Titre : Les Annales coloniales : revue mensuelle illustrée / directeur-fondateur Marcel Ruedel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-04-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Contributeur : Monmarson, Raoul (1895-1976). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326934111
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1931 01 avril 1931
Description : 1931/04/01 (A32,N4)-1931/04/30. 1931/04/01 (A32,N4)-1931/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9742757f
Source : CIRAD, 2016-191112
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
Les Annales Coloniales
Page 5
Le nouveau Palais du Commissaire de la République Française à Yaoundé.
ont un cours interrompu par des rapides et
des chutes au passage du seuil rocheux qui
sépare la basse région marécageuse du pre-
mier plateau. Ces rapides sont un obstacle
radical à la navigation et comme toute
l'Afrique (sauf l'Egypte) le Cameroun a
souffert jusqu'ici dans son évolution de
l'impossibilité d'être pénétré aisément.
Tout le sud du territoire est couvert par
l'immense forêt tropicale qui s'étend sur 8 à
9 millions d'hectares, suivant une ligne sen-
siblement horizontale tirée à hauteur du Cf
degré de latitude nord. Cette sylve renferme
toutes les essences forestières dont une fai-
ble partie seulement est exploitée. Il y a là
une formidable réserve de bois pour les an-
nées à venir.
Ce climat
Le climat du Cameroun est fonction des
régions où on l 'observe. Dans la zone du sud,
il est nettement tropical, c'est-à-dire humide
et chaud accompagné de précipitations fré.
Gare de Yaoundé.
quentes remarquables par leur abondance. Il
tombe à Douala plus de 4 mètres d'eau en
(Collection de l'Agence Togo-Cameroun.)
Le mont Cameroun.
210 jours de pluie. Les orages y sont fré-
quents, le ciel est presque toujours couvert,
c'est la zone du Pot au Noir qui s'étend de
quelques degrés de part et d'autre de la li-
gne équatoriale. Un tel climat favorise la
luxuriante végétation tropicale qui ne con-
naît pas de saisons. La forêt, toujours verte,
est constituée par un fantastique groupement
d'arbres géants réunis par des lianes inex-
tricables qui repoussent aussitôt que coupées.
C'est aussi la région des produits naturels
dits riches pour le trafic colonial : cocotier,
palmier à huile, cacaoyer, caoutchoutier, va-
nillier trouvent leurs conditions optima. Au
Cameroun, ces conditions s'accroissent du
fait de la richesse exceptionnelle de la terre,
elle-même conséquence de la nature volcani-
que de presque tout le pays.
A mesure que l'on quitte la côte et que
l'on gagne en altitude, le climat se fait plus
agréable en même temps que les pluies moins
fortes et moins abondantes. La température
moyenne de Douala étant de 30° en toutes
saisons, le jour comme la nuit, et le degré
hygrométrique y étant toujours voisin de
100, à Yaoundé, par exemple ou à Nkong-
samba, on ne constate plus qu'une tempéra-
ture moyenne de 25 et parfois moins, avec
2,50 à 3 mètres de pluie. Déjà, la forêt cède
le pas à la savane couverte de hautes gra-
minées, le relief s'accentue, les rivières de-
viennent plus torrentueuses et plus fraîches.
A mesure que l'on icmonte vers l'inté-
rieur, ces caractères s'accentuent. Sur le pla-
teau de l'Adamaoua, l'influence de la mer
diminue et le climat prend des caractères
plus nettement continentaux. Journées chau-
des, nuits fraîches presque froides, pluies
plus régulières ; végétation moins abondan-
te; les palmiers, les cocotiers, la grande fo-
rêt ont entièrement disparu. Il ne reste que
la savane moins haute qui n'est plus qu'une
prairie sur les sommets et où les animaux
Page 5
Le nouveau Palais du Commissaire de la République Française à Yaoundé.
ont un cours interrompu par des rapides et
des chutes au passage du seuil rocheux qui
sépare la basse région marécageuse du pre-
mier plateau. Ces rapides sont un obstacle
radical à la navigation et comme toute
l'Afrique (sauf l'Egypte) le Cameroun a
souffert jusqu'ici dans son évolution de
l'impossibilité d'être pénétré aisément.
Tout le sud du territoire est couvert par
l'immense forêt tropicale qui s'étend sur 8 à
9 millions d'hectares, suivant une ligne sen-
siblement horizontale tirée à hauteur du Cf
degré de latitude nord. Cette sylve renferme
toutes les essences forestières dont une fai-
ble partie seulement est exploitée. Il y a là
une formidable réserve de bois pour les an-
nées à venir.
Ce climat
Le climat du Cameroun est fonction des
régions où on l 'observe. Dans la zone du sud,
il est nettement tropical, c'est-à-dire humide
et chaud accompagné de précipitations fré.
Gare de Yaoundé.
quentes remarquables par leur abondance. Il
tombe à Douala plus de 4 mètres d'eau en
(Collection de l'Agence Togo-Cameroun.)
Le mont Cameroun.
210 jours de pluie. Les orages y sont fré-
quents, le ciel est presque toujours couvert,
c'est la zone du Pot au Noir qui s'étend de
quelques degrés de part et d'autre de la li-
gne équatoriale. Un tel climat favorise la
luxuriante végétation tropicale qui ne con-
naît pas de saisons. La forêt, toujours verte,
est constituée par un fantastique groupement
d'arbres géants réunis par des lianes inex-
tricables qui repoussent aussitôt que coupées.
C'est aussi la région des produits naturels
dits riches pour le trafic colonial : cocotier,
palmier à huile, cacaoyer, caoutchoutier, va-
nillier trouvent leurs conditions optima. Au
Cameroun, ces conditions s'accroissent du
fait de la richesse exceptionnelle de la terre,
elle-même conséquence de la nature volcani-
que de presque tout le pays.
A mesure que l'on quitte la côte et que
l'on gagne en altitude, le climat se fait plus
agréable en même temps que les pluies moins
fortes et moins abondantes. La température
moyenne de Douala étant de 30° en toutes
saisons, le jour comme la nuit, et le degré
hygrométrique y étant toujours voisin de
100, à Yaoundé, par exemple ou à Nkong-
samba, on ne constate plus qu'une tempéra-
ture moyenne de 25 et parfois moins, avec
2,50 à 3 mètres de pluie. Déjà, la forêt cède
le pas à la savane couverte de hautes gra-
minées, le relief s'accentue, les rivières de-
viennent plus torrentueuses et plus fraîches.
A mesure que l'on icmonte vers l'inté-
rieur, ces caractères s'accentuent. Sur le pla-
teau de l'Adamaoua, l'influence de la mer
diminue et le climat prend des caractères
plus nettement continentaux. Journées chau-
des, nuits fraîches presque froides, pluies
plus régulières ; végétation moins abondan-
te; les palmiers, les cocotiers, la grande fo-
rêt ont entièrement disparu. Il ne reste que
la savane moins haute qui n'est plus qu'une
prairie sur les sommets et où les animaux
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