Titre : La Dépêche coloniale illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-11-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327559237
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 novembre 1901 11 novembre 1901
Description : 1901/11/11 (N1583). 1901/11/11 (N1583).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97428853
Source : CIRAD, 2016-191284
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
LA DÉPÊCHE COLONIALE ILLUSTREE 5
(levaient pour ainsi dire plus troubler. Non
content d'avoir assuré la sécurité des environs
immédiats dé Saint-Louis, Faidherbe regarde
plus loin, du côté du Niger, et, par ses guerres
contré El Hadj Omar, par la mission de Mage
eL Quentin et celle de Lambert, il montre la
voie qui sera suivie vingt ans plus tard.
Après lui, ses successeurs se bornent à affer-
mir son œuvre et c'est tout jusqu'arrière de
l'Isle. La mort du dernier Damel duCayor, l'éta-
blissement définitif des lignes de chemin de fer
de Dakar à Saint-Louis achèvent
la pacification du Sénégal, et c'est
dans le Fouta sénégalais que se ré-
fugia alors l'hostilité des marà-
bouts; mais depuis 1891, date du
dernier soulèvement d'Abdoul -
Boubakar, réprimé par le général
Dodds, le Sénégal est entré dans
une" période de paix qu'il n'avait
jamais connue et l'influence fran-
çaise y a fait depuis lors les plus
rapides progrès.
La désannexion.
Mais à quel régime soumettre,
ces populations noires à partir du
jour où la période de guerre est
terminée et où les indigènes sont
prêts à s'incliner sincèrement de-
vant notre domination? Sous l'in-
fluence du formalisme adminis-
tratif qui sévissait dès cette époque
(1880-1890) on conçut l'ingénieuse.
idée d'appliquer à ces populations
nos règles de procédure, nos for- ':
malités fiscales et notre justice
française. On traita les indigènes
nomades comme on aurait fait des
habitants de' quelque arrondissement de la-
métropole. Le résultat ne se fit. pas attendre.
Les gens dont on méconnaissaiL ainsi les mœurs
et les usages se sont soustraits par l'émigration
à la tutelle bienveillante que l'on prétendait
leur imposer. Il fallut courir après eux et leur
promettre qu'on les laisserait tranquilles. Ce
n'est pas là un incident isolé. En Asie comme
en Afrique, dans toutes nos possessions d'oulre-
mer, l'administration coloniale a trop souvent
pour principe de rédiger et d'arrêter, de beaux
règlements qum ontqu un
défaut, celui de ne pas
tenir le moindre compte
des possibilités d'applica-
tion. Elle considère, les in-
digènes comme des êtres
abstraits, dont on peut
modifier à plaisir les ha-
bitudes, eL qui s'estiment
trop heureux de nous être
assimilés. C'est un vieux
travers. On sait ce qu'il
nous a déjà attiré de diffi-
cultés et de dépenses inu-
tiles. Il s'atténue un peu
de temps à autre, quand
le hasard met à la tête des
colonies un homme intel-
ligent.- Mais il n'est pas
près de disparaître.
Au Sénégal cette fausse
application des principes
d'une bonne colonisation
n'avait pas tardé à porter
ses fruits. ,---Il'. y avait,, en
1881, environ, 30^000 P.eulhs
dans là banlieue de Saint-
Louis ; il n'y en avait plus
en *1890 que - 10.pOQ: Ori-
voit que le mal était déjà
profond, et.. qu'il n'étaiL que temps d'y "porter re-
mède. Le Gouverneur M. Clément Thomas, avec
une perspicacité qui. lui fait -hôii'neur, eut vi te
reconnu" que la meilleure solution était, pour
employer un mot quelque peu barbare dont il '
s'est servi, de désarinexer ces territoires, où. sont
établisses Peulhs et les .Wôlot's et d'en rendre
l'administra Lion à des chefs indigènes, placés
sous le protectorat èt la suzeraineté de la France.
