Titre : Bulletin économique de l'Afrique équatoriale française : l'Afrique équatoriale française en... : production, commerce, trafic maritime / Gouvernement général de l'Afrique équatoriale française
Auteur : Afrique équatoriale française. Auteur du texte
Éditeur : Agence économique de l'Afrique équatoriale française (Paris)
Date d'édition : 1934-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728641f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1934 01 juillet 1934
Description : 1934/07/01 (A10,N36)-1934/10/31. 1934/07/01 (A10,N36)-1934/10/31.
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : L'Afrique et la France aux... Collection numérique : L'Afrique et la France aux XIXe et XXe siècles
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9734617x
Source : CIRAD, 2016-124071
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
A. E. F. 1 9 3 4 7
Or, à deux heures de l'après-midi, ce même jour, la nouvelle parvint au village et jusqu'à la case où
Toulonier faisait sa sieste.
Olding venait d'être tué, piétiné par un éléphant blanc.
Les trois pisteurs qui l'accompagnaient, témoins oculaires de la catastrophe, en firent ensemble un
récit concordant.
« Le blanc a trouvé l'éléphant. Il l'a approché à quinze mètres pendant que la bête le regardait venir sans
bouger. Le blanc a visé. L'éléphant s'est alors mis en marche, tranquillement. Le blanc a tiré, mais le coup n'est
pas parti... Ca a fait « toc » ! Alors l'éléphant l'a pris avec sa trompe, l'a secoué deux fois, l'a déposé par terre
et a soulevé sa patte... Nous nous sommes sauvés... Quand nous sommes revenus, l'éléphant était parti. Nous
avons ramené le blanc — et son fusil que voilà ! »
Toulonier prit l'arme, un « express », dernier modèle, chef-d'œuvre de mécanique et de précision, arme
infaillible avec laquelle Olding, depuis cinq ans, avait inscrit cent soixante grosses pièces à son tableau.
Il en fit jouer le ponté, extirpa la cartouche et l'examina. Elle était bien percutée ; pourtant, la balle,
toujours sertie en son étui de cuivre, n'était pas partie.
Les indigènes l'entendirent murmurer :
— Coïncidence !
Ce qu'ils prirent pour un mot « médicament » destiné à libérer l'arme du sort que lui avait jeté l'éléphant
« sorcier ».
Et l'histoire est authentique.
Olding, en réalité, s'appelait Young.
Jean D'EsME.
Or, à deux heures de l'après-midi, ce même jour, la nouvelle parvint au village et jusqu'à la case où
Toulonier faisait sa sieste.
Olding venait d'être tué, piétiné par un éléphant blanc.
Les trois pisteurs qui l'accompagnaient, témoins oculaires de la catastrophe, en firent ensemble un
récit concordant.
« Le blanc a trouvé l'éléphant. Il l'a approché à quinze mètres pendant que la bête le regardait venir sans
bouger. Le blanc a visé. L'éléphant s'est alors mis en marche, tranquillement. Le blanc a tiré, mais le coup n'est
pas parti... Ca a fait « toc » ! Alors l'éléphant l'a pris avec sa trompe, l'a secoué deux fois, l'a déposé par terre
et a soulevé sa patte... Nous nous sommes sauvés... Quand nous sommes revenus, l'éléphant était parti. Nous
avons ramené le blanc — et son fusil que voilà ! »
Toulonier prit l'arme, un « express », dernier modèle, chef-d'œuvre de mécanique et de précision, arme
infaillible avec laquelle Olding, depuis cinq ans, avait inscrit cent soixante grosses pièces à son tableau.
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— Coïncidence !
Ce qu'ils prirent pour un mot « médicament » destiné à libérer l'arme du sort que lui avait jeté l'éléphant
« sorcier ».
Et l'histoire est authentique.
Olding, en réalité, s'appelait Young.
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