tout l'en-
semble des locaux accessoires : pharmacie, ma-
gasins au matériel, cuisines, tisanerie, laverie,
dépôts de provisions, buanderie, écurie et loge-
ment des conducteurs.
L'ambulance est située au bord même de la
mer dans d'excellentes conditions de salubrité.
Elle est environ à 1 kilomètre de l'agglomération
urbaine à laquelle la relie un Decauville.
Au retour de sa tournée d'inspection (septem-
bre 1901) le général Galliéni a pu effectuer le
parcours complet en chaloupe à vapeur sur le
canal des Pangalanes entreAndevorante et Ivon-
dro. Il restait à y faire quelques travaux de dra-
guage et à le pourvoir du.complément de maté-
riel nécessaire .pour qu'il puisse suffire au
besoin du trafic et répondre aux desiderata du
commerce.
Tamatave.
De très grands travaux ont été exécutés à
CANAL DE TANIFOTSY EN VUE DU PETIT PANGALANE.
Tamatave pour en. faire un véritable port possé-
dant un outillage commercial complet et des
moyens de communication rapide.
La construction dû Boulevard Maritime repré-
sentait.un très grand et très difficile travail en
raison des érosions constantes de la mer qui
menaçait; d'emporter la partie la plus commer-
çante de la ville.
Les travaux, commencés il y a environ deux
ans, viennent d'être terminés. Ils ont été très
laborieux car, pendant leur exécution et surtout
au début, plusieurs raz-de-marées se sont pro-
duits qui ont causé des dégâts considérables.
La digue, est constituée par une fondation en
béton de. ciment prise entre une ligne de pilotis
à l'avant et une ligne de palplanches à l'ar-
rière.
En arrière de cette fondation est un blocage à
sec de coraux et ae pierres. Sa surface supé-
rieure est inclinée.
Une table de béton armé repose sur la fonda-
tion et le blocage; elle les relie. Cette table est
protégée par un perré en maçonnerie au mor-
tier de ciment. L'arête supérieure est surmon-
tée d'une murette.
La digue va.du wharf à l'ancien appontement
de la pointe Hastié où elle se termine en quai
devant être prolongé l'an prochain.
La longueur totale est de 1.200 mètres
environ.
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