Une opération analogue "a ' été 'fdité- autrefois
pour le, N'Diambour et le G.uiek-Mérin'a et y a
produit d'excellents résultats. <( Dans .ces provin-
ces, disait le gouverneur dans son discours d'ou-
verture au Conseil général, se trouvent nos plus
fidèles sujets ; nous y sommes mieux obéis et
surtout plus annés que dans un canton quelcon-
que de la banlieue, parce que nous n'y heurtons
pas de front les us 'et coutumes des indigènes,
parce que nous nous contentons d'y exercer
nos droits de suzeraine'é sans leur imposer notre
règlementation européenne,, nos - mœurs admi-
nistratives et judiciaires qu'ils ne comprennent
pas, pour lesquelles ils 'lié sont pas mûrs et
qu'ils considèrent comme des tracasseries. »
La solution proposée par M. Clément'Thomas-
KAYliS (Uaul-Séllégalj. — ARRIVÉE DU PREMIER BATEAU DÈS LA HAUSSE DES EAUX.
était.la seule admissible et elle reçut l'approba-
tion du sous-secrétaire d'Etat des Colonies.
M. Etienne, qui en critiquant aujourd'hui la
réforme judiciaire de Mj Decrais sur là Côte
occidentale d'Afrique, n.'a fait que rester, fidèle
aux idées qu'il avait mises en pratique plus
de 10 .ans avant. - .....
Les budgets régionaux indigènes.
Ce n'est pas assez d'assurer; aux populations
-lOMBOUCTOU, ~
natives le:légitime respect de leurs us et coutu-
mes, la tranquillité matérielle, d'attendre de notre
:contact, dé l'influence qu'il exerce à la longue,
,des besoins nouveaux qu'il entraîne la lente évo-
lut ion des races noir.es vers une civilisation meil-
leure, plus douce aux faibles, plus propice à leur
amélioration matérielle et morale. Il faut aussi
favoriser leur-développement économique, leur
faire apprécier les avantages d'une, vie plus
calme,- consacrée à,l'agrieulture, au commerce.
Pour obtenir de tels résultats, des dépensés d'uti-
lité locale et régionale s'imposaient, mais pour
lesquelles les érédits manquaient. Comment se
procurer des ressources? Le Conseil général était
porté, et il n'y avait rien que de très naturel dans
sa conduite, à s'intéresser de préférence aux
communes qui l'avaient élu, et à oublier dès lors
les pays de protectorat auxquels aucun lien élec-
toral ne le rattachait. Le problème était délicat
à résoudre.,
Le décret du 13 décembre 1891, dû-à.l'initiative
de M.-de L-gemoth-e, gouverneur, et de M. Etienne,*
sous-secrétaire d'Etat, ; y ,pourvut'. habilement
en constituant -dans- les- pays. de" ' protectorat
des budgets régionaux alimentés par -les contri-
butions que -payeraient les indi-
gènes en vertu de conventions ac-
ceptées par leurs chefs, et par di-,
verses autres recettes dont le pro-
duit serait employé en travaux
ou en dépenses intéressant dir-'ec-
tement ef spécialement les contri-
buables indigènes ainsi imposés-.
C'était le bon moyen d'associer les
indigènes au maniement des affai-
res de leur pays, de ' leur faire
comprendre que l'administration
française, en réclamant d'eux le
payement d'impôts, ne cherche
pas seulement la consécration tan-
gible de son autorité, mais se
préoccupe surtout d'améliorer la
situation économique et morale de
régions qu'on a dû négliger Jus-
qu'à présent, faute de ressources
et de moyens d'action.'
Ces budgets, qui- fonctionnent
depuis 1892, ont produit les meil-
leurs. résultats, et l'on peut sans
exagération soutenir que les amé
liorations qu'ils ont permis d'ap-
porter dans les territoires de pro-
tectorat ne sont pas étrangères à
l'essor commercial de la. colonie
au cours de ces dernières années.
Ils sont alimentés par le produit de l'impôt
personnel,, dont le taux, fixé par arrêté du gou-
- verneur général, en. conseil privé, varie suivant
; le degré de richesse des provinces où il est perçu,
de _3 àii,franc. La moitié seulement de cette taxe
revient aux.budgets, l'autre moitié forme la part
des .chefs indigènes, chargés d'assurer la rentrée
de l'impôt. :...
Les. budgets, régionaux s'élèvent ensemble,
pour 1899, à 1.678.404 -»fr. 42 c. ; ils formaient un
total de 1.432..547 fr. 87 c.
en 1897.
Les recettes de chaque
budget sont employées aux
dépenses propres des cer-
cles auxquels elles sont
afférentes.
Les sommes affectées
aux travaux publics dans
..les pays de protectorat
(construction de puits,
création et amélioration de
voies de communication,
etc., etc. etc.,), montent à
859.541 fr. 79, représentant
51 0/0 des dépenses tota-
les ; l'instruction publique
coûte.91.429 fr. 79, soit
5 0/0 desdites dépenses ;
enfin, les crédits affectés
au développement de l'a-
griculture atteignent le
chiffre de 101.603 fr. 12,
soit 6 0/0 du total des bud-,
gets. ,
Les travaux que ces bud-
gets ont permis d'entre-
prendre dans les pays de
protectorat sont nombreux
eL d'un intérêt général. Ils
consistent principalement en la construction de
puits destinés à alimenter d'eau potable les' po-
pulations, et en la création et l'amélioration de
routes d'un accès facile à tous les moyens de
locomotion en usage dans la colonie et reliant,
les centres' de production avec les escales, du
fleuve, de la voie ferrée et de la côte. L'Admi-
nistration ne s'arrêtera pas dans cette dernière
voie, car elle- estime qu'au Sénégal, peut-être
plus qu'ailleurs, les facilités de communication
sont l'un des principaux éléments du développe-
ment de l'agriculture et des échanges commer-
ciaux. Ainsi, depuis l'ouverture de ces nouvelles
routes, il a été exporté de Djolof à Saint-Louis,
(levaient pour ainsi dire plus troubler. Non
content d'avoir assuré la sécurité des environs
immédiats dé Saint-Louis, Faidherbe regarde
plus loin, du côté du Niger, et, par ses guerres
contré El Hadj Omar, par la mission de Mage
eL Quentin et celle de Lambert, il montre la
voie qui sera suivie vingt ans plus tard.
Après lui, ses successeurs se bornent à affer-
mir son œuvre et c'est tout jusqu'arrière de
l'Isle. La mort du dernier Damel duCayor, l'éta-
blissement définitif des lignes de chemin de fer
de Dakar à Saint-Louis achèvent
la pacification du Sénégal, et c'est
dans le Fouta sénégalais que se ré-
fugia alors l'hostilité des marà-
bouts; mais depuis 1891, date du
dernier soulèvement d'Abdoul -
Boubakar, réprimé par le général
Dodds, le Sénégal est entré dans
une" période de paix qu'il n'avait
jamais connue et l'influence fran-
çaise y a fait depuis lors les plus
rapides progrès.
La désannexion.
Mais à quel régime soumettre,
ces populations noires à partir du
jour où la période de guerre est
terminée et où les indigènes sont
prêts à s'incliner sincèrement de-
vant notre domination? Sous l'in-
fluence du formalisme adminis-
tratif qui sévissait dès cette époque
(1880-1890) on conçut l'ingénieuse.
idée d'appliquer à ces populations
nos règles de procédure, nos for- ':
malités fiscales et notre justice
française. On traita les indigènes
nomades comme on aurait fait des
habitants de' quelque arrondissement de la-
métropole. Le résultat ne se fit. pas attendre.
Les gens dont on méconnaissaiL ainsi les mœurs
et les usages se sont soustraits par l'émigration
à la tutelle bienveillante que l'on prétendait
leur imposer. Il fallut courir après eux et leur
promettre qu'on les laisserait tranquilles. Ce
n'est pas là un incident isolé. En Asie comme
en Afrique, dans toutes nos possessions d'oulre-
mer, l'administration coloniale a trop souvent
pour principe de rédiger et d'arrêter, de beaux
règlements qum ontqu un
défaut, celui de ne pas
tenir le moindre compte
des possibilités d'applica-
tion. Elle considère, les in-
digènes comme des êtres
abstraits, dont on peut
modifier à plaisir les ha-
bitudes, eL qui s'estiment
trop heureux de nous être
assimilés. C'est un vieux
travers. On sait ce qu'il
nous a déjà attiré de diffi-
cultés et de dépenses inu-
tiles. Il s'atténue un peu
de temps à autre, quand
le hasard met à la tête des
colonies un homme intel-
ligent.- Mais il n'est pas
près de disparaître.
Au Sénégal cette fausse
application des principes
d'une bonne colonisation
n'avait pas tardé à porter
ses fruits. ,---Il'. y avait,, en
1881, environ, 30^000 P.eulhs
dans là banlieue de Saint-
Louis ; il n'y en avait plus
en *1890 que - 10.pOQ: Ori-
voit que le mal était déjà
profond, et.. qu'il n'étaiL que temps d'y "porter re-
mède. Le Gouverneur M. Clément Thomas, avec
une perspicacité qui. lui fait -hôii'neur, eut vi te
reconnu" que la meilleure solution était, pour
employer un mot quelque peu barbare dont il '
s'est servi, de désarinexer ces territoires, où. sont
établisses Peulhs et les .Wôlot's et d'en rendre
l'administra Lion à des chefs indigènes, placés
sous le protectorat èt la suzeraineté de la France.
Une opération analogue "a ' été 'fdité- autrefois
pour le, N'Diambour et le G.uiek-Mérin'a et y a
produit d'excellents résultats. <( Dans .ces provin-
ces, disait le gouverneur dans son discours d'ou-
verture au Conseil général, se trouvent nos plus
fidèles sujets ; nous y sommes mieux obéis et
surtout plus annés que dans un canton quelcon-
que de la banlieue, parce que nous n'y heurtons
pas de front les us 'et coutumes des indigènes,
parce que nous nous contentons d'y exercer
nos droits de suzeraine'é sans leur imposer notre
règlementation européenne,, nos - mœurs admi-
nistratives et judiciaires qu'ils ne comprennent
pas, pour lesquelles ils 'lié sont pas mûrs et
qu'ils considèrent comme des tracasseries. »
La solution proposée par M. Clément'Thomas-
KAYliS (Uaul-Séllégalj. — ARRIVÉE DU PREMIER BATEAU DÈS LA HAUSSE DES EAUX.
était.la seule admissible et elle reçut l'approba-
tion du sous-secrétaire d'Etat des Colonies.
M. Etienne, qui en critiquant aujourd'hui la
réforme judiciaire de Mj Decrais sur là Côte
occidentale d'Afrique, n.'a fait que rester, fidèle
aux idées qu'il avait mises en pratique plus
de 10 .ans avant. - .....
Les budgets régionaux indigènes.
Ce n'est pas assez d'assurer; aux populations
-lOMBOUCTOU, ~
natives le:légitime respect de leurs us et coutu-
mes, la tranquillité matérielle, d'attendre de notre
:contact, dé l'influence qu'il exerce à la longue,
,des besoins nouveaux qu'il entraîne la lente évo-
lut ion des races noir.es vers une civilisation meil-
leure, plus douce aux faibles, plus propice à leur
amélioration matérielle et morale. Il faut aussi
favoriser leur-développement économique, leur
faire apprécier les avantages d'une, vie plus
calme,- consacrée à,l'agrieulture, au commerce.
Pour obtenir de tels résultats, des dépensés d'uti-
lité locale et régionale s'imposaient, mais pour
lesquelles les érédits manquaient. Comment se
procurer des ressources? Le Conseil général était
porté, et il n'y avait rien que de très naturel dans
sa conduite, à s'intéresser de préférence aux
communes qui l'avaient élu, et à oublier dès lors
les pays de protectorat auxquels aucun lien élec-
toral ne le rattachait. Le problème était délicat
à résoudre.,
Le décret du 13 décembre 1891, dû-à.l'initiative
de M.-de L-gemoth-e, gouverneur, et de M. Etienne,*
sous-secrétaire d'Etat, ; y ,pourvut'. habilement
en constituant -dans- les- pays. de" ' protectorat
des budgets régionaux alimentés par -les contri-
butions que -payeraient les indi-
gènes en vertu de conventions ac-
ceptées par leurs chefs, et par di-,
verses autres recettes dont le pro-
duit serait employé en travaux
ou en dépenses intéressant dir-'ec-
tement ef spécialement les contri-
buables indigènes ainsi imposés-.
C'était le bon moyen d'associer les
indigènes au maniement des affai-
res de leur pays, de ' leur faire
comprendre que l'administration
française, en réclamant d'eux le
payement d'impôts, ne cherche
pas seulement la consécration tan-
gible de son autorité, mais se
préoccupe surtout d'améliorer la
situation économique et morale de
régions qu'on a dû négliger Jus-
qu'à présent, faute de ressources
et de moyens d'action.'
Ces budgets, qui- fonctionnent
depuis 1892, ont produit les meil-
leurs. résultats, et l'on peut sans
exagération soutenir que les amé
liorations qu'ils ont permis d'ap-
porter dans les territoires de pro-
tectorat ne sont pas étrangères à
l'essor commercial de la. colonie
au cours de ces dernières années.
Ils sont alimentés par le produit de l'impôt
personnel,, dont le taux, fixé par arrêté du gou-
- verneur général, en. conseil privé, varie suivant
; le degré de richesse des provinces où il est perçu,
de _3 àii,franc. La moitié seulement de cette taxe
revient aux.budgets, l'autre moitié forme la part
des .chefs indigènes, chargés d'assurer la rentrée
de l'impôt. :...
Les. budgets, régionaux s'élèvent ensemble,
pour 1899, à 1.678.404 -»fr. 42 c. ; ils formaient un
total de 1.432..547 fr. 87 c.
en 1897.
Les recettes de chaque
budget sont employées aux
dépenses propres des cer-
cles auxquels elles sont
afférentes.
Les sommes affectées
aux travaux publics dans
..les pays de protectorat
(construction de puits,
création et amélioration de
voies de communication,
etc., etc. etc.,), montent à
859.541 fr. 79, représentant
51 0/0 des dépenses tota-
les ; l'instruction publique
coûte.91.429 fr. 79, soit
5 0/0 desdites dépenses ;
enfin, les crédits affectés
au développement de l'a-
griculture atteignent le
chiffre de 101.603 fr. 12,
soit 6 0/0 du total des bud-,
gets. ,
Les travaux que ces bud-
gets ont permis d'entre-
prendre dans les pays de
protectorat sont nombreux
eL d'un intérêt général. Ils
consistent principalement en la construction de
puits destinés à alimenter d'eau potable les' po-
pulations, et en la création et l'amélioration de
routes d'un accès facile à tous les moyens de
locomotion en usage dans la colonie et reliant,
les centres' de production avec les escales, du
fleuve, de la voie ferrée et de la côte. L'Admi-
nistration ne s'arrêtera pas dans cette dernière
voie, car elle- estime qu'au Sénégal, peut-être
plus qu'ailleurs, les facilités de communication
sont l'un des principaux éléments du développe-
ment de l'agriculture et des échanges commer-
ciaux. Ainsi, depuis l'ouverture de ces nouvelles
routes, il a été exporté de Djolof à Saint-Louis,
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